LA ZONE -

Extrait du roman Aimer sincèrement une femme en voulant l'enculer de temps en temps

Le 15/03/2018
par hurlante nova
[illustration] Page 12.


"Ma Belle, ma douce, toi que je ne connais pas, ou que je connais peut être, j'écoute cette musique, en boucle, toute la journée, toute la journée, toute la journée, comme depuis ma vivacité de coquin avec une belle femme toute mouillée, viens ma belle, qui que tu sois, viens et faisons des bébés magnifiques comme la vie, toute neuve et émouvante, vie que tu portes depuis ton beau sourire que j'embrasse avec la plus joyeuse des tendresses et le plus profond et prodigieux amour. Viens ma belle dans ce réconfort d'amoureux, tu sais la valeur du temps, alors hâte toi et vois combien mes bras sereins t’accueillent." Furent, envoyés par SMS, les premiers mots d'un homme heureux, écoutant Embraceable You de Charlie Parker, version 1947, thé à la bergamote siroté et pissé depuis longtemps mais laissant en écho une prodigieuse bonne sensation Earl Grey update au Woody Allen via NYC, pur kiff d’intello indéracinablement classique même depuis la contemporanéité, un putain de truc bluffant en somme.
La belle lui répondit ceci : "Va te faire enculer fils de pute et ne m'envoi plus de sms, je t'ai d'ailleurs bloqué, enfin je vais le faire dés que j'enverrais ce putain de sms que je t'écris en ce moment même, gros connard ! Je te bloque !".

Évidement devant cet excès de maturité et de contrôle des humeurs, notre héros tomba amoureux et lui répondit ceci : "Ecoute moi bien grosse pute, tu sais juste à peine décrocher ton téléphone, outil technologique coûteux que tu perds si souvent en créant une immense accumulation de plastique gâché, que sur science-écologie magazine ils disent que c'est toi qui a tué les derniers dauphins, alors tu vas me faire croire que depuis ton fucking cerveau de teubée tu va réussir ne serais ce qu'à télécharger une application de blocage des sms ? (ps : je sais que tu viens de recevoir mon sms et que t'es vener grave, déguste !)

Évidement, l'amoureuse de notre héro, qui en effet ne savait pas utiliser l'application de blocage des sms et qui tenait assez fermement son téléphone dans les mains, tomba de suite si furieuse qu'une sorte de folie et d'hilarité totale, sorte de pétage de plomb dans l'âme d'une puissance phénoménale, se transformèrent en une stupéfiante impression de bonheur, notre héro, très malin motivé, taquin et galant, en bon cycle spermique, notez le, eu la bonne idée d'envoi d'une seconde vague de sms, la fameuse technique en deux temps et dont le message, non filtré par l'application de blocage des sms, pourtant simple d'utilisation, était : "et dis grosse teupu, la vitre de ton téléphone est déjà cassée ou pas encore ? Le lance pas sur MON cadre !"

Déjà le visage un peu furieux et tenant dans les mains ce "putain de smart phone incapable de bloquer les sms", elle regarda en effet devant elle le fameux "putain de cadre" et connaissant son désir non rassasié d'apprentissage de projections violentes des objets car trop féminisée à la poupée dans son éducation frustrante, et évidement tombant de plus en plus amoureuse, elle démontra assez passionnellement son amour convaincu, en lançant très très fort et dans un grand cri son smartphone, elle cassa en effet la vitre, non pas du cadre artistique qu'elle loupa comme une merde, mais la vitre de la fenêtre, ainsi que la vitre du smart phone qui en tombant cassa la vitre de la nouvelle voiture du préfet de police s’avèrant être également gérant de l'immeuble et propriétaire de l’appartement à la vitre fraîchement cassée, mais s'averant être aussi terriblement blessé et regrettant son excès de fureur l'ayant précipité hors de la voiture pour beugler quelque chose de bestial, mais, très mauvais timing, se faisant effroyablement couper à la gorge et au crâne par les morceaux de fenêtre tombant dans un fracas lourd et accompagnés des cris de stupeur et de désapprobation des nombreux voisins installés, en cette soirée douce d'été le long de leurs larges balcons Bourgeois de ce quartier d'élite et autres bandes d'enculés sans morale dans la flanelle, larges balcons d'ailleurs dessinés en 1889 par Maurice Loureprocer époux de la fabuleuse Edith Touslacuze, femme célèbre pour avoir, suite à un procès expéditif, été décapitée par erreur et à la hache.

