Face aux monstruosités pieuses, alliages de minerais statuaires, baterent les premières heures de règne d'un empire maudit; la où, au même rythme que toutes celles qui allaient suivre, naquit l'Imitateur Aztèque.
L'être voué au destin le plus prodigieux en ce monde dicté sous l'éphémère renouvellement, le promeneur se jouant les cycles, celui à la connaissance de l'éternité des saisons, l'homme au nom aussi profondément ancrés dans le culte divin que craint des fidèles.
Celui que tous aimèrent, méprisent et trahiront.
Lamproie des profondeurs marines et Caméléon aux ramages infinis, dont l'union sous l'Étoile charade, amante des créatures du néant, mère des peurs, Gloire a celui que vous eûmes engendré, en son sang est la bénédiction accordée par la voûte céleste; Notre paix avec les engeances du monde inférieur.
Imitateur Aztèque, aux exploits innombrables, tu te transforma en hutte, en aigle, en montagne, en reflets afin de nous protéger face aux dieux cruels en te faisant lave aux formes multiples dont les cendres aveuglent les impurs, daigne accepter nos vains sacrifices en ton honneur.
Imitateur Azthèque, souverain possesseur de la Parole De Verre, pleine de sagesse, guide nos souverains a travers les sinistres dédales de leurs faiblesses de chair et d'âme. Puisse-tu encore libérer de ton ventre le halo de lumière chaude et humide, lac de pureté vierge de toute vie ou se baignent les vertueux et les sacrifiés.
Imitateur aztèque rayonnant au-dessus des mers de l'aurore et du crépuscule que tu traversa pour nous ramener le sceptre de liberté conçu dans l'infinie gloire des anges héroïnes au sang d'éther, tes serviteurs et créateurs.
En ce sceptre froid est le tonnerre, le feu, le métal, la vie et la mort.
Imitateur aztèque, que le symbole de ta volonté nous transcende! L'espoir de pouvoir supplier l'expression de ta joie nous anime tous, tes lunes sont plus belles que celles de la divine nef, tes eaux plus profondes et tourmentées que celle de ta lamproie génitrice. O toi, animateur de l'inerte, éclaireur de l'obscurité, tu as pu poser une fenêtre sur la boite de pandore, où observer nos destins est devenu sacerdoce des fidèles. L'espoir de pouvoir supplier les manifestations de ta haine nous anime plus encore. Héros des temps révolus, choisis jadis par le sceptre, acceptez-moi dans le monde intérieur.
Imitateur Aztèque
En ton ventre est chaleur, lumière, pouvoir et beauté éternelle.
Pardonne moi d’aspirer à ce que la nature peut m’offrir de plus beau: Son rejet.
En ton ventre est silence, force, le monde de l'absolu.
Pardonne-moi d'espérer l'explosion de ma chair en une pluie libératrice de la douleur d'être.
En ton cœur se lient cette pluie et ta terre, formant la boue ou mes enfants s'enfouiront sous ma force.
Pardonne-moi d'oser les noyer dans tes ordres sans t'en demander l'avis.
En ta semence est le nectar amer dont les héros dévoués à ta cause s'abreuveront.
Puisse t'il enfin couler dans ma gorge, tapisser mes entrailles et les brûler afin de me rendre poupée ardente, jouet entre tes mains nobles, prêtes à me presser, m'écraser, me bénir. Si tu me prête, l'espace d'un instant, cette force maîtresse de ton éternité, sur ma tête au bord de la chute dans le bouillon où nous avons le devoir de te nourrir, je jure d'honorer cette plus belle faveur accordée à un faible alliage de chair et d'esprit en t'offrant ce que tu n'as pas encore souillé. Puisse un jour tout t'appartenir dans la félicité suprême du mimétisme permanent où toi, Imitateur Aztèque, nous plongera pour les siècles à venir, Nirvana où les forts s'uniront et avaleront les faibles dans leur manteau inconstant de magma bouillonnant façonné à ton image, à ton exemple.
Nos âmes aussi fusionneront dans ta fonte divine, protecteur de notre bien le plus cher, je viens récupérer mon dû.
Oh pauvres hommes sommes-nous, pauvres objets inutiles ne méritant pas notre animation!
En ce jour de Gloire, je me rendrais Justice!
