LA ZONE -

Aoi, it's in !

Le 05/12/2021
par Un Dégueulis
[illustration] Aoi Gangubangu se réveilla lentement lorsque le doux soleil de l’après-midi commença à filtrer à travers les persiennes de sa chambre, projetant des motifs dorés sur sa poitrine nue, dont les tétons pointaient délicatement sous l’effet d’un rêve érotique. Les photons frémissaient avant d’effleurer sa peau, changeant de fréquence devant la perfection de sa beauté, créant un halo presque imperceptible autour d’elle qui faisait se signer les religieux sur son passage, car ils croyaient à un miracle.
Elle gémit, entrouvrant la bouche juste assez pour laisser pointer le bout de sa langue rose et élastique comme un chewing-gum, avant de s’humecter les lèvres. Elle fit courir machinalement ses doigts sur son ventre, et s’arrêta juste au-dessus de son pubis, dont les poils parfaitement rasés dessinaient un motif Hello Kitty. Elle suivit le dessin du doigt, délimitant son contour, appuyant voluptueusement sur les lignes drues qui contrastaient avec la douceur de sa peau blanche et délicate, puis décrivit trois cercles autour de son clitoris. Son cœur, forgé pour l’amour et le plaisir, accéléra légèrement sa cadence, calquant le rythme de ses battements sur celui de la Sonate au Clair de Lune de Beethoven.
Elle tendit une main parfaitement manucurée vers sa table de chevet, dont elle ouvrit le premier tiroir pour en sortir son machine-fucker PUSSYSTRUCTOR 3000, un modèle customisé carburant au kérosène. La bête mesurait cinquante centimètres de long pour vingt de diamètre, pesait près de dix-sept kilos, et pouvait monter à Mach 20. Aoi se remit sur le dos et écarta les jambes, campant ses petits pieds fins de danseuse sur le matelas pour s’assurer un appui stable, et positionna le phallus en titane renforcé devant l’entrée de son vagin. Elle soupira profondément, savourant avec délices la sensation du métal froid sur ses lèvres inondées de cyprine. Ses doigts fins glissèrent sur les rivets de son amant de métal, dont les aspérités augmentaient beaucoup le pouvoir de stimulation, avant de s’accrocher fermement aux deux poignées ultra renforcées qui se trouvaient à l’arrière de la bête, à l’endroit d’où partait le tuyau d’alimentation relié à une citerne de trois-cent litres. Pantelante, elle appuya sur le bouton « ON ». Puis, avec toute la force dont elle était capable, elle enfonça d’un coup sec l’intégralité du monstre de métal dans son sexe, repoussant ainsi tous ses organes internes dans sa cage thoracique et jusque dans son œsophage, tout en appuyant violemment sur le bouton « POWER UP ». Le moteur turbo jet à huit cylindres hurla comme si tous les démons de l’enfer s’y étaient engouffrés. Sous la violence de l’onde de plaisir, les seins d’Aoi se dressèrent tout entiers vers le plafond, avant d’émettre deux puissants jets de lait maternel, bien qu’elle n’ait jamais eu d’enfant.
Au bout de soixante-treize minutes de masturbation et quatre orgasmes, le PUSSYSTRUCTOR 3000 tomba en panne de carburant. Aoi fut soulagée, car elle commençait à avoir un peu mal aux mains à force de retenir le puissant phallus artificiel, et elle savait que, sans cela, elle aurait continué à se masturber jusqu’à risquer d’abîmer sa manucure. Ses seins retombèrent lentement sur sa cage thoracique, épuisés d’avoir produit tant de lait, mais toujours magnifiquement pulpeux. Elle retira le godemiché de l’intérieur de son ventre, savourant la sensation de ses organes redescendant peu à peu dans son abdomen, et se leva gracieusement. Sa chevelure extraordinairement soyeuse retomba sur ses épaules nues, jouant délicieusement avec le dessein de ses muscles fins, parfaitement dessinés. Chacune de ses fesses se contracta alors alternativement en creusant une fossette au niveau de ses lombaires, afin de propulser le mouvement de ses jambes, et elle se dirigea, presque en flottant, vers la salle de bain.
Là, elle retira son plug anal et s’assit sur la cuvette des toilettes, où elle déposa un étron de la taille d’un bébé phoque. Aoi chiait au minimum quatre fois par jour, et par un fait extraordinaire, sa merde sentait toujours soit le chocolat, soit le banana split, et peu importait ce qu’elle avait mangé la veille. Elle s’essuya avec du papier toilette ultra doux, puis se dirigea vers la douche. Comme à son habitude, elle se lava longuement au savon neutre, avant de dévisser le pommeau et de s’enfoncer le tuyau dans l’anus afin de laver son gros intestin. Elle émergea de la cabine vingt minutes plus tard, les joues légèrement empourprées par la chaleur, s’essuya longtemps, parcourant chaque courbe de son corps parfait avec la serviette, et alla s’habiller.
