Il y a des yeux qui ne mentent pas
Il y a ceux qui
dans le bois de l'hiver
craquèlent comme le verre
Il y a ceux qui
lors des tempêtes d'éclairs
attisent les brasiers du tonnerre
Il y a ceux qui
dès lors qu'ils aiment
les milliards d'étoiles
dans le fond du regard
illuminent et éclairent dans le noir
Mais les vôtres
les vôtres sont ceux qui
trompent la lumière
trompent les éclairs
trompent les rêves
Non les vôtres
sont remplis de rancœur
il n'y fait pas bon d'y vivre
dans l'obscurité perverse de votre cœur
Vos yeux construisent et détruisent
les barrières des maux
Ils n'ont aucun besoin
si ce n'est de regarder
un feu s'éteindre
sans se soucier de le rallumer
regarder
la bougie se noyer dans sa propre cire
Il y a des yeux qui ne mentent pas
Et il y a les vôtres
LA ZONE -
Eeh oui, encore... 22 ans, et je boude avec ma frustration des défaites relationnelles avec mon ex. Adolescent en colère, tromperie, enfin bref. Le tout enrobé d'encore un peu (trop) de sucrerie. Allant de métaphores sans queues et encore moins de têtes, aux comparaisons feignantes, j'espère que ce texte pourra faire ressortir vos meilleurs roasts. = ajouter un commentaire =
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= commentaires =
C'est intéressant. Intéressant, tout du moins si on imagine que les yeux, dont l'auteur parle, sont ceux de Saddam Hussein contemplant Bagdad en flammes depuis son palais.
Je sens que Lindsay S, une fois ses formalités de la Noël pliées, va prendre pas mal d'élan, une piste d’atterrissage d'élan, je dirais, avant de commenter cette pépite.
Voire de caribou car tu serais pas un peu Québécon sur les bords, Côme216 ? Bizarre ton terme "roaster", c'est pas de la parlotte de tabernacle à la noix ?
Ou alors il s'agit des yeux du zonard, pour d'avance répondre a la critique, ce qui serait a la fois génial (écrire la réponse a la critique qui critique la réponse a la critique, paie ta mise en abyme)
Ou complément foireux puisque symptomatique de l'écrivain qui se defend (ou s'excuse c'est kif kif) d'écrire... En écrivant sa défense (ou son excuse, toujours kif-kif).
Mais je vais pas plus loin car je capilotracte la, c'est peut être juste un poème griffoné sur un coin de classeur en contemplant la nuque de Chloé dans un amphithéâtre bondé en imaginant qu'un jour peut être elle tournera la tête.
Ou alors il s'agit des yeux du zonard, pour d'avance répondre a la critique, ce qui serait a la fois génial (écrire la réponse a la critique qui critique la réponse a la critique, paie ta mise en abyme)
Ou complément foireux puisque symptomatique de l'écrivain qui se defend (ou s'excuse c'est kif kif) d'écrire... En écrivant sa défense (ou son excuse, toujours kif-kif).
Mais je vais pas plus loin car je capilotracte la, c'est peut être juste un poème griffoné sur un coin de classeur en contemplant la nuque de Chloé dans un amphithéâtre bondé en imaginant qu'un jour peut être elle tournera la tête.
Double post. Kamoulox.
Gros bug surtout ! J'ai cliqué qu'une fois. Tu peux nettoyer mon caca ? Et ensuite prendre la Twingo et téléphoner a ta belle mère. Pour ma part je retourne au sauna et j'achète des balles de tennis.
Pourquoi accuser des yeux quand le problème, c’est l’angle.
Tu parles d’yeux
comme d’un lieu où te reconnaître
où vérifier
que tu existes encore
Mais aimer
ce n’est pas scruter le regard de l’autre
en quête d’un reflet fidèle
ce n’est pas demander à quelqu’un
de porter ta lumière
Tu empiles les images
pour masquer l’attente
feu, nuit, étoiles
beaucoup de décor
peu de chemin
Aimer
c’est regarder devant
pas surveiller derrière
Moi j’avançais
toi tu cherchais
si tu brillais encore
Mes yeux n’étaient pas froids
ils étaient occupés
Il y a des yeux qui ne mentent pas
et il y a ceux
qui exigent d’être crus
avant même d’aimer
22 ans, des yeux “qui trompent”, des éclairs qui s’éteignent… et un texte qui s’évertue à être poétique tout en coulant sous le poids de ses propres métaphores. Sublime autoparodie : sucré, confus, inutile.