LA ZONE -

Le doigt de Dieu

Le 22/02/2006
par Glaüx-le-Chouette
[illustration] LAPICIDE. Un bien joli mot. On le trouve inscrit sur cette plaque que feu mon ami, Jean Delesquif, avait cloué sur sa porte. Sur le beige fade du bois, il n’en reste qu’un rectangle moins fade et quatre trous piqués d’échardes. Cette étiquette, « lapicide », qu’il avait accolée à son nom, ne désignait pour lui qu’un état social, très inessentiel : il taillait des pierres tombales en marbre noir, y gravait pour des inconnus des épitaphes rehaussées d’or, et gagnait sa subsistance en les vendant, voilà tout.
Mais il ne voulait pas que le monde entende parler de lui davantage. Il y avait fort bien réussi. Resté célibataire, il ne mangeait jamais hors de chez lui, ne sortait que pour acheter ses pommes de terre, et chez les épiciers les moins francophones, où il se contentait lui-même d’un bonjour, d’un merci et au besoin d’un au revoir. D’amis, il avait moi, ce qui fait un. Des clients, plusieurs ; mais morts. Or il disait perdre son temps, à gagner ainsi sa vie en gravant des pierres. Car sa vie véritable, essentielle, était secrète, cloîtrée : il s’était voué à « l’Art ». Il sculptait.

C’était une vocation tardive : sa première était la chirurgie. Je l’avais connu à la Faculté ; je suis aujourd’hui médecin légiste, lui est mort sans le sou, mais il était de nous deux, à l’époque, de très loin le plus doué. En mystique ou en alchimiste de l’anatomie, lorsqu’il copiait ses planches ou dessinait ses écorchés, il avait la même exactitude dans les mouvements de sa main, la même pointe de fureur inspirée au creux de ses yeux, que lorsqu’il disséquait. Nous, profanes, simples carabins, nous taillions dans les cadavres comme dans la viande d’un étal de boucher. Mais lui, en prêtre ou en artiste, il posait avec tendresse ses yeux et ses mains sur ces corps nus, froids et sans nom, pour en faire en quelques traits de scalpel un homme, une femme. Au rouge profond du sang figé, il soulignait la courbe d’un sein, d’une lèvre, d’une paupière qui s’affaissait, et leur redonnait une signification, presque une vie. Même un cœur ou un foie, sous ses doigts, paraissait prêt à frémir encore.

Major, il avait pourtant renoncé. Il n’avait jamais prêté le serment d’Hippocrate. Cet abandon, qui m’avait paru — me paraît encore — un gâchis ridicule, il me l’avait expliqué autrefois, au cours de l’une de ces déclamations terribles et exaltées dont il était coutumier. Une noirceur terrible l’obsédait depuis toujours : celle du creux, du tube, qui habite tout corps humain. Celle de ce « milieu extérieur » menteur, replié dans son « milieu intérieur », le mystère de cette « lumière intestinale » à jamais ténébreuse. C’était pour la dévoiler, la connaître et s’en libérer qu’il avait voulu d’abord, avec passion, être chirurgien. Mais en passe d’y parvenir, après avoir pourtant mille fois déployé, désenglué, incisé tout au long, défait et lavé des tubes digestifs de la bouche à l’anus — après avoir parfois même, la nuit, sous la lumière crue des néons, étalé sur des mètres et des mètres leur honte, pâle, rosacée et ponctuée d’organes sombres, sur les carreaux blancs d’une salle de dissection déserte —, s’il avait abandonné, c’est qu’il sentait bien que jamais il ne se libèrerait ainsi de l’empire de la noirceur. L’été, il partit en Grèce. Or à Paros, il eut une sorte de révélation, devant un haut bloc de marbre blanc. Ce miracle lisse, veiné de lumière, dense et plein, contraire exact de la noirceur viscérale, serait son sauveur ! Il en ferait un homme de ce marbre. C’est ainsi que Jean Delesquif décida de devenir sculpteur.

Il transporta le bloc (j’ignore comment) depuis Paros jusqu’aux combles de l’immeuble exigu et insalubre de banlieue parisienne où il travailla et vécut durant sept ans, et où il est mort avant-hier. Dans sa chambre idéale d’artiste maudit, le mobilier n’a pas varié : le bloc au centre, une immense armoire de bois brut, une fenêtre, un drap noir pour rideau, une ampoule nue, une table, un réchaud rudimentaire, une chaise, un fauteuil effondré qui lui servait aussi de lit, et une commode bancale. Au sol, une épaisse poussière et des débris de marbre, de plus en plus nombreux et de plus en plus menus au fil du temps.

Ces débris, j’en vis un choir, un jour ! C’était la première année, peu après sa « révélation », lorsqu’il n’en était qu’à épanneler son bloc. Arrivant à l’improviste, je l’avais surpris se préparant à sculpter. Ce jour-là, il me permit de rester et de voir. Il ne porta qu’un seul coup.

