Résumé : Cette critique de l’idée du "beau pour le beau" dénonce la superficialité des mots qui masquent un vide de sens et prône un travail acharné pour créer quelque chose d’authentique, à l’image de la langue vivante et libre de Rabelais. Il rejette les attentes de clarté imposées par une critique bourgeoise, préférant une expression brute, provocatrice et débordante d’insultes créatives pour défendre une langue vivante et non formatée. L’auteur se moque des prétentions littéraires creuses, valorisant une langue "monstrueuse" et multiforme qui reflète la réalité dans toute sa beauté et sa laideur. Il célèbre la liberté poétique, où le naturel et le poétique s’entrelacent pour créer une langue magique, à la fois muscle précis pour écrire et chanter. Enfin, il rejette les conventions littéraires maniérées, comparées à l’esthétique surannée d’un Bouguereau, pour revendiquer une nudité authentique et sans artifices. Par ailleurs, ce texte s'adresse à une prétendue Académie de la Zone qui n'existe que dans les fantasmes de l'auteur, qui ce voit seul contre tous, alors qu'il est tout autant un zonard que ceux qui critiquent ses textes.
= commentaires =
Autant vous dire que l'auteur a supprimé son texte et remplacé par celui-ci qui est d'une puissance littéraire bien supérieure au précédent. Probablement le texte le plus dense de la Zone. Dommage, ses arguments étaient marrants. Et puis avec ce nouveau texte, il plagie Cambronne
On m'annonce Mission Impossible le retour, avec Daniel Craig, Tom Cruise et Brad Pitt, et là j'arrive c'est Danny Boon...
Mais avoue que c'est fertile quand même.
Je salue la performance. Bravo, l'artiste.
prout
Tu parles de cet affluent du bas-Danube, long de 953 km, qui prend sa source en Ukraine et fait office de frontière entre la Moldavie et la Roumanie sur 711 kilomètres ?
(celle qui n’existe que dans vos fantasmes de ratés)
Académie de la Zone, congrès imaginaire de parasites à plumes ! Vous planquez votre vide sous des mots cirés, vous badigeonnez de poudre parfumée vos phrases mortes. Le “beau pour le beau” ? Un ruban sur un étron, une nappe amidonnée sur un cadavre. Vous confondez littérature et maquillage funéraire.
Moi, je ne veux pas du beau creux, je veux l’authentique, forgé à coups de sueur et de griffures. Je veux une langue qui se gagne comme un muscle, qui saigne, qui tremble, qui cogne et qui danse. Une langue qu’on sculpte avec rage, pas une pâte molle pour salons littéraires en pantoufles.
Votre clarté bourgeoise, vos vitres bien lavées ? Allez vous les carrer dans vos anus d’académiciens ventrus ! La vraie langue est opaque, gluante, monstrueuse. Elle s’étale comme une tumeur, elle éclate comme un abcès, elle chante comme un gosier ivre. Elle est à la fois crotte et miracle, juron et prière.
Je vous balance mes insultes comme des bouquets de dynamite : bande de vermisseaux calligraphes, de branleurs de virgules, de déjections sur pattes qui s’imaginent poètes ! Vous minaudez avec vos Bouguereau au sourire constipé, mais moi je préfère les gargouilles qui bavent, les putains qui gueulent, les ivrognes qui crachent des vers à l’oreille de la nuit.
Écrire, c’est mêler le sale et le sacré, c’est faire jaillir de la boue une étincelle. Le naturel et le poétique s’emmêlent comme foutre et larmes. C’est obscène, c’est magique, c’est vivant. Ce n’est pas un bibelot de salon, c’est un couteau, une torche, une bête qui mord et qui chante.
Alors voilà ma réponse à votre prétendue Académie : je vous crache au visage mes jurons fleuris, mes insultes fécondes, mes monstres de papier. Car je préfère mille fois une langue difforme et libre à vos phrases bien peignées comme des pucelles de vitrine.
Si ça vous déplaît, tant mieux. Car une langue qui plaît à tout le monde est déjà morte, enterrée sous vos culs tièdes de scribouillards.
