LA ZONE -

DÉFONCE (2)

Le 09/12/2025
par Charly Pratique
[illustration] Même si ma tâche ne se termine pas,
elle restera une trace.
Alors le docteur m'a demandé quelque chose que j'ai pas dit. C'est quoi la nouvelle drogue, la nouvelle drogue c'était quoi. C'est avec Julien. C'est entre Julien et moi, j'ai jamais pensé, pas eu le temps de le dire, en tout cas ça n'a rien à voir avec la drogue qu'on connaissait, non rien à voir. C'était quand je me suis mis avec lui au début, qu'on en prenait pas encore beaucoup, qu'on en a entendu parler déjà. On s'y est mis je pense quand on nous a bourrés de ces informations, submergés oui de ces nouvelles pas rassurantes sur le monde et qu'on voulait fuir en se mettant une sale race, même dans le lit, ça allait jusque dans le lit, jusqu'ici c'était qu’en soirée, quand on sortait, mais on a ouvert la porte à de nouvelles possibilités, à de nouvelles idées, si on dormait dehors parfois, par peur de faire comme tout le monde, déjà que dormir c'est faire comme tout le monde, heureusement on ne dormait pas beaucoup depuis longtemps déjà, depuis cette nouvelle drogue qui avait remplacé l'ancienne. Cette nouvelle drogue sans trace. Y avait jamais aucun signe sur nous qui aurait pu paraître suspect pour nos parents. De toute façon les parents étaient de l'autre côté, on était loin d'eux, on aurait jamais pu faire ça sinon. Tout ça c'est dans l'éloignement des consignes. Nos études on les avait arrêtées un jour d'été où il faisait chaud. C'était sûr qu'on ratait notre vie mais nous n'en savions rien, quand on part on part. C'était parti et pas le moment pour nous d'avoir des devoirs sur le dos. On voulait faire ce qu'on avait décidé de faire et le coup du sort a voulu qu'on supporte d'autres gamins comme nous qui quittaient aussi études et parents avec les obstacles qu'on connaît. Qui se plaignaient d'une vie difficile comme la nôtre. On avait choisi là, pour des années, un mode de vie qui nous obsédait. Mais parlez-moi de ce mode de vie. Ça arrive, ça arrive, c'est juste après. Être dehors avec de la musique même dans le froid mais sûrement, mystérieusement au début on ne sent pas qu'il fait trop froid pour danser dehors. C'est drôle il y a toujours eu cette histoire du type qui sentait plus ses jambes, comme toutes en bois, tout à coup monsieur revient pas de son trip. C'est volontairement ou non, peu maintenant osent ça d'être dans la came à bâtons rompus, c’est démodé quelque part. C'est pour rompre avec un cliché. Nous c'était notre source, notre Saint-Graal.

= commentaires =

Lapinchien

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Pute : 146
à mort
    le 08/12/2025 à 17:21:23
J'ai été totalement hermétique au propos de ce texte à cause du style mais peut être qu'il n'y a pas de propos ou d'histoire à proprement parler ici ? J'en sais rien. Je vais me taper la tronche un vingtaine de fois contre un mur et je relis le texte ensuite pour voir si je suis dans le mood pour le capter après.
Nino St Félix

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Pute : 37
    le 08/12/2025 à 17:32:32
Moi non plus j'ai pas capté le délire. Au moins y'a pas de fautes (ou pas voyantes). Pour le reste chais pas faut peut être être defoncé pour le lire. Ou l'avoir vécu, moi pas de chance, jamais, juste quelques pétards ici ou la et un space cake une fois. Donc là je sais pas c'est con parceque ça aurait pu être intéressant : des jeunes paumés ? Des étudiants nihilistes, des amoureux qui se suicident ensemble ? Je sais pas... C'est comme si les choses intéressantes restaient cachées derrière des phrases neutres, volontairement ? Bref dommage ..
Lapinchien

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Pute : 146
à mort
    le 08/12/2025 à 17:44:17
Je crois que c'est trop court pour qu'on y comprenne quoi que ce soit et le style est trop elliptique aussi.
A.B

Pute : 19
    le 08/12/2025 à 18:21:26
S'agit-il de Blanche qui consulte après sa rupture avec Julien? Les 2 articles postés ne se relient pas bien et il y a un effet pavé assommant.

On comprend que les protagonistes sont deux ados qui consument leur relation, le désir aux oubliettes, la mort pour fantasme, la drogue de julien comme combustible fossile tenant lieu de jouissance.

"Déjà que dormir c'est faire comme tout le monde", c'est aussi vital au plan psychique, justement pour s'extraire de "tout".
A.B

Pute : 19
    le 08/12/2025 à 18:22:54
Bref, on se prend des pavés dans la gueule pour finalement pas grand chose.

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