Elle opta pour un style vestimentaire sobre : une robe blanche toute simple avec des souliers blancs à rubans. Cela avait l’avantage de souligner l’élégance exceptionnelle de sa silhouette, tout en contrastant joliment avec ses cheveux tellement noirs qu’Anish Kapoor avait essayé de breveter leur couleur. En sortant de chez elle, un essaim de papillons la suivit jusqu’à sa Maserati Ghibli toutes options, et des rossignols se mirent à interpréter spontanément l’Hymne à la Joie de Beethoven. Elle démarra et appuya à fond sur l’accélérateur, écrasant au passage un enfant qui jouait sur la route. Elle savait parfaitement que ses parents ne porteraient pas plainte ou que, s’ils le faisaient, les policiers refuseraient de l’arrêter et le juge refuserait de la condamner. Tant était grand le pouvoir de sa beauté surnaturelle.
Elle avait rendez-vous avec Tom Blangis, le fameux milliardaire, qui avait déboursé cinq millions de dollars pour passer la soirée avec elle. Elle accéléra encore en approchant de l’école maternelle qui se trouvait à côté de son pâtissier préféré (elle n’aimait pas les enfants et ne souhaitait pas en avoir), et faillit tuer un deuxième marmot, que sa mère réussit à sauver in extremis. Aoi lui fit un signe de la main par la fenêtre, manière de lui dire de faire plus attention la fois suivante afin de lui épargner le risque de devoir faire nettoyer des taches de sang sur sa carrosserie.
À la pâtisserie, elle commanda douze pains au chocolat, trois gâteaux à la crème, dix-sept petits fours, un kilogramme de macarons, et diverses autres gourmandises qu’elle engloutit en quelques minutes. Puis elle regarda son reflet dans la vitrine, s’assurant que sa silhouette était toujours aussi parfaite que quand elle était arrivée.
Elle arriva chez Blangis vers dix-huit heures. Une fois passée l’entrée, elle remonta sa robe et urina abondamment dans un pot de chambre prévu à cet effet. Moins de trente secondes plus tard, Blangis rappliqua ventre à terre et but tout le contenu du pot de chambre d’une seule rasade.
-    Aaaaah ! J’avais soif ! Ça fait une semaine que je n’ai pas bu une goutte d’eau pour mieux savourer votre urine, ma chère…
-    Allons Tom, nous pouvons nous tutoyer.
Le pauvre homme éjacula trois fois en entendant sa voix, qui était comme le souffle du Sirocco sur les dunes du Sahara, comme le doux martèlement de la pluie mêlé aux crépitements d’un feu de cheminée, comme un chant de gorge tibétain, plus érotique que le cri du singe hurleur d’Amazonie, plus majestueuse que les gargouillements de l’intestin le plus constipé, et plus belle même que les plus belles envolées de Lemmy Kilmister.
Baissant son pantalon, il en sortit un micropénis et se jeta sur elle, la pénétrant violemment et éjaculant de nouveau au bout de quelques secondes de va-et-vient. Puis il se mit à genoux et aspira le sperme abondant qui remplissait le vagin de la plus belle femme du monde.
-    C’EST BON ! AH FOUTREDIEU C’EST BON ! Hurla-t-il, en trance, avant de retirer le reste de ses vêtements, révélant ainsi un corps malingre, rasé par endroits et velu ailleurs, comme s’il avait commencé à s’épiler mais n’avait pas eu le temps de terminer. Puis il se jeta sur elle de nouveau, lui arrachant sa robe au passage.
Après lui avoir brièvement fait l’amour dans toutes les positions, il l’entraîna vers son écurie, où il lui présenta sa collection d’étalons. Comprenant ce qu’on lui demandait - elle avait un quotient intellectuel de deux-cent soixante - Aoi se mit immédiatement à l’ouvrage, en s’allongeant sur le dos sur une botte de paille afin d’offrir une gorge profonde à Cerberus, un Shire de deux mètres trente dont le membre mesurait un mètre douze de long pour quinze centimètres de diamètre. Elle devait admettre que cela était autrement plus agréable que le micropénis de son client. Son visage angélique se distendit alors qu’elle décrochait sa mâchoire pour introduire plus facilement l’appendice turgescent de l’animal. Après l’avoir confortablement logé dans son œsophage, elle fit signe à un autre cheval d’approcher. Aoi était en effet si belle que les animaux lui obéissaient au doigt et à l’œil. Elle écarta les jambes et entrouvrit les lèvres de son vagin, prouesse dont elle était la seule capable au monde, car elle possédait des muscles spéciaux à l’intérieur de son orifice lui permettant d’en adapter le diamètre à volonté. Rendu fou de désir, l’animal mourut d’une crise cardiaque lors de l’éjaculation.