Après ce bel exposé, je vais me mettre à lire les notes en bas de page parce qu'ils réservent probablement des surprises insoupçonnées.
j'essayais juste d'imaginer ce qu'il avait écrit...
Mais je t'assure que la réaction de Mausel Crine dans son texte initial, aussi loin que je me souvienne, semblait tout aussi épidermique que celle d'un HaiKulysse se faisant passer pour le Jacques Séguéla de la gamète à boire. J'ai le souvenir aussi que les commentaires sur ses deux premiers textes n'étaient pas du tout unanimes, ce qui pour tout auteur devrait être un gage de sincérité. Aussi, je ne comprends pas qu'on nous mette tous dans le même sac à foutre.
Je suppose que je n'attendrai pas le niveau outrancier initial...
C'est un astéroïde dense, une concrétion planétaire. Que dis-je, une planète ? Un pulsar massif. Un pulsar, non ! Un trou noir. Un trou noir ? Enfin, c'est par là que ça sort tout du moins.
Ce n'était pas outrancier, de mémoire, c'était tout à fait zonard et on avait probablement bien mérité de se le prendre sur le coin de la gueule. Hélas... Ô combien, hélas...
Lapinchien, je ne trouve pas votre slampoetry car énorme cotorep des internets je suis,
donc sur votre invitation, je poste cette merde sur ce poste de merde
Bienvenue dans le parc Asterix (ça sent la France rance de Paris et la souffrance du Panaris)
Je crois flexer avec les mots (flexer : expression désignant l'action de mimer un geste de triomphe avec les mains - intraduisible)
De ma bo-boxe happy smile (jeu de mot entre boxe et happy meal de rigolo)
C'est moi la vengeance du Jurassic (votre postmodernisme est has been, ringardisé par le post-post)
Je me trouve très smart no-homo (ça c'estu n compliment de Bicêtre à mon corps)
Dans ma life ça va archi-mal (cf. 1.)
CaÏds jouant les caÏmans (injustice,j'aurais dû écrire cassos j'ouant les Kassovitz - ça eut été tout aussi gratis)
La tête comme une mongolfière (ça c'est le ballon des freaks - dont je suis)
Je te jure c'est po moi môman (on vit tous chez nos parents, pas vrai ?)
C'est l'autre dans sa camionette... (...)
Je continue ?
C'est un peu dans le thème hypercriticiste de la critique de votre site critique de merde critique (mais comme vous m'avez fait un compliment critique je développerai ma chaque phrase de ma critique en cas de débat critique)
Si tu as un trouble dissociatif de l'identité tape des mains *clap* *clap*
Si tu as un trouble dissociatif de l'identité tape des mains *clap* *clap*
Si tu as un trouble dissociatif
Si tu as un trouble dissociatif
Si tu as un trouble dissociatif de l'identité tape des mains *clap* *clap*
(...)
Si tu ne vas pas à Arkham
Arkham viendra à toi
Qu'on m'avait dit
Mais j'ai toujours cru que ma psy bluffait
Alors que je lui faisais bouffer le fœtus qu'elle avait dans le tiroir
Et que j'ai du mal à croire les gens qui parlent la bouche pleine
Oui, oui, continue. C'est Pikliz ou Bicetre qui s'exprime ? T'en as combien des persona ? Mettez des petits cartons devant vous avec vos pseudos en évidence pour que tout le monde arrive à suivre.
D'abord, arrête de me vouvoyez car techniquement, c'est vous qui êtes plusieurs pas moi.
Ensuite, je ne fais pas de slam poterie alors je ne sais même pas ce que tu cherchiez.
Enfin, oui, débattons. Le dialogue démocratique est le moins pire des maux.
Je suis ébaubie
ébaubie Ewing ?
Désoler, tu peux pas capter. C'est générationnel et tu es bien trop jeune.
