LA ZONE -

Il ne faut pas baisser les bras

Le 20/03/2016
par David
[illustration]
Il ne faut pas baisser les bras
pendant un braquage de banque,
à bout portant rien ne se manque,
et rien n'échappe à des cobras.

La peur aux veines, tu marbras
de bleu la honte qui te flanque,
il ne faut pas baisser les bras
pendant un braquage de banque.

Invente-toi quelques zébras
plus aigus qu'une hache franque,
elle est parfaite cette planque
au courage où tu te cabras,
il ne faut pas baisser les bras.

= commentaires =

Curare-

Pute : 0
    le 20/03/2016 à 09:30:05
Mes plates excuses,
L'idée du rondel c'est donc toi -


Bon dimanche Poète,
__Faut bien rester révérenchieuse__

1 peu de moins de violence verbale

et montons pour le 3ème -
(pas facile le 3ème degré)
Dourak Smerdiakov

site
Pute : 0
ma non troppo
    le 20/03/2016 à 18:39:59
Niveau publication, notons qu'il n'est pas du tout nécessaire que la partie dite "intro" du texte ne soit pas vide. Parce que çe fait un peu bizarre d'avoir la première strophe en gras et dans une autre couleur.
Dourak Smerdiakov

site
Pute : 0
ma non troppo
    le 20/03/2016 à 18:47:15
Comme souvent, la recherche à tout prix de rimes riches et/ou visuelles nuit gravement au naturel du texte, au sens, et à la syntaxe.
David

Pute : -3
Nuit grave à la santé    le 21/03/2016 à 00:01:35
Le sens peut se résumer à la contradiction entre les deux premiers vers, c'est une expression forte "ne pas baisser les bras" alors qu'objectivement, c'est une étrange posture.

Ça doit venir d'une construction, par exemple une autre expression : "rester les bras ballant" ne prend pas son locuteur pour une amibe légère d'esprit, c'est une expression "morbide", ça décrit ce qu'il ne faudrait pas faire, et donc se serait construit artificiellement l'expression absurde mais "solaire" que j'utilise, uniquement pour inverser le mouvement. Peut-être avec l'idée de décrire la posture de garde du boxeur, mais sans dire "boxeur", ni "garde", c'est comme un manchot qui voudrait indiquer une direction, au mieux.

Il reste que les postures des bras ballant et des bras qu'il ne faudrait baisser se rejoignent dans les idées d'abandon et de reddition.

Après, pourquoi j'oppose la honte au courage plutôt qu'à la fierté, ou le second à la lâcheté. je pourrais invoquer la cheville de 45 syllabes ou la troisième voie chère au bouddhistes. Nan, en fait c'est juste pour faire écho à l'humour de la situation ; ne pas baisser les bras peut donner l'air con quand bien même des moyens seraient employés dont les syntaxes et les archétypes n'ont jamais pu que rêver :

"Le revolver Colt Cobra est une version allégée du Colt Detective Special. Construit avec une carcasse en alliage, il fut produit de 1951 à 1986. Il arma la préfecture de Police de Paris. Il servit à Jack Ruby pour abattre Lee Harvey Oswald."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Colt_Cobra

Si tu ne comprends pas, Dourak, et que les lettres dansent devant tes yeux, c'est peut-être parce qu'un petit yankee à l'intérieur de toi restent prostré et pris de spasmes devant les évocations des souvenirs de l'horreur que fut pour tant d'américains ce jour maudit de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy.

Il est temps d'oublier Dourak, il est temps de baisser les bras, de caler ses braves mains d'immigré moldave bafoué du rêve déchu d'une Amérique en ruine où les turpitudes du vieux monde n'ont fait que se cloner en pire, bien au fond de ses poches,

Et de reprendre la route, le regard au jusant, il est temps de cabrer un bon coup !

Moi, je suis juste la goupille qui se prend pour une capsule de canette de bière tiède en regardant sa grenade pleuvoir comme le dernier chicot d'un Mohammed Ali :

"Mohamed Ali avait un style très original pour un boxeur poids lourds. Il tenait généralement les mains le long de son corps plutôt qu'en position haute pour protéger son visage comme dans le style habituel. Il faisait confiance à ses réflexes ainsi qu'à son allonge extraordinaire (2,10 m d'envergure) pour parer les coups de son adversaire."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Ali_%28boxe_anglaise%29

Tu vois, Dourak, il ne craint pas les bras ballant, sûr qu'il ne voulait pas défiler les paumes en goguettes au-dessus du crâne comme dans l'île aux enfant.


Curare, c'est pas moi l'idée du rondel, c'est Dourak qui a tout manigancé avec un vieux boxeur noir, Lee Harvey Oswald et un alcool mexicain interdit à la vente même dans la mafia calabraise.

C'est vrai que j'ai fait des chiés de rimes aussi.
Mill

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Pute : 1
    le 10/04/2016 à 22:46:08
Au vu du commentaire de Dourak, je ne me risquerai pas à une analyse détaillée du texte.

J'aime bien. Na.

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