Il avait fait une marque à la craie, mais n’avait ni notes ni ébauches. Il reprit ses mesures. Vérifia plusieurs fois. S’agita. Sembla insatisfait. Furieux, il effaça sa marque d’une main fébrile, pour la reposer, me sembla-t-il, exactement au même endroit. Il mesura encore, puis commença à tourner autour de son marbre en l’examinant d’un regard de braise. Il s’arrêta à nouveau face à sa marque, fixa intensément le point, longtemps, sans battre des paupières. Alors avec une extrême lenteur, réticent mais décidé, il retourna vers sa table, à reculons, sans quitter le point des yeux. Timide, presque maladroit, il y trouva ciseau et masse à tâtons. Il avança jusqu’à sa pierre, le regard tendu vers la marque de craie mais tête basse, tourné un peu de biais comme un enfant prêt à fuir. Il posa le métal contre l’endroit choisi entre tous. Sa main s’éleva comme Christ au calvaire, et retomba. L’éclat détaché vola longtemps ; puis avec un bruit sourd, il finit dans la poussière. Jean, lui, alla s’abattre au fond de son siège abominable, épuisé, en contemplant sa pierre un peu moins pierre désormais. Puis d’une voix blanche, il me pria de le laisser ; je m’en allais. Depuis, jamais je ne le revis sculpter.

Je sais pourtant qu’il œuvrait. D’année en année, il devint de plus en plus sauvage : mon seul moyen de le voir resta de monter jusque chez lui, de frapper à sa porte sous la plaque de « lapicide », et d’espérer qu’il veuille bien me voir. Le plus souvent, il entrouvrait sa porte et, avec tous les signes de la plus grande contrariété, me grommelait de l’attendre. Il refermait, me laissant sur le palier le temps qu’il se prépare ; puis nous nous en allions chez moi parler autour d’une tasse de thé chaud. Mais un jour, la quatrième année de son travail sur le marbre, il en fut tout autrement. Je montai, je frappai ; un épouvantable rugissement vaguement assimilable à « non » traversa la porte pour venir me frapper en pleine poitrine, et faillit bien me faire tomber à la renverse dans l’escalier. Immédiatement après, le bruit d’une masse lâchée au sol, puis quelque chose cliquète ; enfin un énorme claquement de bois, et la voix de Jean qui vocifère en se précipitant vers la porte : « Non ! Non ! N’entre pas ! Vas-t-en ! Reviens demain ! » Estomaqué et, oui, un peu vexé, je m’en retournai sans un mot. Le lendemain cependant je revins, à la même heure ; debout devant sa porte, Jean m’attendait, prêt, soigné, affable et gêné : méconnaissable. Nous allâmes déjeuner chez moi. Nos rapports retrouvèrent, le temps d’une après-midi, toute la chaleur d’autrefois. Au retour, je le raccompagnai jusqu’à sa porte. Lorsqu’il l’ouvrit, au passage, j’entrevis ce qu’était devenu le marbre. Je restai si frappé qu’il n’osa pas se défier de moi et me chasser comme la veille. Emu, avec les yeux baissés d’une vierge au soir des noces, il m’ouvrit grand sa porte et me dit « entre ».

La statue, dans le style des Apollon de la Grèce archaïque, avec de l’Hermès aussi, représentait un tout jeune homme, debout, noble et droit, athlétique et fragile à la fois, nu, la jambe droite en avant dans le geste de la marche. Sur le poli de ses poignets, l’arrondi des veines était si bien rendu que je n’osais même les effleurer, de peur de le blesser. Il souriait, mais avec une douceur presque triste, lèvres entrouvertes. Je me tournai vers Jean, qui allait et venait dans la pièce avec des gestes désordonnés. « Mais il est fini ! Il est magnifique ! Ta statue est parfaite ! », lui dis-je. Il s’arrêta net et me fixa, stupéfait. Je le crus touché ; j’ajoutai combien sa grâce lui donnait les apparences de la vie et combien le moindre détail était précisément reproduit. Devant son silence immobile, sans me forcer beaucoup, je me lançai dans une tirade exaltée sur l’âme qui habitait presque sa statue, en prodiguant ici et là des allusions aussi flatteuses que savantes au Golem, aux homunculi des alchimistes, au Souffle Divin et à Michel-Ange. Je conclus superbement sur un reproche feint de démesure prométhéenne, en posant affectueusement ma main sur son épaule.

En parlant ainsi, sans le savoir, j’avais scellé la fin de son respect et de son amitié pour moi. Son visage était passé de la surprise à un mépris glacé. Il me dit de m’asseoir. Il commença, d’une voix aigre, par prononcer ces mots : « Ça n’est pas une statue. Il sera homme de marbre. Et qui te parle d’âme. Je n’en suis qu’à la forme extérieure ! Et je n’ai pas fait le septième du chemin ». Recroquevillé au fond de son fauteuil, je n’osais plus bouger. Il tourna longtemps sans rien dire, de plus en plus en fureur. Puis soudain il s’accroupit et psalmodia d’indistinctes et absurdes prophéties sur l’Art, l’Œuvre fécondante et fécondée, un dieu Laïos, des poignards de marbre et de chair, les entrailles et le sang d’une mère-père, un artiste mâle et suicidé divinisé. Au summum de ces incantations, n’y comprenant rien et très effrayé par l’état mental de mon ami, je me levai, prêt à m’enfuir. Mon geste le sortit de sa transe ; il parut presque étonné de ma présence, me considéra longtemps, puis se leva lui aussi. Avec une fatigue et une tristesse immenses inscrites dans l’abandon de ses bras, dans son regard, dans toute sa chair, il me dit : « Ne reviens plus jamais ». J’ai obéi.

Il y a deux jours, un notaire me convoqua. Il m’apprit, d’abord, que Jean Delesquif était mort ; ensuite, que j’étais son exécuteur testamentaire. Beau privilège. Peu de volontés ; mais un héritage absent.

Jean demandait d’abord d’ôter la plaque de sa porte et, si minuscule soit-elle, d’en faire sa pierre tombale. « Si l’on se sert de ce testament, alors je n’aurais été que cela, lapicide », écrivait-il en guise d’explication. C’était économique, je fus zélé.