-    MON CHEVAL ! Hurla Blangis, dépité.
-    Mfffpppfffmm pmmfffttt fff ! répondit Aoi, lui faisant ainsi comprendre que le décès de l’équidé n’était pas de sa responsabilité et qu’il n’y aurait pas de remboursement sur ses honoraires.
Cerbérus éjacula quelques minutes plus tard, déversant un litre et demi de sperme chevalin dans l’estomac de la jeune femme. Extrayant le pénis encore en érection de sa gorge, Aoi raccrocha sa mâchoire et se dirigea gracieusement vers un autre étalon, afin de l’accueillir cette fois dans son anus. Quatre-vingt centimètres et un litre vingt plus tard, elle se rapprocha de nouveau de son client, afin de déverser le contenu de ses orifices dans sa gorge offerte.
Blangis était en extase. Il enfonça la main dans l’anus d’un de ses chevaux et en retira plusieurs diamants, dont le plus petit pesait cent grammes, pour les tendre en tremblant à la jeune femme. Elle les accepta en souriant, et son sourire était si merveilleux que le Soleil demanda au vent de soulever le toit de l’écurie afin de pouvoir la regarder.
-    On continue ?
-    OUI ! OUI ! OUIIIIIIIII !!! Hurla le milliardaire en s’arrachant les poils des couilles, dans un accès de folie délirante.
Le couple se dirigea vers la chief executive suite, située à l’étage et mesurant pas moins de six-cent soixante-six mètres carrés. Au centre trônait un lit en or massif, divisé en plusieurs parties de trois mètres sur trois : un carré cotonneux, un autre ultra ferme, un autre encore hérissé de piques, un carré BDSM, et ainsi de suite. D’humeur taquine, Aoi entraîna Blangis directement vers le carré BDSM, où elle lui fit subir les pires tortures imaginables pendant une heure. Plusieurs massages cardiaques plus tard, elle finit par le détacher, et comme elle sentait poindre au bout de ses sphincters le résultat de la digestion de son dîner de la veille (une cuisse de rhinocéros assaisonnée d’encre de seiche et accompagné de cervelles de chatons noyés dans le lait de leur mère et de nerfs optiques de petits chiots : elle n’était pas végane et n’avait jamais été tentée de l’être), elle s’accroupit sur le visage de son client et procéda à l’excrétion, laquelle fut abondante et fluide, avec de petits grumeaux croquants qui rendaient la chose gastronomiquement intéressante. Comme prévu, cela sentait le chocolat, avec une légère note de pistache. Les deux amants passèrent l’heure suivante à discuter de théorie des nombres et de programmation linéaire, et Aoi résolut un problème difficile sur lequel les équipe de Blangis travaillaient depuis plusieurs années en échange d’une quinzaine de millions supplémentaires. Puis ils mangèrent la merde et firent de nouveau l’amour dans toutes les positions. Pour douze millions de dollars supplémentaires, Aoi exécuta même un de ses services les plus exclusifs : le prolapsus complet, qui consistait à extraire l’intégralité de son appareil digestif par son anus avant de ligoter son partenaire avec et de lui faire l’amour passionnément. Blangis, subjugué et épuisé par toutes ces prouesses sexuelles, envoya un message à son avocat pour qu’il achète un manoir à mademoiselle Bangubangu.
Ce fut au petit matin qu’Aoi ressortit de la résidence de son riche client, et les oiseaux entonnèrent les quatre saisons de Vivaldi en la voyant passer, le Soleil altéra la course de ses rayons pour qu’aucun ultraviolet nocif n’atteigne sa peau délicate, le vent coiffa ses beaux cheveux afin qu’ils mettent mieux en valeur ses traits fins, délicats, et des fleurs émergèrent du sol à l’endroit où elle posait les pieds. La jeune femme avait rendez-vous avec le directeur de la recherche et développement du groupe D’Assaut, qui souhaitait tester la puissance d’un nouveau missile sol-sol et avait besoin d’utiliser ses orifices pour ce faire. Le contrat avait une valeur de huit millions de dollars.