Notre héro avait offert à sa prétendante amoureuse, une cam to cam, sorte de vidéophone live et lui aussi doté de la fonction sms et sms vidéo. "Aide moi je t'en supplie, je viens de tuer mon proprio à cause de toi, viens vite, je ne veux pas aller en prison, putain d'appli sms qui buggue, le type pisse le sang", puis, "aide moi à télécharger l'application qui efface tout les disques durs du téléphone, viens vite me chercher, dépêche toi putain, je te jure je t'épouse si t'es là dans moins de 10 minutes", furent les deux messages sms que notre héro reçu, très surpris et comprenant que la belle avait cassé son téléphone par fureur. "Tu bugues grosse pute ?" Lui demanda t'il, lui offrant la balle d'un échange courtisant de qualité. Mais après avoir visionné la SMS vidéo de son amoureuse, car lui aussi tombait de plus en plus amoureux, il compris qu'en effet, dans l'espace temps, un bug avait agit, car sur cette vidéo il put voir : sa très belle prétendante hurler en larme, montrer le bas de l'immeuble avec une foule de médecin autour du préfet, lui choqué mais suffisamment d’attaque pour hurler d’excellents coups de tonnerre juridiques très légitimes et effrayants !

A la porte de la belle, les gens toquaient, voir, frappaient lourdement dans une ambiance de plume et de goudron, un peu plus haut dans l'escalier, le jeune avocat du deuxième réfléchissait "je peux la prendre en cliente, la défendre, mais là elle ne m'aide pas !" était les mots qui animaient la voix off de sa réflexion, la belle, elle, derrière la porte mais que l'on pouvait entendre quasi à la perfection, hurlait : "mais ils sont tous derrière la porte ces enculés, aide moi putain d'enfoiré c'est à cause de toi que j'ai lancé le téléphone !" et lui, notre héro adoré de dire, sans savoir que le cam to cam était en mode haut parleur : "dis que t'es folle, dis que t'es folle putain, j'arrive ma belle, prend des putains de pansements dans la salle de bain, au procès on fera style que tu voulais l'aider, t'aura qu'à dire que tu dormais, ou qu'en te réveillant t'a vu un oiseau très rare exotique tenter de voler ton téléphone, et casser la fenêtre dans sa fuite et filer discrètement sans bruit ni chant, dis ça putain, ou dis que t'es folle, t'a fait l'actor studio putain, enfin une formation moins clean avec un gros libidineux escrocs mais y'avait un module stanislavski, fait la guedin ou dis que c'est l'oiseau, j'arrive ma belle, j'arrive, n'ait pas peur putain de merde, j'arrive, mes clés putain, elles sont ou mes clés ! Oh punaise j'ai oublié les clés de la bagnole chez toi poulette, dis, tu sais, on va télécharger une application de taxi sur la cam to cam, mais il faut installer un patch, tu es prête ma belle ? Il va falloir que tu fasses exactement ce que je vais te dire, simple, efficace et beau, mais très simple ! OK ?"