La deuxième clause exigea plus d’efforts, mais satisfit une curiosité vieille de plus de trois ans. Il voulait que je fasse « fondre ses instruments » pour les couler dans son cercueil. On ouvrit donc sa grande armoire, et je sus enfin ce qui, un jour, avait cliqueté. On trouva suspendus là des centaines d’outils métalliques invraisemblables, alignés les uns auprès des autres sur des crochets serrés. Poussière et toiles d’araignée couvraient les plus anciens et les plus grossiers, dans les rangées du haut. D’autres, aux bas étages, étaient tordus ou brisés. C’étaient des pointes de plus en plus fines et de plus en plus longues, des ciseaux de sculpteur miniatures aux formes inconnues, des lames courbes avec d’infimes variations d’axe et de longueur au fil des crochets et du temps. Avec ces objets, comme on put s’en rendre compte lorsqu’on brisa sa statue, Jean avait d’abord entrouvert les lèvres, puis séparé les dents par une fente insensible, creusé un palais aux courbes divines, modelé une langue telle que jamais langue humaine n’en caressa, traversé aussi l’espace intime entre gencives et joue, dents et lèvres ; il avait sculpté une bouche parfaite, d’année en année, une gorge parfaite, une glotte parfaite ; jusqu’au larynx, qui l’avait arrêté. A l’autre bout, un anus, un rectum parfaits, jusqu’au coude du colon. Le canal de la verge aussi était creusé sur deux décimètres. Il n’avait pu finir que les fosses nasales et les oreilles jusqu’au tympan. Ainsi son grand œuvre n’aura-t-il pas été, au fond, de faire un homme de pierre (et je compris alors comment il pouvait ne pas avoir fait le septième du chemin), mais de vouloir rendre son index infini. On fondit donc, comme il l’avait exigé, les outils de sa démesure.

Une troisième clause enfin révéla ce que Jean Delesquif avait de plus malsain. Il demandait que sa statue soit brisée puis pulvérisée, « que le sable soit dans le cercueil, et le cadavre dans le sable ». Ce qui d’abord me parut n’être qu’un caprice enfantin reçut un éclairage tout autre lorsque mon collègue chargé de l’autopsie m’eut confié le détail de ses découvertes. Le rapport de police portait que « le susdit, désespéré, s’était jeté sur son œuvre contondante ». J’avais dès lors imaginé un noble suicide d’artiste, un atroce accès de lucidité qui lui aurait fait voir l’absurdité de ses efforts, et je le voyais se briser le front contre un sourire de marbre. A tort : la mort était presque assurément accidentelle, et le choc n’avait pas eu lieu de tête à tête. Des années d’une vie sans hygiène, une alimentation déplorable et, comme cause ponctuelle, une indigestion causée par les pommes de terre mal cuites retrouvées dans son estomac, avaient provoqué chez Jean Delesquif un grave état fiévreux, sûrement accompagné d’hallucinations qui pouvaient expliquer les diverses ecchymoses constatées dans la région du bassin et des parties intimes ; mais certaines contusions étaient anciennes. L’état fiévreux avait également causé une crise de violence, et les inspecteurs avaient relevé diverses destructions dans la pièce, en particulier des impacts dans le plâtre des murs, créés par des débris de marbre projetés à grands coups de pieds — comme l’indiquait l’état des orteils de Jean Delesquif. Enfin, la police avait signalé une longue trace de glissade dans la poussière du plancher, prolongée vers l’arrière par la marque qu’un débris plus gros que les autres, sur lequel on aurait marché, avait laissé en roulant. L’alignement constaté entre cette trace, la statue et le cadavre laissait à penser que la glissade était cause du choc de Jean Delesquif contre le marbre. Il était ainsi allé s’empaler le visage, par la bouche, sur la verge de son homme de marbre ; qui ne l’aurait pas tué, s’il ne l’avait sculptée en érection. Le sable, alors ? Consolation post mortem de n’avoir pu, dans tous les sens du terme, pénétrer sa statue.

Et me voici devant sa tombe, sa plaque entre les mains. Le cercueil a été mis en terre, la terre pauvre du pays, mêlée de pierres poudreuses que fend la pelle, la terre brun pâle que couvre mal le gravier des allées. Autour du rectangle étroit couleur de sable et de bois, creusé dans le gris des graviers, nous sommes peu : un prêtre, quatre porteurs en noir, hérissés d’avoir eu à se charger d’une bière si lourde, et moi-même. Le fer tranche, à intervalles irréguliers, un silence imparfait souillé par mille bruits — crissements, reniflements étouffés, chuintement de crêpe autour des autres tombes, mille bruits irritants comme des courants d’air. Raide comme le destin, dans les mains du fossoyeur prosterné sur son tas, la pelle coupe sèchement la glaise, à laquelle Jean Delesquif, lapicide, s’en retourne, sans avoir changé ni la face, ni les entrailles du monde.

= commentaires =

Simili

Pute : 0
    le 23/02/2006 à 01:08:16
Ca me fait mal de le dire, mais j'aime bien.
Le coup de l'empalement est un savnt mélange d'obscéne et de risible.

Putain, je pourrais écrire à télérama avec des phrases comme ca.
    le 23/02/2006 à 01:56:02
BONUS DVD

La daube à laquelle vous avez échappé de justesse, insérée naguère au premier tiers du texte, et que j'ai conservée dans le formol après extraction au scalpel rouillé.

