LA ZONE -

MDLC2 - Jamais sans mon slip

Le 05/02/2024
par Zone Inc.
[illustration]
Sujet 6 : Jamais sans mon slip



Full Slipal Barket par Koax-Koax

je suis tout nu et le vent est une salope, je veux trouver de quoi m'habiller mais je ne peux pas, il fait pourtant si froid et mes couilles volent en tout sens. Il pleut, les éclats, le tonerre, tout pète autour de moi. A poil au milieu de la terreur et de la cruauté, on ris, on cri, ça pète, et ça chante, et ça crache, j'y comprend rien. Ils préparent le pot au feu. Et merde.
La prochaine fois que je pars en Amazonie, je ne demanderai pas a ma femme de faire mes valises juste avant.
Le cannibalisme, oui. MAIS JAMAIS SANS MON SLIP MERDE§


(Pas de titre) par Inv

J’ai parcouru tant de kilomètres
Affronté tant de dangers
Maravé tant de crevards
Attouché de si nombreuses petites putes
Irrité tant de trous du culs
Salué tant de débiles profonds.

Seulement, après tout ça
Amèrement, force m’est d’avouer
Ne rien avoir compris
Salopute.

Mitoyen
Ouvrier
Nomenculature.

Saltimbanque
Lituanie
Il est tard
Pardon.


Au Slibar des Amis par Glaüx

Deleuze était à B, pour « Boire »,
Et grumelait, de souffle en râle,
Des mots qui restent en mémoire
Autant que son pull au ton pâle.
Et comme un ru au creux d’un val,
Il cheminait, imprévisible,
A la fois souple et d’un ton mâle
- mais du bas, restait invisible.

Des nouveautés c’était la foire ;
Je découvrais comme on cavale,
Ou comme on savoure une poire :
En suçant - et puis on avale.
Etre d’accord m’était égal,
Contester eût été risible :
Sa pensée m’était un régal
- mais du bas, restait invisible.

J’avoue que la petite histoire,
Les anecdotes qu’on déballe,
Me semblaient un brin dérisoires ;
Il en sortait tant bien que mal,
(Il faut fuir le phénoménal) ;
Mais il peinait, c’était visible,
Réfrénant le vieil animal
- mais du bas, restait invisible.


Penseurs ! Slips et zones rectales
Ne nous importent et sont pénibles.
Deleuze, lui, cachait l’aval ;
- et du bas, restait invisible.


Jamais sans mon slip ! (en avant première) par Briac

Il n’était pas pensable de sortir faire les courses par un temps pareil. Elle me demandait un truc impossible aujourd’hui. Et une fois de plus, je n’en pouvais plus. Marre de me farcir ses caprices de fausse blonde, de couverture de magasine, de publicité ambulante, de cochonne rose et tire bouchon. Le bouchon, c’est moi. Elle m’appelait son bouchon. Je me sentais minable quand j’entendais ça. Mais elle me tirait le bouchon comme on tire une pucelle. Délicatement, gentiment, sincèrement, on essaye au moins, on fait ce qu’on peut mais on y met le gland avec prudence, avec un « j’ai d’la chance, ça crie pas ! » et puis on glisse, on s’enfonce doucement, tout en mordillant l’oreille ou le sein. Elle me tirait le bouchon comme ça, avec classe et grandeur d’âme. Ce qui fait que j’acceptais qu’elle me nomme avec de petits noms débiles. Mais aujourd’hui, j’étais las. Fatigué de sortir faire des courses dans un accoutrement choquant pour la caissière de la supérette du village. Un bled si peu animé que nous en étions les folles bergères.
- non, je ne sortirai pas habillé comme ça, par un temps pareil ! » je la regardais, ses yeux étaient bleus le jour et gris vert le soir.
- mais à quoi joues-tu mon p’tit bouchon ? Tu as un problème de fringues ou quoi ? » elle me regardait de haut en bas, j’étais à poil avec un slip en bonbons, des petits bonbons de toutes les couleurs. Un slip brésilien, un slip de carnaval.
- je suis fatigué de sortir dans cette tenue. Et avec ce temps, les bonbons vont dégouliner sur mes cuisses velues et après ça colle. »
- je te lécherai tout ça mon beau bouchon rose… » elle s’approchait de moi pour m’embrasser.
- tu veux m’embrasser ? »
- oui, j’ai envie de manger ces bonbons ! »
- mais alors là, si j’ai plus de bonbons, je ne sortirais jamais sans mon slip ! Non ! »

Mais qu’est-ce que c’est que cette merde de putain de merde de film, hein ? Je te le demande. Quand est-ce que tu vas comprendre que je ne produis plus ce genre de film porno. Je veux des larmes, des vraies, des cris, du cul mais celui qu’on défonce au cutter, et puis du sang, du putain de sang rouge noir, du épais, du rendu sur pellicule que t’en frissonne du gland…
Tu comprends, Fred, pas moyen avec toi, tu tournes de ces merdes là, moi je peux pas, je fais plus ça. Les gens, les jeunes surtout, ils veulent que ça dégouline l’hémoglobine, de la bobine, ouais de la bobine jusqu’aux fauteuils dans le cinéma, voilà ce qu’ils veulent les mecs. Sinon ça bande pas, tu comprends ça ? Ouais, ça tu comprends. Alors le titre je veux bien mais tu me flingues la pute avant le tournage, ça fera du buzz.




= commentaires =

Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 05/02/2024 à 13:36:50
Fin du flood en espérant votre participation à l'édition 3 du Marathon de la connerie dans la nuit de vendredi à samedi à venir.

Koax-Koax : Aaah ah ah ah ah ! Esteban, Zia, Tao, les Cités d'Or !

Inv : Pétage de durite. Crise d'épilepsie.

Glaüx : En voilà un qui s'en sort indemne et par ailleurs nous dévoile une fort belle ballade.

Briac : ah ben voilà du porn en feu d'artifice pour cloturer l'édition.
Clacker

Pute : 3
    le 05/02/2024 à 19:57:21
Respect à LC, qui a dû s'enfiler toute sa pharmacie pour mener cette rétrospective.

Maintenant il a les yeux comme des tubes à bulles de savon, mais ça valait le coup.

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