= commentaires =

Clacker

Pute : 3
    le 05/12/2021 à 18:31:03
J'ai pas la réf, pour le titre.

Sinon, je me demande bien à quel point un micro-pénis peut se montrer violemment pénétrant.

Commentaire édité par Clacker.
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 05/12/2021 à 18:57:41
Ah ben c'est sacrément dégueulasse mais pas tant que l'haleine de Zemmour après son discours de Villepinte.
Clacker

Pute : 3
    le 05/12/2021 à 23:13:42
Bon, j'ai fait des louanges au style de ce texte, mais parlons maintenant de tout ce qui ne va pas dans cette production.

Pourquoi diable, Dégueulis, sabordes-tu tes créations en usant d'une lourdeur propre à tuer un éléphant ?

Certes, tu es bon dans ce qui est dégueulasse et sexuel, mais je suis persuadé que tu y gagnerais bigrement à réduire la connerie grandguignolesque qui hante la totalité de ton oeuvre zonardienne.
C'est un style, après tout, tu fais bien ce que tu veux, mais c'est ce qui m'empêche de vraiment apprécier ce que tu écris.
C'est mon problème, quelque part, et ça ne m'empêchera pas de dormir sur mes deux oreilles, rassurez-vous, les zonards mutiques qui nous lisent, et qui n'ont vraiment rien de mieux à foutre. Mais achetez-vous un abonnement à l'Homme Moderne, si vous appréciez tellement de goûter avec les yeux. Bon, mettons que je vous aime bien, dans le fond. Qui ne dit mot ne consent rien du tout, et il a parfaitement le droit ne pas ouvrir sa gueule.

Voilà, mon raisonnement est complètement schizophrène, bonsoir.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 05/12/2021 à 23:41:55
La lourdeur c'est subjectif. À part Sodoman, je ne pense pas que mes textes soient particulièrement lourds. Exagérés, avec un trait forcé et des blagues parfois pourries, oui, mais pas lourds.

Ceci étant dit, les textes que je publie ont généralement plusieurs niveaux de lecture (y compris Sodoman, même si, encore une fois, je reconnais que ce n'est pas ma meilleure création). J'essaye de toujours intégrer une ou deux références philosophiques, sociologiques, littéraires ou autre. Je ne prétends pas être le Kundera de la fesse, mais j'essaye de cacher des grumeaux de profondeur entre les blagues potaches.

Subséquemment, si on subsume au texte son contexte et en projette continument le sens sur la sphère des paradigmes possibles, on peut en conclure que... heu... Oubliez cette phrase, je ne sais plus où je voulais en venir.

Pour la référence du titre : "AOL, it's on !" Le slogan d'AOL. Mon Dieu la référence est vraiment complètement pourrave j'ai honte de moi. Si quelqu'un peut y trouver ne serait-ce qu'un atome de sens pour la raccrocher aux branches...