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[feuillet n°2 d’un document non identifié, écrit de la main du défunt et trouvé sous le pied de son armoire. Le premier feuillet est perdu. Le papier est très vieilli ; l’écriture est nette et sans ratures, sans reprises ni corrections.]



Posée la marque noire sur le blanc vierge encore, existe soudain la direction. Je la vois ordre, de vide qu’elle fut. La marque, non pas signe, non pas flèche, mais par son caractère, ordonne ci et là, en, verso ; puis elle mesure ! quadrille un désert libre jusqu’alors : fait du blanc tant de blanc. Puis, le blanc lui-même, elle le quantifie. Et la page, elle la pèse. Ici noir, là blanc ; entre, gris, et tant gris, et tant de fibres pures et tant d’autres imbibées et le poids des pigments crée aussi la matière… Non pas soudain : plus lourd veut dire plus long, la courbe plus lourde que la droite nette, le plus noir plus longtemps caressé, plus longtemps imbibé. Voici le temps . Ainsi de suite.

A coup sûr, la droite moins riche que la courbe, la courbe plus sensuelle. Voici la chair.

L’Œuvre suprême une fois révélée ordonnerait le monde comme cette marque la page. Tout ce qui la verrait serait sien, selon elle. Elle serait naissance, et mort. Et l’artiste lui-même l’aurait précédée en l’ordre du temps ; il la suivrait pourtant comme sa conséquence dans son nouvel univers.

Et je serai l’Alpha ; et je serai l’Oméga.




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héhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhé
héhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhé




Commentaire édité par Glaüx-le-Chouette.

Commentaire édité par nihil.
Simili

Pute : 0
    le 23/02/2006 à 02:11:28
On se croirait sur les cahiers noirs.
LH
    le 23/02/2006 à 13:45:52
Putain tu l'as péché ou ton bonus ?

Allez avoue que tu l'as improvisé.


Mais avoue !





PUTAIN TU VAS AVOUER ????
    le 23/02/2006 à 13:57:07
J'avais aussi un titre bonus DVD, c'était Akaiô.
nihil

Pute : 1
void
    le 23/02/2006 à 18:07:28
Chouette texte. On sent bien la fascination teintée d'envie de Glaüx pour les artistes maudits. Oui mais n'est pas maudit qui veut mon petit vieux, c'est un club privé sans invitation, si t'as des baskets tu rentres pas, et encore moins si t'es à moitié chauve avec des lunettes.
En tous cas ton sculpteur c'est l'archétype, sans être trop caricatural (un peu quand même, on le voit bien se prendre la tête à deux mains devant son oeuvre inachevée et on a bien envie de lui tendre un fouet pour se flageller d'être si bassement humain, ce pauvre con). Visionnaire, exalté, associal...
J'aime bien ce principe de sculpture totale, même si c'est quand même pas un principe à même de rendre fou un artiste, enfin j'en sais rien. Faudrait essayer avec de la pate à modeler chaude, là y aurait moyen de devenir fou.
En tous cas c'est très bien écrit et ça se lit tout seul. Ca a pas la trempe de textes comme "on raconte", donc je dirais pas que c'est ton meilleur texte, mais c'est beaucoup plus accessible, plus divertissant sans être merdique ou bassement démago.
Abbé Pierre

Pute : 1
    le 23/02/2006 à 18:23:17
Voilà. Je regarde le résumé. Pouf, je me dis, voilà un truc neuf qui va me faire du bien *se touche*.
Et bah non. Je l'avais déjà lu ce putain de texte. *se touche plus*
Je suis frustré. Et je te signale de l'arrivée imminente d'un tracteur à côté de la Xsara de LaHyenne.
    le 23/02/2006 à 18:25:44
Pas de problème, y a de la place.
En tout cas t'avais pas vu la super photo de mon pote Kroïsos.
Malax

Pute : 0
    le 23/02/2006 à 18:41:05
Chaipa si je suis le seul à me demander ça, mais s'il était pas mort, comment il aurait fait pour faire l'intérieur du bide de la statue; et même, comment il a fait pour sculpter le colon ? à moins que la statue ait les fesses bien écartées et l'anus pas mal dilaté.
    le 23/02/2006 à 18:44:01
Toi, tu me donnes envie d'arrêter d'écrire tout de suite, là.
Malax

Pute : 0
    le 23/02/2006 à 18:56:27
Meuh nan, j'ai sincèrement bien aimé, c'est juste ce petit détail qui me turlupinait turilipinpon.
Abbé Pierre

Pute : 1
    le 23/02/2006 à 19:09:27
J'essaye sincèrement de me souvenir mais, Malax, une question me taraude les genoux (que Kroïsos a bizarres d'ailleurs, on dirait des encoches comme sur les arcs, ou une bouche de poisson clown, ou un cul inversé), t'es qui?

Glaüx, ton pote a les pieds palmés, il t'a menti, c'est un putain de canard diarrhétique apparemment (aux traits du visage).

Ca me fait penser à une super blague du pyjama de l'an 2000. C'est Mamie qui va voir ses petits enfants, pour leur souhaiter bonne nuit. Elle rentre dans la chambre de son petit fils et elle le voit à poil dans le pieu. Alors, elle lui dit "mais, qu'est ce que tu fais tout nu?" "mais, mamie, c'est le pyjama de l'an 2000". Et la grand mère s'en va, intriguée, et rentre dans la chambre de sa petite fille, toute nue aussi dans son lit: "mais, qu'est ce que tu fais toute nue?" "mais, mamie, c'est le pyjama de l'an 2000". Mamie va dans sa chambre et puis se met à poil aussi, se disant qu'elle avait le droit de tester l'effet. Son mari rentre et lui dit: "ben chérie, qu'est ce que tu fous à poil?" "c'est le pyjama de l'an 2000", et son mari lui répond "t'aurais pu le repasser avant de le mettre".