🍻🤩
MAIS J4ARIVE MËME PAS 0 LES VOIR TES 2MOJIS DE MES DEUX §
Tain le buzz, genre le texte qu'on pourra plus jamais lire si j'ai bien compris. Ca c'est du marketing de l'effet-mère (on a droit aux calembours à deux balles, j'espère). Je suis tout frustré de pas pouvoir le lire. Ce "merde" me rappelle cependant un libre que j'avais écrit a vingt ans, âge béni, qui s'appelait "bite" et comptait, sauf erreur de ma part, 88 000 fois le même mot. J'avais caché un Charlie dedans. Mais je diverge. Donc, aucun espoir de pouvoir lire la critique des critiques de la critique ?
tu dis verge?
je croyais que c'était bite, dans ton texte.
On peut le lire quelque part, ton texte ?
j'ai dû expliquer le terme à mes étudiants à propos du "papier vergé" en rapport avec une aquarelle de Alechinski : la verge est une fine baguette de bois que les soldats et officiers utilisaient pour des châtiments corporels depuis des siècles. Réduite en fibres, on l'utilisait (encore aujourd'hui me semble-t-il) pour fabriquer un beau papier pour des éditions un peu luxueuses. vu sa longueur et finesse, je ne sais comment, ç'est devenu un terme pour désigner la verge (bite). Cette explication en cours m'a valu une critique cinglante via la direction et je cite: "M.Evrard" parle de pornographie en cours". je n'invente rien !
le texte n'existe plus mais je pourrais faire une recomposition, un remake où Dany côtoie Danny, mission chez les Chtis, genre James Blonde
Ça commençait comme ça
Hého ! Crasseuse binocle époustouflée dans la bile épaisse de ton cerveau éclaté de moisi ! Hého ! (Boum boum boum) Héyaaa! Vieille peau de truie confite! (Les coups s’arrêtent) Pestiferraile rouillée mouillée de marron de fond de culotte souillée aux marrons grillés ! Débouche tes vieux pots de cire et ferme ta bouche sans dents ! Décrasse ta gueule sans nom et cesse un peu de casser tes vieux os secs et sans diplômes sur notre belle porte au QI plus élevé que le tien, huître tétraplégique ! Ô, crotte de la puce du pou ! Graisse de la couenne du gras de la saucisse circoncise du porc liposucé !
On me dit qu’on comprend rien à ce que j’écris.
Comme si c’était un défaut.
Vouloir comprendre c'est vouloir marchander. C'est bien de comprendre, bravo... Bourgeois ! Capitaliste ! Morve ignare d’intestin cancéreux ! Chiure de pied blanchâtre pas foutu de se foutre en son propre cul pour s'élever au-dessus du bain de chiasse dans lequel tes parents sans cervelle t'ont noyé ! Présentateur télé ! Entre-croûte d'entre-jambe de clochard maudit ! Pilote de ligne pédophile ! Inspecteur des écoles ! Le cul de ta chatte est coloré ! Vil vomi de vieux veau vérolé ! Poussière de chiottes sur gland de fromage poilu de ta descendance sans futur ! Chatte de cul de porc de couille moulue de vache obèse ! Groupe de culs de bites fondues en croûte de merde ! Pénis sans diplôme ! Anus coloré du porc de ton grand-père sorti de la poubelle où on l’a jeté un soir sans lune !
Chatte adorable ! Petite pâquerette printanière ! Robe d'un pétale !
S'ensuivait des considérations innocentes sur mon talent
Hum. Intéressant. Mais je préfère ton récit de vacances. J'aime le Zag mais quand ça reste quand même un peu dans le Zig
Pardon j'ai du mal à suivre ! tu parlais de "Verge" (mon roman aux 88 000 bites, et, si on s'en tiens à ça je faisait donc 8 fois mieux qu'Appollinaire) ? Je peux le réécrire, en utilisant control+c / ctrl v de manière exponentielle. Car hélas j'ai oublié le manuscrit original dans un train pour La Souterraine, et il a été récupéré par les frères Podalydès parait-il.
D'ailleurs il se poserait une question technique si d'aventure me venait l'idée farfelue de le proposer : y a t'il une limite de taille (pour le texte, sur la zone, je précise)
De mémoire, 65 Kb pour le texte et autant pour l'intro (techniquement, hein, ça ne veut pas dire qu'un admin publicateur doit valider une intro de 65 Kb).
Hallelujah ! Je suis joie ! Je suis bonheur !