Je doute mériter ton canon de grâce, celui grâce auquel mon Père obtint l'asile en toi, que sa gloire m'accompagne à ses cotés en ce royaume ou nulle mort ou nulle vie subsiste.
Père, toi jadis accepté par la Volonté Divine de l'Imitateur aztèque, nous nous dévorerons mutuellement dans le néant.
Mère, toi jadis rejetée à siéger à nos coté, que ton corps pourrisse après avoir été meurtri mille fois et puissent les miasmes épargner les plus dignes de ta charogne étalée dans la lie en te dévorant par millions avant que je puisse avoir à subir la honte de ta chair puante dans le ventre béni, terre de tous les miracles, de l'Imitateur aztèque.
Et au nom de l'Imitateur Aztèque, je t'accorde son pardon par cette lame expiatrice forgée dans la pitié pour que je puisse sauver l'honneur en t'arrachant la langue, les mains et les yeux.
Et jusqu'a la fin de tes jours impies, tu devras remercier l'Imitateur Aztèque de sa clémence, lui qui t'a fait connaître le bonheur d'une libération imméritée.
Et selon la volonté de l'Imitateur Aztèque, soit je partirais, couvert de gloire en ses terres, soit je devrais errer encore et encore, parmi les porcs chauds d’un sang agité et viciant l’air de leur souffle et de leurs mots.
Que vienne en ton nom, Imitateur Aztèque, un monde de perfection, dans la pureté des esprits vertueux en ton corps et l'ablation de ces organes impurs que sont les yeux, la langue et les mains chez les faibles.
Monde souillé de vent, d'air d'eau et de feu, je t'abandonne pour celui du passé, celui t'engendrent, où je serais votre modèle, un héros, guide de votre mort depuis les sphères supérieures.
Que ma prière se fasse entendre ! .
Merci mon roi Toucan de m' avoir flagellé, merci mes enfants d' etre une nourriture quotidienne, pardon à mes mécènes de ne pas avoir avalé leurs semences acres.
Aujourd' hui est mon heure de gloire, l' instant ou le monde ne tourne plus qu' autour de moi, sous le masque de cérémonie, je me sens comme l' empereur.
Un demi dieu, planant au dessus de tout, et le commencement n' en est qu' un parmi tant d' autres.
Mais de loin le plus important...
Aujourd' hui est mon heure de gloire, l' instant ou le monde ne tourne plus qu' autour de moi, sous le masque de cérémonie, je me sens comme l' empereur.
Un demi dieu, planant au dessus de tout, et le commencement n' en est qu' un parmi tant d' autres.
Mais de loin le plus important...
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Saintshaka a rajouté ça en message complémentaire :
"Et l'imitateur aztèque répondit, étouffant difficilement ses rires spasmodiques: " Allô! Nikos, Je t'appelle de la morgue. Je suis avec ton père hey, Tu m'entends Nikos? Et je vais venir te chercher Très très bientôt"
J'ai supposé que ce n'était pas destiné à être vraiment la conclusion du texte, mais je peux me gourrer.
On dirait que ça lorgne vers Lautréamont. Bien. C'est l'âge, sûrement, ça passera.
En tout cas, rien capté. D'où un vague sentiment d'inutile quand même. Mais avec Lautréamont c'est pareil.
Rien à voir mais dans le forum, c'est bel et bien Winteria qui a raison et Glaüx, c'est lui le gros batâââârd !
Effectivement ça n'a aucun rapport, bravo pour ton acuité. Dourak je trouve que ça lorgne pas tant que ça vers notre grand-père maternel Maldoror (beaucoup moins que le premier dialogue de 222 par exemple).
Le coté exotique rajoute un coté assez bizarre à la solennité de cette incompréhensible prière, c'est un peu comme si un prêtre catholique se prenait un cocotier dans le cul au beau milieu d'un sermon.
Ces putains de mexicains quand même... C'est vraiment les pires des camés, ça doit être ça le sens profond de ce truc. Peyotl en force dans ton cul.
Rien capté non plus...c'est quoi ce truc, désolée mais en lisant j'ai eu l'impression que le narrateur se foutait de la gueule du lecteur
Ca n'a rien d'impossible, auquel cas ça rendrait le texte encore meilleur. Mais j'ai une tendresse particulière pour tout ce qui s'apparente à une prière détournée. Qui veut jouer avec moi au curé pédophile ?