Et bienvenue!
nihil

Pute : 1
void
    le 23/02/2006 à 19:14:25
Poser des blagues de merde sur ce chef d'oeuvre, quel vandale de merde. Tu voudrais pas dire ce que tu penses de... euh... laisse tomber.
Malax

Pute : 0
    le 23/02/2006 à 19:26:46
Hum... Comment expliquer à ce cher Abbé qu'il lui est totalement impossible de connaitre toutes les personnes étant sur le web, ni de savoir d'où elles viennent ?

Sinon, moi ? bah j'passais par là c'est tout.
Et je me suis dit que vous aviez l'air chanmés; alors je lisais vos textes dans l'ombre tel... bah tel une ombre et je vous observais tout en me branlant sur vos écrits tellement que j'aime bien le genre.
access.log
    le 23/02/2006 à 22:18:06
Ha bon ! C'était toi ?
Womble

Pute : 0
    le 23/02/2006 à 22:28:57
Je n'appellerai pas encore ça un chef d'oeuvre.
Il est bien, vraiment très bien, mais j'ai l'impression d'avoir lu des textes meilleures de la part de Glaüx, mais celui-ci à le mérite d'avoir son équilibre, il se suffit à lui-même.

Et d'ailleurs, c'est bien, ça me donne envie de m'enfermer dans mes chiottes pour y sculpter la merde parfaite du bout de mon rectum.

commentaire édité par Womble le 2006-2-23 22:29:59
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 23/02/2006 à 22:40:19
C'était la journée de la Grèce sur la Zone, de minuit à minuit. Vous pouvez encore lâcher tous vos sonnets en rapport avec le thème dans les commentaires de ce texte avant minuit, heure de Delphes. Passé ce délais, nous tirerons impitoyablement la chasse.

Le texte. Bellement écrit. Certains pourraient trouver ça maniéré par endroit, mais ça correspond inévitablement au thème de l'artiste vaniteux et aux deux personnages. Oraison funèbre de fin de texte à relire avec les accents pathétiques d'une Sarah Bernard. Et derrière tout cela, cette magnifique et très édifiante morale : tel est pris par devant qui croyait prendre par derrière. C'est sans appel.
Abbé Pierre

Pute : 1
    le 23/02/2006 à 23:00:07
Aujourd'hui m'a t'on dit, la journée de la graisse
A travers des écrits, en travers de tes fesses
Le lard dégoulinant, plein d'Ÿ asservis
Qui caressent ma couenne et me font des guilis.

Tralalaïboum.
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 23/02/2006 à 23:01:49
Veuillez poster vos sonnets en une seule fois, merci, on n'est pas dans le forum ici.
Abbé Pierre

Pute : 1
    le 23/02/2006 à 23:03:54
Tu crois vraiment que je n'ai que ça à faire de mon temps, de chier un sonnet complet d'un coup, tout bien formé d'alexandrins?

La recherche d'une réponse pertinente n'amènera qu'un: oui.
Ange Verhell

Pute : 0
diarrhée traitée au kaolin    le 24/02/2006 à 13:22:00
eh bien l'idée de créer une statue avec des intestins pour lui faire avoir la diarrhée et mieux l'enculer grâce à ça, c'est pas trop mal, mais après avoir tenu jusqu'au bout pour savoir la fin (c'est déjà ça!) on se demande si on va être constipé ou avoir mal au ventre (pas de rire).
Ceci dit j'ai pu déceler quelques bonnes lignes perdues dans ce fatra de prose adolescente et je me dis que je continuerai à lire tes bouses en espérant y trouver la perle que t'aurais pas pu garder à cause (ou grâce à) de la chiasse.
Je me permets de relever quelques anomalies descriptives qui (me) semblent déplacées: "beige fade du bois" c'est une porte de chiote? Tu veux faire chier déjà avant de parler des intestins ?
"scellé la fin de son respect"..; ??
"héritage absent"
...etc.

tu m'expliques pour le "septième", je trouve pas le sens caché pace que jsuis pas culturé

c'est sûrement une erreur d'inattention, mais il y a toujours une virgule avant le "mais"... jamais de virgule avant "et"...
Le texte n'arrive pas à ressembler à la sculpture en jpeg, dommage, on aimerait bien, on attendra le prochain . T'arrives pas plus que le reste à faire passer la manie obsessionnelle du sculpteur , beaucoup trop de mots mal choisis pour éclairer la lumière intestinale du lecteur.
Quand on use trop de -ant ça devient "chiant", à la fin on n'arrive pas à se sortir de cette merde fade dont le titre pourrait être "Lapisside".
Enfin c'est un avis, hein?
et le passage sorti du formol, alors là c'est dur, t'as bien fait de le tuer au scalpel rouillé... Il faudrait que je te rappelle la formule pour calculer la lisibilité d'un texte (si tu la veux).
enchanté de faire ta connaissance.
    le 24/02/2006 à 13:36:05
Ange Verhell, tu es aigri, c'est mal.
Dourak Smerdiakov

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Pute : 0
ma non troppo
    le 24/02/2006 à 13:55:32
Journée de l'agress. Déchirons-nous tous la gueule. Bienvenue à tous les fils de putes. C'est pas comme si on était entre gens civilisés, délicats et attentionnés. Adolescent(e)s en rut et pervers polymorphes scatophiles, allez quand même vous faire foutre ailleurs.
Malax

Pute : 0
    le 24/02/2006 à 19:33:10
Il est juste un peu rancunier, c'est tout; cela dit il n'a pas réussi a faire un com aussi long que le tien glo.
Lemon A

Pute : 1
    le 24/02/2006 à 23:57:26
Salut les p'tits pédés !