Il parlait dans le vide, recoiffée elle avait depuis longtemps ouvert la porte avec pour tout préambule un : "je peux savoir qui organise ce tapage dans les parties communes à une heure si tardive, et pourquoi un gredin trop alcoolisé et faisant du vacarme sur les balcons a semble il cassé ma fenêtre en lançant la pierre que voici, pierre qui m'a terriblement blessé à la tête sous le cuir chevelu, somme nous dans la zizanie et l’anarchie ? Parce qu'il semble qu'en plus le syndicat de l'immeuble organise des séances étranges ou l'on répand du verre au sol autour de voitures ayant un niveau sonore illégale dés la sortie d'usine, hors, depuis se tapage permanent rependre du verre pourrait abîmer les pattes de Oukikipipi, un oiseau rare et très protégé s'étant enfuis du zoo et vivant à présent dans le voisinage et donc, terriblement menacé par les bouts de verres d'appartement insalubres au niveaux de la fixation des fenêtres ou de la résistance aux jets de pierre." Dit elle d'un trait, pendant que dans le fond, notre héro en cam to cam et sur haut parleur hurlait : "et cache la beuh, la beuh ma belle, cache la beuh que j'ai planqué avant que les flics arrivent avec l'enculé de proprio, cache la beuh que j'ai mis sous le galet". Galet rond, doux et un peu plat, qu'ils avaient trouvé ensemble et qu'elle tenait dans ses mains, bien en face d'elle et des yeux globuleux et amusés de ses voisins très instruits et immondes. "Choux choux, comment on installe le Patch ?" dit elle, revenu devant la cam to cam, une deuxième et dernière fois recoiffée, et amoureuse, s'il répondait bien !



Page 44.

Il ne faut JAMAIS tomber amoureux d'une femme proprette ayant une assurance vie.
Et il faut TOUJOURS tomber amoureux d'une belle femme ayant la VITRE DE SON TÉLÉPHONE CASSÉ.
Les nazis sont adroits en enfer et les fofolles maladroites et jolies composent l'armé des anges envoyés par le paradis des moineaux pour nous faire bander en tombant amoureux, amoureux pour de vrais !

Avant l'immense cataclysme écologique, économique et sociologique, les "gens biens", les "bonnes gens", les "bons élèves" du système, les "cadres" moyens ou grands, les "Bourgeois", les "intellos de la gauche caviars", les "exploiteurs richissimes" de droite, tout ces gens qui ont d'immenses grandes gueules, se croyaient dans le vrais en achetant des polos Ralph Lauren et des petites voitures de sport à garer dans leur maison de campagne, tout ces gens, cette sombre bande d'enculé sans moral dans la flanelle, nous regardaient de haut, nous, les sans dents, les pauvres, les punks, les philosophes clodos, les écolos en pull Chilien qui piquent mais sont chauds car en laine de vrais Lama cracheur de glaviot, et nous, pendant que les bourges proprets nous crachaient à la gueule depuis leur teint rose d'enculé de porcinet LVMH, on disait rien, on leur donnait presque raison à ces gens autant odieux qu'abjectes.
Mais maintenant, ça a changé, on va tous crever comme des merdes dans des tempêtes d'enculés, des guerres de oufs et je crois même que je ferais parti de l'armée des pilleurs quand on attaquera les bunker VIP dans lesquels tout ces enculés de bourges se planqueront en s’asphyxiant à moitié dans leur bloc de béton puant les toilettes sèches. J'ai hâte, j'ai hâte de voir tout ces enculés de Bourges se retrouver bien profond dans la merde des cataclysmes et des guerres qu'ils ont généré, parce que cette bande d'enculés se bouffait du caviar en nous chiant à la gueule depuis leurs jobs de pollueurs, d'exploiteurs, d'assassins, de putain d'enculés de monstres, ma belle, ta villa campagnarde avec une cuisine équipée à 120 000 euros et cuisson sur dalle de marbre blanc d'Italie, tu l'as acheté grâce à ton travail de Juriste pour l'industrie militaire, en somme t'était qu'une enculée de première, une putain de merde de meurtrière, une salope de collabo, alors en effet depuis ton abjection il te fallait cacher ta crasse de connasse finie et quand on te le disait tu allais speeder vite fait dans ton appart Bourge du 16eme pour oublier ta crasse mentale et te re-mentir à toi même, comme une poupée rangée dans la boite à jouet du diable en personne, Diable que tu aidais, sale pute !

