LA ZONE -
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Décomposition

Le 29/05/2025
par Potier
[illustration] Fourchette écarlate, elle rentre dans le zizi des caféines crues.
La mort pue du cul, elle a chié toute la nuit dans les draps de l'enfant rouge.
Le girafon total s'écartèle sur des gruyères de couteau froid, la soupe est sombre et la pétasse n'a plus qu'à fermer son claque merde.
Poisson en sang encastré dans un nuage, le nuage c'est le début de la folie, la folie nue, la folie qui mène hors de l'être médicamenté, aussitôt une seringue chiffonnée gueule dans la nuit, une nuit invisible , une nuit constellée de silences de camp d'extermination...
Terminator bien-sûr en exergue du gorgeon blanc, le petiot est très loin du docteur à présent, il blasphème de tout son soul et sodomise les carambars du quarantième jour du Carême.
Syphilis de pipi mort, excardines en morsure de rouelle de porc, vraiment l'explication ne se tient pas dans l'aphasie des sons, Gitane de neige, et puis des Christs de quatorze ans sur un lambeau de Pasolini noir.
La suite est une luge perdue sur le scrotum des cierges, la vieillesse emporte les leçons de mathématique, le bonnet d'âne se branle en vrac sur des fragments de cristal, cristal du Pas-De6calais, surtout bouseux psychédéliques loin de la débilité du hachish congénital, chevaliers ensuite à dada sur un cheval à bascule de 1974, serviette presque lesbienne avec des moustaches à la Bismarck, une choucroute d'aujourd'hui dans une lumière martiale de fin du monde, rien ne bouge sur le mouvement des lombrics du giscardisme aigu, encore la mort qui gobe la ficelle du string royal, le string qui côtoie l'auréole des baisodromes alimentaires.
La pestilence des virgules, la bidoche exclusive, supraréelle, délictueuse et rock, viennent des larsens de friandise halal et un marteau de sons précaires, s'additionnent à cette tambouille ,un débris de mégalopole bleue et des résidus de peignes hirsutes, l'oeuf génital est fabriqué, la branlette ébranlée se dresse sur le monde, superbe et putride comme un suppositoire de guerre phallique, enfin, les alsaciennes disparaissent dans le soufflet brûlant des accordéons et l'homme taché de merde de phalène applaudit sa décomposition.

= commentaires =

Lapinchien

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Pute : 15
à mort
    le 28/05/2025 à 21:10:45
https://www.motsaleatoires.com/?fs=10&fs2=0&Submit=Nouveau+mot
Lapinchien

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Pute : 15
à mort
    le 28/05/2025 à 21:13:30
Ce texte est une tentative d'entrisme giscardien sur lazone.org
Magicien Pampers

yt
Pute : 10
Arrêtez    le 29/05/2025 à 09:22:03
Ce poète à Poitiers.
Lapinchien

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Pute : 15
à mort
    le 29/05/2025 à 09:25:04
Ouais, Charles Martel, jamais là quand on a besoin de lui.
    le 29/05/2025 à 12:13:58
Ce texte, ce site entier, confirment mes recherches en laboratoire: chacun fait caca à sa manière.
La science, la sapience avancent.
Magicien Pampers

yt
Pute : 10
Cependant,    le 29/05/2025 à 21:48:21
Les ceintures sekurit des tomobiles sont toujours les mêmes depuis au moins 1973. Même nylon noir tressé, même largeur, épaisseur, douceur au toucher, même lustre élégant et bi-ton, même système de fixation avec enrouleur. Je me demande si cette constante technologique, qui, a l’instar de certains requins n’évolue plus ( au sein d’un monde technologique en quête de raffinements techniques toujours plus performants et absurdes, de mon point de vue discutable) ne cache pas une signification profonde, voire, métaphysique ? Je vous laisse chier en réfléchissant à cette question primordiale.
Cuddle

fb
Pute : -3
    le 31/05/2025 à 13:00:19
N'est-ce pas une tentative de cadavre exquis ou d'écriture automatique ? Dans tous les cas, ça reste expérimental. J'aimerais savoir si l'auteur a vraiment réfléchi à une écriture particulière ou s'il a juste balancé des mots dans son petit panier. Numero 33 : voiture ! Numero 10 : branlette ! Bingo !
Lapinchien

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Pute : 15
à mort
    le 31/05/2025 à 13:09:23
J'ai rigolé comme un con à la lecture de ton commentaire.
Corinne

Pute : 2
    le 01/06/2025 à 14:53:34
En suivant vos conseils, j'ai réfléchi sur mon trône et suis arrivée à la même conclusion. Je pense qu'il y a un message métaphysique derrière ces mots.

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