Donc sur la zone on critique les textes c'est bien ça ? Ouais ouais ouais...

Et quand un gars a pas compris le truc on peut se lacher sur sa gueule ?
dwarf
    le 25/02/2006 à 01:19:22
Et depuis quand on demande la permission pour se lâcher, salope?
Aelez

Pute : 1
    le 25/02/2006 à 10:23:53
Bordel, tout ce que cite Ange Verhell en chiant dessus c'est ce que moi j'ai apprécié dans le texte. C'est lui/elle (rayer la mention inutile, désolée, je n'étais pas là pour suivre la dernière opération overlord-nouveaux auteurs qui a apparement eu lieu récement) ou c'est moi?

Donc, j'ai aimé:
-Le travail sur les couleurs, ou plutôt l'absence de couleurs, dans le quatrième paragraphe. Mention pour la "lumière crue des néons", les tubes digestifs "pâles", et le carrelage blanc opposés à "la noirceur". Bien aussi, le lien qui se fait naturellement avec la blancheur du marbre.
Bémol cependant: les trop nombreuses occurences du terme "noirceur" (3fois dans le paragraphe),justement, terme qui n'est pas forcément bien choisit de surcroît. Le pire: la "noirceur terrible" du début. On a l'impression que tu l'as posé là à défaut d'avoir trouvé le bon mot, à celà tu ajoutes le fait que son qualificatif est déjà employé a la ligne précédente, bref, ça m'est resté en travers de la gorge. Par folichon non plus "l'empire de la noirceur". Finalement c'est juste que ça craint comme mot noirceur, c'est moche c'est fade ça tape pas assez (j'aime bien quand ça tape).

-Contrairement à Ange machin je trouve ça plutôt bien documenté, le septième paragraphe où le narrateur regarde delesquif sculpter m'a particulièrement plu (ça s'écrit comment plu?) : le vocabulaire attendu est là (ciseau craie masse etc.), la description de la démarche et du geste du sculteur est bonne.

-La dégradation de l'admiration du narrateur pour son ami est superbement rendue. On sent le hiatus grandissant entre ses sentiments pour feu delesquif et ceux qu'il avait éprouvé sept ans plus tôt, mais c'est remarquablement fluide. Ca passe du culte que le "profane", le "simple carabin" voue au prêtre-artiste, à une aversion cynique ("j’étais son exécuteur testamentaire. Beau privilège", emploi de l'impersonnel "on" dans tout le treizième paragraphe) sans que jamais rien ne vienne imcommoder la narration. Bravo, joli style.

-les phrases chiadées du genre "soudain il s’accroupit et psalmodia d’indistinctes et absurdes prophéties", ça sert à rien, certes, mais à l'oreille ça tape trop.

J'ai moins aimé:
-l'avant dernier paragraphe, je le trouve un peu confus. L'avis du narrateur sur la mort de delesquif est bien rendu, on comprend son point de vue sans que t'ai eu à faire dans le trash, ça c'est bien. Mais toute la première partie est plutôt confuse. Bon ok c'est peut etre fait exprès, je sais pas.

Je t'aurais cogné pour ça:
-Le coup du "tête basse, tourné un peu de biais comme un enfant prêt à fuir". Enfoiré, va. C'est pas un texte pour les gosses, celui là n'a rien à foutre là dedans. Le cliché de l'artiste-un-peu-autiste-aussi-sur-les-bords-qui-a-gardé-son-âme-d'enfant, ça me débecte. Il revient à la fin en plus dans le "caprice enfantin". C'est domage, parce que ceci mis à part, ton texte échappait aux stéréotypes du genre. Bien que ce ne soit pas vraiment le côté stéréotypé qui me gêne, parce que la comparaison avec la vierge passe bien dans le paragraphe suivant ("avec les yeux baissés d’une vierge au soir des noces"), c'est vraiment la gamin, ça pourrit l'atmosphère du texte, un enfant c'est inartistique, c'est irreligieux, bref ça n'a rien à foutre là dedans.

Fin


commentaire édité par Aelez le 2006-2-25 10:27:10
Ange Verhell

Pute : 0
    le 25/02/2006 à 11:03:07
Oh là là, je croyais qu'on pouvait faire du second degré...
nihil

Pute : 1
void
    le 25/02/2006 à 11:04:45
Putain mais t'es complètement québecon toi ou quoi ? Jamais vu un abruti pareil.
    le 25/02/2006 à 11:57:51
- Ouh ah ouh "l'empire de la noirceur" mais j'avais même pas fait gaffe que sorti du contexte ça faisait aussi naze. REJOINS-MOI DU CÔTE OBSCUR DE L'EMPIRE DE LA NOIRCEUR JEAN ! Bon, c'était "l'empire de" au sens de "la domination de", mais peu importe, c'est effectivement malvenu.
Le nombre de mots signifiant les ténèbres, l'obscurité, le noir, la noirceur, est maigre en français, si on le compare à celui désignant la lumière et les formes qu'elle adopte. C'est très chiant, quand on n'a pas envie de décrire le paradis céleste. Et c'est vrai que j'ai été gêné et que "noirceur" m'est revenu dans les doigts plusieurs fois. En fait, j'aimais le double sens physique et moral, aussi.