Les politiciens sont très surs d'eux, hautains et méprisants, pourtant ils n'ont aucune solution, entre un chien très con, un escargot, un poulpe, deux roumains voleurs de portables, un roumain violoniste virtuose , un roumain intellectuel expert de la lutte contre les amalgames, deux japonaises nymphos et très bonnes de la croupe, un trisomique, le roi des cons, un viet incapable de rouler un nem, un baba cool incapable de rouler un joint et toi, cher politicien de merde, il n'y a aucune différence, aucun n'a de solution devant l'immense cataclysme qui arrive, pourtant, toi le politicien de merde, tu gueules à tour de bras que t'es utile et l'escargot, qui a présent se fait sucer par les deux japonaises, se fout de ta gueule, ta putain de grande gueule d'inapte et de cancre ! Parce qu'il est la le chef d'oeuvre, ce monde que nous avons rendu merdique et qui va exploser, même le plus grand des bourgeois intellectuels et hautains et sur de lui même ne va pas le sauver, personne ne va sauver ce monde, personne, alors que tout le monde ferme sa putain de gueule, les pauvres étaient des cancres, ben les riches aussi, et petite dose d'humour, on va tous crever hardcore ! Tous ! Même vos bambins tout mignons habillés par "petit bateau" vont crever comme des merdes, vos gamins bourges crèveront comme les gamins chintoks qui s’abîment les mains sur les satanés coutures des usines de pulls pour bambins bourgeois, et crois moi Salope, c'est pas les leçons de piano qui sauveront ton kids de luxe d'un coup de katana lancé par une caillera du fin fond de Pékin et venu rejoindre le clan des pilleurs prolos veners, les putains de pulls que vous avez fait coudre à nos enfants esclaves pour satisfaire vos enfants collabos, on va les reprendre, à la hache, pile dans ta gueule de Nazie. Mais notons aussi, y'a une petite différence, c'est que vous autres, les bons élèves riches et proprets, et bien ce monde en péril, c'est vous qui l'avez tué, bande d'enculés. Autant vous étiez vaniteux, méprisants autant vous étiez coupables ! Quel culot vous avez bande d'enculé. On s'en fout, quand tout s'écroule c'est vos châteaux qui tombent et on ramasse les pierres des ruines pour vous fracasser le crâne avec !

Mais surtout, notez ceci, les anges, les rois pacifistes, les dieux romantiques, les sages poètes, l'homme abouti, digne, grand, fort et beau, les êtres élégants et exemplaires ! C'est nous !

= commentaires =

Mill

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Pute : 0
    le 20/03/2018 à 13:11:44
Ce texte me laisse un peu circonspect. J'en apprécie l'énergie casse-gueule et rue-dans-les-brancards mais j'ai tellement l'impression que ça mélange tout dans ce ras-le-bol que je ne sais pas trop quoi en penser. Dans l'absolu, l'absence d'intrigue suffit à me le rendre antipathique mais le ton, le style me parlent. Peut-être aura-t-on droit à d'autres extraits.
Clacker

Pute : 2
    le 20/03/2018 à 22:07:02
J'aime aussi le côté foisonnant, ça balance sans respirer, c'est vivant. Par contre ça pêche méchamment par le fond. Si, bien sûr, on a des motifs qui reviennent, mais quelque part rien ne se développe, et c'est peut-être voulu. J'en sais rien.
Peut-être que je devrais m'abonner à Sens-critique et commencer à faire dans la critique de film un doigt dans le cul ? Visiblement, j'en ai les affreuses et terrifiantes capacités. Mais qui donc inventera le désespoir ?
Lapinchien

tw
Pute : 7
à mort
    le 24/03/2018 à 12:11:53
c'était très plaisant puis soudain il y eut un point godwin 5 lignes avant la fin

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