"Quand même grandirait l'abjecte raie publique
A ce point d'abhorrer l'exécrable pompeur ;
Quand même l'impérial et même le métrique
Diraient virilité : - " Va-t'en ! nous avons peur ! "
Quand même nous serions comme la veuve morte,
Quand, comme Caligula, on renîrait nos touses ;
Quand vers les gigolos autant le vent m'emporte,
Aux anus déchirés comme l'antique Naplouse ;
Quand le désert, où Dieu contre l'homme prostate,
Érigerait l’érection, enculerait l'enculé ;
Quand même, l'infâme aussi, te lèche ou bien te tâte,
Nos bourses jetteraient dehors des " remboursez ! ";
Je ne fléchirai pas ! Sans plainte, dans la bouche,
Calme, le treuil au cul, dédaignant le troupeau,
Je lâcherai la purée dans vos glottes farouches,
Justice, ô mon bordel ! Vérité, mon tripot !
Mes fourbes compagnons, je garde ma rancune ;
L'abus de biens sociaux est là qui vous unit.
Ma vindicte se déploie sans la moindre lacune ;
Je juterai l'opprobre à tout ces cons bénits !
Je serai, sous le sac à foutre qui me couvre,
La voix qui dit : " Justice ! " l'écho qui crie : " Démons ! "
Tandis qu'à tes valets t'interdiras qu'ils l'ouvrent,
Moi, je te montrerai, Tyran, tes deux poumons.
Devant les trahisons et les pines courbées,
Je jetterai l'éponge, gorgée de ton purin.
Sombre coté obscur, vallon des entubés,
Sois mon passage en force pour pilonner leurs reins !
Oui, tant qu'il sera là, qu'on cède ou qu'on persiste,
O Justice fantasmée et qu'on pleure toujours,
Je ne reverrai pas ta schneck aride et triste,
Tombeau de mes gamètes et nid de mes labours !
Je ne reverrai pas la rive dans ta fente,
Justice ! Aveugle, hélas ! chialant de la cyprine.
Parmi les éprouvés je planterai ma tante :
Je serai ce berger rêvant d'orgies caprines.
J'accepte le Lexomil, n'eût-il ni fin ni terme,
Sans chercher à savoir et sans considérer
Si quelqu'un a pilé qu'on aurait cul plus ferme,
Et si plusieurs s'en vont, suis-je le seul demeuré ?"
Ce jour là, le petit Pascal D. n'allait pas avoir la moyenne mais il s'en branlait dans tous les sens du terme. En plus il avait complètement zappé le dernier paragraphe. Il se jura d'inventer quand il serait grand une littérature alternative.
LA ZONE -
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ULTIMA VULVA ( les châtiments anales) #TextAppeal #PalimpsesteDeCitron #TDM
Le 14/01/2017par Lapinchien
Alors l'élève qui avait très approximativement appris son poème de Victor HUGO tout en matant un vieux film érotique sur M6 la veille au soir, s'avança vers l'estrade comme le professeur l'y invitait, puis comme il n'avait pas très bien dormi cette nuit là avant son oral prétextant que sa nuit serait aussi blanche que son examen et son rouleau de sopalin maculé de matériel génétique laiteux, il se lança dans une longue tirade décomplexée. Cela dit il aurait probablement dû y réfléchir à plusieurs reprises puisque, imperturbable, le professeur allait écouter l'élève jusqu'au bout de l'exercice sans l'interrompre, tout en notant les fulgurances aléatoires de ce dernier qu'il s'empresserait en fin de journée de compiler dans sa collection de perles.
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j'ai cru bon de mettre dans le titre le hashtag #TDM
ça s'adresse à un lectorat averti de fait
C'est pas bien de se foutre de la gueule de ses petits camarades.
désolé c'est une calembourite aigue suite aux assauts répétés de Castor Tillon, Pascal Dandois et HaiKulysse, et j'imagine d'ailleurs aussi une sorte d'hommage collatéral aussi (hu hu)
sinon il y a une ligne dans ce texte plagiée à un véritable élève d'un vrai prof zonard
merci pour l'hommage, car je sais pas pourquoi, je suis sans doute un peu parano, mais ce "Pascal D.' je vais le prendre pour moi, mais je suis sans doute totalement mégalo aussi. nan, franchement c'est bien de causer du Dandois quelle qu'en soit la façon.
n'hésite pas à me retourner la pareille #LittGame
mais pas l'appareil par contre #merci
J'en appelle aux hautes instances internettiennes, cette vignette d'illustration est un scandale : le texte contient plus de pines et de foutre que de schnecks et de nichons. Du coup, pas question que j'aille me tripoter le kiki sous ma douche, comme le préconise le pitch.
Sinon, c'est un très beau texte, que tu as l'air d'avoir écrit les Dandois le nez, je veux dire les doigts dans le nez, j'aime beaucoup.
J'émets une réserve pour la "raie publique" qui a littéralement envahi les bacs à sable ces dernières années.
Et le sable dans la raie, c'est des coups à avoir des verrues plantaires dans l'oignon.
L'illustration est uniquement racoleuse.
Ça sera cafté à Courbet.
sinon je ne suis pas d'accord. C'est totalement Hors Sujet. Il fallait écrire un texte s'inspirant des mièvreries Harlequines, Cinquantenuancedegrayciennes et Calendargirliques. C'est raté. Précocement expédié.
Je me déclare incompétent sur le sujet : je n'ai jamais ouvert un de ces livres.
J'ai probablement raté un grand moment de romantisme et de velléités avortées de mains dans le slip pour ces héros d'un autre âge.
Moi je te trouve trop dur (sans mauvais jeux de mots), le texte est drôle, vraiment et avec la littérature érotique c'est soit très drôle (genre second degré), soit limite (faut éviter le style gros beauf ou ado prépubère en manque de cul).
c'est la meilleure illustration de l'appel à textes de Cthulhu en tous cas.
Et ça c'est pas très classe aussi
Le sexe féminin est un fruit confit gorgé de miel de poux.
Joli poème, sinon. Délicat.