- ta note sur les phrases chiadées me rappelle que j'aurais un autre passage bonus sur les prophéties exaltées, haha. Craignez.

- la confusion du paragraphe de description, c'est à imputer tout simplement à un gros souci de clarté récurrent, que j'ai dès qu'il faut raconter des événements comme en rapport. Je ferais un super mauvais flic. C'est pas fait exprès du tout, j'ai travaillé pour que ce soit le moins incompréhensible possible et décrire ce que j'avais en tête, mais j'y arrive pas.

- C'est promis, on parle plus d'enfants. Promis. Pas d'enfants. D'accord. Pas taper.



Notule historique : le copain Kroïsos était le coup parfait. Pété de thunes, de la plus grande famille aristocratique de l'Athènes archaïque, 16 à 18 ans on sait pas exactement, athlétique, forcément, propre et cultivé, forcément, et, et, et, mort au combat avant ses 20 ans. Veuve pétée de thunes dans les milieux d'élite avec plein de connaissances artistes et philosophes et diplomates à 16 ou 17 ans, étant donné l'âge du mariage à l'époque.
Cette note de papy Glo était gratuite.
Malax

Pute : 0
    le 25/02/2006 à 12:09:38
T'es un putain d'incompris.
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 25/02/2006 à 13:15:18
j'ai suivi le même type de construction sur Survivance (http://zone.apinc.org/article.php?id=530). Les deux potes, dont un qui narre la fin de vie de son copain avec qui il s'entandait bien puis qui un jour pète un cable et s'isole pour s'enfermer dans son art et puis qu'un jour toute l'etendue de la folie de l'artiste explose à la gueule du lecteur. C'est une construction classique j'imagine.(cf. the shining) Là c'est particulièrement bien écrit avec plein de references et de descriptions, choses que je suis infichu de faire. D'ailleurs j'ai cru que "Lapicide" etait un terme choisi expres pour dire, "LC , je te lapide la gueule"... je suis parano c'est mal, je suis parano, c'est mal...

Sinon je trouve Jean Delesquif vraiment tres con, il aurait du commencer son docteur maboul en sculptant les organes, puis le squelette dans lequel il les aurait foutu, pour finalement finir par l'aspect exterieur , chose qui le fait tripper le moins, en mako moulage... çà aurait ete plus simple à faire et il aurait pas passé des années à construire des outils à la con pour creuser des trucs en dedans de sa statue... ou sinon, il aurait du faire une statue creuse et faire des organes pliables, un peu en s'inspirant des techniques des connards qui font des maquettes de bateaux qu'ils foutent dans des bouteilles. Il aurait pu mettre de l'alcool dedans et faire comme pour ces grenouilles qu'on fait secher et qu'on glisse dans les bouteilles de liqueurs de cretins des alpages et qui regonflent apres en dedans. En prenant des vrais organes... les siens par exemple. Enfin il aurait du reflechir avant d'agir, ce Delesquif , salopard de bricoleur du dimanche.

Autre difference par rapport au Josh de Survivance, ici Jean foire total son oeuvre et clamse dans une scene anthologique digne d'une collision improbable entre Lelsie Nielsen et un passage de Lost Highway de David Lynch. C'est bien çà evite d'avoir recours au paranormal et voir un jour son idee exploitee à moitié dans un navet passant sur la chaine Sci Fi.

Globalement, c'est chouette
nihil

Pute : 1
void
    le 25/02/2006 à 16:18:59
D'accord avec Lapinchien sur le rapport avec Survivance. j'ai lu le doigt de Dieu y a un paquet de temps, à une époque où Glaüx débarquait tout juste et je lui avait conseillé la lecture de Survivance en commentaire de son texte...
    le 25/02/2006 à 16:57:57
J'ai fini par le lire, Survivance.

http://zone.apinc.org/article.php?id=530


C'est très surprenant de trouver une telle proximité, j'en ai aimé d'autant plus. Et je vais pas répéter mon pavé que j'ai mis là-bas, j'ai la flemme.


Sur la méthode, déconnade mise à part, si on réfléchit bien, le creusement progressif est la seule méthode viable, étant donné que la peau ne montre aucune couture, et les organes entre eux non plus, ce qui dans une théorie créationniste qui se respecte tendrait à prouver que Dieu, les mains dans la glaise, a tout fait en un seul élément, modelé simplement. Et puis merde, si on fait un homme-grenouille-dans-la-gnôle, même si l'idée me plait énormément, ben j'en fais quoi, de mon super titre qui tue la mort avec jeu de mots grosses têtes incorporé et arrière-plan mysticointellomerdeux qui déchire. Et c'est quan même le meilleur du texte, ce titre.
Notons quand même qu'il était pas rentré, le Delesquif, parce que même s'il avait réussi à faire se rejoindre les deux bouts du tube et à tout fignoler des autres systèmes externes, il aurait encore eu le système veineux, puis le système lymphatique, à faire. Et là bon courage, un passage par les capillaires de l'intestin grêle, voire du colon, semble une bonne solution, étant donné la place et le diamètre admirable de ces capillaires-là, mais bonne chance quand même pour la confection des outils.
Nounourz

Pute : 1
    le 28/02/2006 à 03:46:31
C'est vraiment bien, bien écrit.
On s'intéresse à l'histoire, celle-ci est bien menée, rien à dire.
Lahyenne

Pute : 0
    le 28/02/2006 à 13:11:56
Tiens, au fait...