Merci à Sade (Blangis est une référence aux Journées), à Kundera (le contraste merde/beauté), et à divers contes de fée et films Disney.
Clacker

Pute : 3
    le 05/12/2021 à 23:45:00
Les commentaires de textes, c'est pas bon pour ma tension. Je suis en pleine tachycardie. Un sinistre professeur de littérature m'a dit un jour que je ressemblais à l'archétype du héros romantique. Je ne m'en suis jamais remis. J'ai quitté la fac, et tout le reste. J'ai quitté la vie.

Depuis j'élève des chèvres dans le Finistère. Elles meurent l'une après l'autre, parce que je m'y prends mal pour les traire. On dit que je suis un peu trop brusque avec leurs mamelons. Soyons sérieux un instant. La vie ne vaut d'être vécue sans brebis.
Clacker

Pute : 3
    le 05/12/2021 à 23:56:11
Ah mais je comprends mieux, en fait. Je ne suis pas assez culturé pour bien appréhender les différents niveaux de lecture de tes textes. Au temps pour moi.

Je vais lire des trucs chiants comme Gabriel Garcia Marquez, et après je reviens commenter.
Charogne

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 00:11:05
Oh, elle est passée de mademoiselle Gangubangu à Bangubangu.

C'est absolument immonde, mais c'est un peu ce à quoi on s'attendait. J'ai trouvé l'écriture vraiment soignée, bien meilleure que les premiers textes, tout en conservant cette touche caractéristique de chez le Dégueulis.

Par contre, je ne regarderais plus le chocolat de la même manière.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 06/12/2021 à 00:14:15
Je suis San Antonio.
Charogne

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 00:24:14
Je trouve pas que cette lourdeur pollue tant le texte ici, au contraire. Le contenu est bien gras, puant comme il faut, recouvert par un drap de dentelle. Je considère que l'accumulation entre les adjectifs précieux et voluptueux, et les passages bien dégueulasses rends bien cet effet et renforce l'idée générale d'un tel bordel.

Après, pour le coup, les intertextes, ils me sont passé sous le nez.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 06/12/2021 à 00:25:16
MAIS NAAAN CLACKER TU SAIS BIEN QUE C'EST PAS C'QUE J'VOULAIS DIRE !

Mais c'est toi l'aut' tu m'accuses et tout t'es lourdophobe ! Et tout...

Faut s'défendre. Faut pas s'laisser faire.

Toussa.

Bref.

J'ai laissé un certain nombre de fautes de frappe et d'erreurs dans le texte oui, mea culpa. J'espère que ça fera revenir le Castor...

Bon réponse sérieuse à Clacker : c'est une manière de dire que je ne fais pas du foutage de gueule POUR le foutage de gueule. C'est pas de la merde à 100%, y a un peu de chocolat.

Oh puis merde.

Flûte.

https://www.youtube.com/watch?v=cSMW8pw2yMo
Clacker

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 00:47:24
Bon, j'ai relu A la recherche du temps perdu, de ce celui dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, et effectivement, il me semble que ton écriture est tributaire d'un lourd héritage. La manière dont tu utilises le chocolat dans ton oeuvre me rappelle cette histoire de madeleine. Il y a quelque chose de très Freudien qui vous unit, toi et cet auteur maudit. Je pense que vous êtes connectés malgré vous, à cause d'une blessure narcissique commune. Quelque chose en rapport avec la pédérastie, mais je ne peux pas trop en dire, pour l'instant. Peut-être les occurrences du mot sodomie en disent lourd sur vos préférences en terme de partenaires.
La suite demain, quand je me réveillerai avec un mal de tête surnaturel.

Commentaire édité par Clacker.
Clacker

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 01:27:50
Mais c'est un bon texte zonard, je le maintiens.

Bon maintenant, dodo.
Lunatik

Pute : 1
    le 06/12/2021 à 01:56:07
Glisser une ou deux références dans 15000 signes de vase, ça ne transforme pas la boue en caviar, ni même en purée mousseline. Ça ne crée pas, magiquement, différents niveaux de lecture un tant soit peu intéressants. Ça fait juste une ou deux références dans 15000 signes de vase.

