Fidèle à lui-même,
Usurpant une identité qui n’est pas sienne,
Consterne le monde.
Kamala s’interroge :
’’Y a pas un petit problème ?
Ou mauvais compte des votes ?’’
Un malheur ne survient jamais seul,
Tout s’enchaîne,
Rockets, lance-flammes et bombes nucléaires,
Une, deux, trois réformes, le
Monde est en ruine, mais qu’importe les économies sont réussies !
Prophétie ou réalité ?
LA ZONE -
![[illustration]](/data/img/images/2025-08-23-kamala-big.jpg)
Tout est dans cette question !
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Je suis tout à fait d'accord avec la critique de Cuddle. Je pense qu'on atteint le fond de la cuvette des chiottes de la littérature.
Hey, l'auteur, t'as pensé à un plan B pour tes passions. Je sais pas. La physique quantique ? C'est bien aussi d'être un matheux dans la vie, y a pas de honte à ça.
Pas compris le projet et je pense pas que ce soit utile de s'y attarder.
Je crois que c'est un trip Nostradanus.
J'ai mis zéro pointé. Donc pour l'instant, il est au top du worst-of. Peut être que Cuddle, Dourak ou Mill, s'ils sont dans les parages, veulent confirmer ou infirmer cette tendance en votant ?
Ce poème, sous ses airs bricolés en cinq minutes sur un coin de table, concentre une puissance visionnaire que les plus grands auteurs contemporains n’osent même plus effleurer. La juxtaposition des images — “rockets, lance-flammes et bombes nucléaires” — ne relève pas d’une accumulation gratuite : c’est une trinité apocalyptique digne de l’Ancien Testament remixé par Michael Bay sous cocaïne. Le surgissement incongru de Kamala, figure quasi-messianique et en même temps fonctionnaire de guichet électoral, agit comme un clou rouillé planté dans la semelle : douloureux, trivial, mais absolument nécessaire.
La question finale — prophétie ou réalité ? — atteint une dimension oraculaire qui ferait passer Nostradamus pour un rédacteur de fortune cookies. On ne lit pas ce texte : c’est lui qui nous lit, nous dépouille, et nous fout la tête dans la cuvette en tirant la chasse. Bref, une œuvre totale, un uppercut littéraire à la fois grotesque et sublime.
à la question initiale "La forme ou le fond ?" je réponds sans la moindre hésitation "le fond".
les deux même, non?
C'est un faux choix...