Vous ne trouvez pas que Bernard Werber a progressé ?
Par rapport au thanatonautes, il y a eu une sacrée avancé !
    le 28/02/2006 à 13:18:40
JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER JE NE SUIS PAS BERNARD WERBER

J'ai la voix beaucoup plus grave que lui.
Lahyenne

Pute : 0
    le 28/02/2006 à 13:44:42
"avec les yeux baissés d’une vierge au soir des noces".


Tu ES Bernard Werber.
Winteria

Pute : 0
    le 27/10/2006 à 15:01:49
Y'a un petit côté "Ruines circulaires" que j'aime bien, et puis le style est bon.

Donc j'aime bien.
Astarté

Pute : 0
    le 27/10/2006 à 19:24:22
Ah ouais c'est vraiment un très bon moment de lecture. Rien à ajouter...Ah ouais
Narak

Pute : 2
    le 29/10/2006 à 18:33:10
Le titre de ce texte me fait fantasmer, je tenais à le dire.

Commentaire édité par Narak.
nihil

Pute : 1
void
    le 29/10/2006 à 19:15:01
C'est une chouette idée de remix ça : le doigt de Dieu DTC
    le 30/10/2006 à 20:47:25
La prochaine fois que je mettrai un jeu de mots dans un titre, je mettrai un smiley qui cligne de l'oeil à la fin, juste pour Narak. Qu'il passe pas un an à capter, quoi.
Narak

Pute : 2
    le 31/10/2006 à 11:14:03
C'est simplement le temps qu'il me faut pour commencer à prêter un tant soi peu d'attention à tes oeuvres, Glocre.
Mill

site lien fb
Pute : 1
    le 08/02/2007 à 10:17:09
Je me suis fait un peu chier. Quelques passages m'ont un peu réveillé mais le style m'a paru trop lourd, dans l'ensemble, pour que ça décolle vraiment.
evariste galeux
    le 10/12/2007 à 07:26:34
Je trouve le garçon déconcertant, après avoir sillonné un peu l'univers intra-Zonaire de Glaüx je trouve ici un texte fort intéressant et même agréable, ça sent les tripes. Pour tout dire j'ai lu deux trois textes qui m'ont fait rire ou non et pour lesquels j'ai ressenti une certaine gène. Une sorte d'impression que l'auteur balance du gras pour ne pas que l'on touche à ses viscères. Cet écrit lui à un odeur de lièvre à la royale, la merde est parfumée avec du bon vin et par merde je n'entends rien de mal.
On se foutra sans doute d'un commentaire aussi mal écrit que celui ci et sans aucun fond critique.
Putain de merde, je viens d'achever ma seconde nuit blanche de suite, il va falloir que je me couche.
Bon et puis si je fais des phrases courtes sans lien entre elles, ce doit être une manière inconsciente (je ne crois pas à cette merde psy)de vous préparer à mes deux premiers textes qui me sont venus comme une envie de gerber.
-Ta gueule evariste !
-Ok, je la ferme...
-Ta gueule merde !
-...
-Bon chien.
evariste galeux
    le 10/12/2007 à 07:31:43
merde=tripes=ce qui me fait plaisir (ce que j'ai voulu exprimer ici)

autrement :

merde=merde=cacax1000=mollesse=inertie=paris-plage=sarkozy=dora l'exploratrice=tinky winky parce que hors plateau il est exécrable avec Pô=moi quand je ne ferme pas ma gueule
nihil

Pute : 1
void
    le 10/12/2007 à 10:29:31
Eh ben voilà, le chien de Dourak est revenu. Et en plus il a appris à taper sur un clavier.
    le 10/12/2007 à 12:12:47
Il y a incontestablement (du moins pour moi) une gène et un déséquilibre à assumer pleinement, et revendiquer, sa nature de bout de chair dégueulasse, et à être aspiré dans le même temps par les idéaux et le ciel youkaïdi zoulibô des perfections. Pas la peine que je m'étende, c'est vieux comme la pensée et c'est pas moi qui vais renouveler la chose. A titre de référence de mecs vachements plus fort que moi là-dessus, bah Platon, et dans un registre tout à fait plus zonard, le personnage de Grégoire dans Paradis de tristesse, d'Olivier Py (qu'il faut lire).

Mais il y a aussi hésitation, du côté où je m'assume comme bout de viande, entre les deux attitudes les plus probables devant une viscère qui peut paraître aussi bien essentielle que simplement nécessaire et secondaire, selon les moments, et aussi bien source d'exaltation que de dégoût : le rire et la fascination.

Alors oui, là, dans ce texte, le narrateur (et moi-même, faut pas mentir)est fasciné, et propre. Au contraire d'autres textes (beaucoup plus faciles, infiniment faciles) Je tente de faire des statues avec mon caca. D'autres fois, je dessine des bites avec sur les murs de la Zone. On s'occupe comme on peut avec ce qu'on a. Et puis ça fait rigoler les gens.

Et ça me fait plaisir qu'on remarque cette différence bordel.


Et puisqu'on parle de Dourak, ce que j'aime dans ses textes, c'est que lui, il dessine des bites avec son caca, mais dans la dignité la plus érémitique. Ce qui me laisse pantois et béant du cul, à chaque lecture.
    le 10/12/2007 à 12:14:54
Ce dont une âme peu charitable pourrait tirer que par opposition, nous sommes tous de petits cénobites.


Fi des médisants.
    le 19/02/2017 à 11:45:06
Je fais remonter le Glaüx.
Muscadet

site blog fb
Pute : 0
    le 19/02/2017 à 17:48:42
Bonne pioche.

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