Interview de MILL par Connard Multiforme et Gimini Khrouchtchev.
Posté le 31/10/2008
par Mill
Connard Multiforme : MILL, vous êtes un jeune pantin de la Zone. Pourquoi votre pseudo est-il le plus pourri de tous ?
MILL : C’est pas un pseudo, c’est mes initiales. Je m’appelle Melchior Ilytch Latrinas-Lustiger. VOUS MARREZ PAS, merdeuh…
C. M. : MILL, vous traînez sur la Zone une sale réputation de bisounours. Que répondez-vous à cela ?
M : Oui.
C. M. : Oui ?
M : Oui, je traîne sur la Zone une sale réputation de bisounours.
Gimini Khrouchtchev : Je t’avais dit, c’est vraiment un gros connard.
C. M. : Connard, connard… Ca veut dire quoi, exactement, Connard ?
M : Si j’vous dérange, vous m’le dites.
C. M. : Ce qui me dérange, je vais te le dire, espèce de blaireau. Tu te la pètes égotiste au point de t’auto-interviewer, et en même temps, tu chipotes, t’assumes pas et t’utilises deux de tes anciens pseudos pour jouer les interviewers. Tu trouves pas que tu pousses un peu ?
M : Ecoute, si tu le prends comme ça, je te promets de t’interviewer aussi.
C. M. : D’accord, mais ne crois pas que tu peux m’acheter aussi facilement. Je resterai incisif dans mes critiques, et elles seront nombreuses, crois-moi.
G. K. : Hé, moi aussi, j’veux une interview !
C. M. : Ta gueule.
M : Ouais. Ta gueule.
C. M. : Les zonards les plus anciens voient en vous l’avenir littéraire de la Zone. Vous êtes unanimement respecté, voire idolâtré par la majorité de vos confrères pour la qualité exemplaire de vos textes, qui comptent parmi les plus populaires du site. Les millions de nouveaux lecteurs que votre sublime prose n’a pas manqué d’attirer vous dédient des commentaires élogieux et vibrants d’amour. Vos lectrices jouissent si d’aventure elles s’aperçoivent que vous êtes connecté. Vous êtes beau, votre QI déconcerte les plus grands cerveaux de la planète, qui sont rien que des jaloux, d’abord, et votre sperme guérit le SIDA et le cancer lorsqu’on l’aspire à pleine goulée après deux heures de succion.
M : Oui, bon. Ca commence à s’voir, là.
C. M. : D’abord, ce serait bien que tu nous expliques ce qu’une putain de précieuse comme toi vient foutre sur la Zone ?
M : La même chose que n’importe quel auteur du site : pondre des textes à travers lesquels j’exprime ma tendresse légendaire vis-à-vis du genre humain.
C. M. : Fais pas la finaude, sous-gouape. La majorité de ta production, c’est bibelot et compagnie. Même tes conneries sur le suicide, ça reste qu’à moitié zonard.
M : Mon texte le plus zonard, c’est le Mégachef. Du grand n’importe quoi poussé à l’extrême. Il faut se suicider malin, c’est alimentaire, du commercial, un exercice de style vendu au capital de la Zone.
C. M. : T’es en train de nous dire que t’es qu’une sale pute.
M : Ca t’excite, hein, raclure ? T’aimerais que je te la prenne dans la bouche et que je m’écorche la luette ? Ca n’arrivera pas. Si je me mets à sucer mes pseudos, je vais encore me niquer les vertèbres.
C. M. : Peut-être mon confrère Gimini Khrouchtchev a-t-il une question ?
G. K. : Je te rappelle que je tiens le dictaphone. Je peux pas tout faire moi.
C. M. : Que répondez-vous aux attaques personnelles dont vous ont gratifié certains commentateurs des chroniques sur le suicide ?
M : Qu’ils se butent. Rien à foutre. De toute façon, la plupart des gens se suicident après avoir écouté « Les mots bleus » et s’être enquillé leurs albums-photo. Je propose qu’on attaque Christophe et Kodak pour malveillance.
C. M. : Tu ne m’ôteras pas de l’idée que ça sent le vécu, tes merdouilles.
M : Ou alors c’est mon vécu qui sent la merde. On saura jamais.
C. M. : Si seulement c’était vrai ! T’adores raconter ta vie. Personne en a rien à carrer mais tu t’obstines à nous lâcher des miettes. Pourquoi t’appliquerais pas une de tes méthodes, qu’on aie la paix ?
M : Non mais, ta gueule, verrue ! Faudrait pas oublier qui tient la plume ici !
C. M. : Ouais ben justement… Ce texte, il refoule grave du goitre. T’aurais pu faire un effort, glisser un peu de boyaux par-ci, par-là, virer psychopathe à la première occase. Tiens, tu pourrais, par exemple, éventrer Gimini Khrouchtchev avec… heu… cette machette, là.
M : Mais qu’est-ce tu fous avec une machette ?
G. K. : Dites, vous parlez de moi, non ?
C. M. : Toi, on t’cause pas. La machette, j’m’en sépare jamais. Des fois qu’j’aurais un ananas à éplucher, comme ça, sans prévenir. Des fois, tu tombes sur un ananas et t’as qu’un pauvre canif. Et t’as l’air d’un con.
M : N’est-ce pas un peu primesautier de comparer Gimini à un ananas ?
C. M. : Primesautier… T’es le genre à lever le petit doigt quand tu bois au goulot, toi.
G. K. : Je ne suis pas un ananas ! Je suis un être humain !
M : Bon, d’accord. File voir un peu ta machette.
G. K. : Mais-mais… Putain, les mecs, arrêtez de déconner, merde !
C. M. : Allez, vire l’oreille. C’est toujours réjouissant de commencer par l’oreille.
(schlaf)
G. K. : AIEUH ! Ca fait mal, enculé d’auteur nombriliste de mes deux !
(schlaf)
M : Visiblement, le bras ne part pas aussi facilement.
G. K. : Salaud ! Je retire « auteur » mais je garde « enculé » et « nombriliste ».
C. M. : C’est normal, couillon, y a l’os. Faut un peu marteler. Allez, donne. J’te montre.
(schlaf schlaf schlaf)
G. K. : ARRETEZ, PITIE ! LAISSEZ-MOI !
(schlaf)
M : Joli !
G. K. : J’AI PLUS DE BRAS ! J’AI PLUS DE BRAS !
C. M. : Putain mais quelle chochotte ! Tu vas te taire, oui ? Tu nous parasites l’interview.
M : A propos, on pourrait p’têt s’arrêter là ?
C. M. Tu rigoles ? Tu veux pas l’achever un petit peu ?
M : Tu réponds toujours à une question par une autre question ?
C. M. : Pas toi ?
M : Pourquoi ? C’est interdit ?
C. M. : Pourquoi, ça devrait ?
M : Ta gueule, pute ?