"Ca n'a rien d'impossible, auquel cas ça rendrait le texte encore meilleur." Effectivement...si c'est le cas.
Euhhh...sinon p'(r)être que l'Abbé (ouais bon je vais ma coucher, ou me pendre...)
Ca me donne envie de danser !
CALL ON MEEEEEEEE !!! CALL ON ME !
commentaire édité par Marvin le 2006-7-11 16:0:16
on sent bien dans le texte qu'a l'apogee de cette sublime civilisation apparaitra le guacamole, la tequila, la chips de maïs triangulaire, les tacos, les buritos, le pulco citron, les putes de Tijuana... C'est au dela du bien vu, c'est au dela de la clairvoyance, c'est au dela de la divination.
C'est même au delà de la vie.
Invité (de plus haut),
1) apprends à poster sous ton nom, les anonymes sont des sous-hommes
2) apprends à écrire bâtard, on verra ensuite si tu peux prétendre à la moindre crédibilité
3) rappelle-moi l'affaire, j'ai oublié, mais je sens que ça va me chauffer
4) ce soir, me fais pas chier la bite, vraiment
5) te voici devant un cruel dilemme, jette deux dés et mange un Dany
6) va niquer ta mère.
A part ça, pour le texte,
1) j'ai rien compris à part que c'est une imprécation exaltée
2) l'exaltation me fait chier
3) surtout ce soir
4) mais les autres soirs aussi
5) pourquoi quand je fais du vélo après j'ai plein de caca dans les yeux pendant des heures que ça fait des spaghettis sur mon index
6) le style est surchargé, c'est dommage, parce qu'avec un bon rythme, j'aurais probabkement aimé (entre surlittéraires quislapètes nourris au poète maudit en gélules, on se comprend), mais là, pas de cadence, pas de retours ni de motifs qui fassent repère, rien, que de l'accumulation à tout va.
J'ai soif.
Commentaire édité par Glaüx-le-Chouette.
Glaüx du dessus,
si j'ai écrit batââârd ainsi c'est tout simplement pour faire allusion au topic du même nom et donc chauffe toi bien la bite avec cette affaire. C'est même existentiel, si tu vois où je veux en venir ? ou dois je faire un croquis en prime ?
Commence par mettre les majuscules si tu veux faire le malinou, mon grand, et la ponctuation dans "chauffe-toi" et "dois-je" (là tu ne m'objecteras pas une pauvre idéologie orthographique libertaire).
Putain mais t'es pas fini, toi.
A part ça oui, c'est existentiel, mais faudra que tu notes que Boboskin n'est pas moi (il a des cheveux).
Dugland.
Et que donc personne n'a "raison". Le catch dans la boue, c'est sur une autre chaîne.
T'es rigolo et tu me flattes, en fait.
T'as tellement pas de vie et tellement de complexes que tu passes ta vie à chercher mes fautes d'orthographe. C'est mignon tout plein. Si tu veux je veux bien t'enculer.
Je suis moi même flatté que tu prennes autant sur ton temps pour me répondre.
Putain mais faut leur dire, aux gens, que la réplique du type "céçuikidikiyé", ça fait gogol. Ils me font de la peine.
C'est quoi ce choix de pseudo "sous-homme". Un relent de colonialisme ? ou "untermenshen" d'Adolph ?
J'avais oublié de dire que l'illustration du texte me plaisait bien.
C'est juste qu'il a pas d'idées par lui-même et qu'il reprend mes insultes à son compte.
Lui fais pas de mal, c'est mon esclave sexuel tout neuf. Il marche bien.
Quand il m'aura lassé je te le laisserai.
J'adore sucer.
commentaire édité par Bobopoint le 2006-7-16 22:39:9
"on sent bien dans le texte qu'a l'apogee de cette sublime civilisation apparaitra le guacamole, la tequila, la chips de maïs triangulaire, les tacos, les buritos, le pulco citron, les putes de Tijuana... C'est au dela du bien vu, c'est au dela de la clairvoyance, c'est au dela de la divination."
Je dois te remercier, vraiment.
Tu chauffes beaucoup.