Pour en venir au texte, (cette transition parce que j’en avais écrit une tartine ci dessus, mais c’était des ruminations sur la création aujourd’hui, et la réaction des masses et des critiques, et ça fini par me gonfler moi même donc ma gueule, pute) , bref, le texte : je me suis fait chier. Très fort. J’attendais au moins une histoire, mais c’est un simple enchaînement de scènes outrancières qui ont eu raison de ma patience et de mon intérêt. Il n’y a que la crise cardiaque du canasson qui ait retenu un peu mon attention défaillante. Après ça, j’ai terminé vite fait en diagonale.

C’est écrit correctement, certes, mais rien de ouf non plus. On ne peut pas se consoler en se disant « C’est vain mais bordel ce que c’est sublimement écrit ! »
Tu nous épargnes les habituelles approximations stylistiques et syntaxiques propres à ce genre d’écrits du net, et c’est déjà pas mal. Pas suffisant pour moi, mais je salue quand même la performance.

Au delà de ça, on sait que je suis aussi imperméable à ce type d’humour et d’exagération qu’à la poésie, et qu’il y avait donc peu de chances que j’adhère au délire.
Mais pour paraphraser mon petit camarade du dessus : c’est un bon texte zonard.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 06/12/2021 à 02:18:41
Je n'ai jamais été attiré par les hommes en fait. J'écris du porno gay juste parce que c'est fun de vous effaroucher un peu, vous réagissez au quart de tour. Et puis y a (vraiment, sans déconner) trop de violence faite aux femmes sur ce site. Pourquoi pas faire un appel à textes dédié "romance gay" tiens ? Ce serait innovant je pense ? Je suis le seul à occuper la niche pour le moment, pourquoi pas avoir un peu de diversité justement ? Faudrait faire gaffe à éviter de tomber dans l'homophobie, ça reste touchy comme sujet, mais... Yay ? Nay ?

Je suis impardonnable, je n'ai jamais lu Prout, ça m'a toujours semblé un peu précieux comme truc en voyant les extraits dans mes manuels scolaires. Je vais essayer de réparer cette faute.

Il a fait koâ Prout ?

À part financer des soaplands, hein, on est d'accord que ça on s'en fout.

Note pour Charogne : merci pour tes commentaires, ça fait chaud au cœur ! Bisous. Papouilles.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 06/12/2021 à 02:22:20
À Lunatik : ah mais j'avais prévenu : c'est mon pire texte.

Qui n'est pas de la poésie.

J'vais essayer de faire mieux, mais si j'fais mieux, y aura pas 69 participations du Dégueulis...
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 06/12/2021 à 02:24:39
Mais du coup, c'est quoi les références dans ce texte ? De quoi ça parle exactement pour vous ?
Lunatik

Pute : 1
    le 06/12/2021 à 11:14:43
Il y a (vraiment, sans déconner) trop de violence faite aux chatons sur ce site.
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 06/12/2021 à 11:51:03
la scatologie c'est imbitable. J'y arrive pas. En plus c'est récurrent dans tes textes.
Clacker

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 12:14:52
Oui, et mettons-nous à rédiger en écriture inclusive, et publions des auteurisses non-binaires, et ne parlons plus de femmes, mais de "corps pourvus de vagins".

"Trop de violence faites aux femmes sur ce site"

Bon, là je ne parle qu'en mon nom. Tes considérations de SJW, tu peux les garder pour Twitter.
Perso, j'en ai rien à battre.

Et les petits chats ? Tu sais combien de petits chats sont maltraités, sur ce site ? Tu ferais bien d'appeler la PETA de toute urgence.

Je suis un béotien, c'est pas une blague, ainsi je n'ai pas tes références, et je ne vois pas d'autres niveau de lecture dans ton texte que cet enchaînement de scènes de sexe hardcore à l'exagération absurde.

Je me pâme déjà devant le style, n'en demande pas trop, s'il te plait.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 06/12/2021 à 16:39:09
Je t'aime, Clacker.

Enterrons la hache de guerre et fumons le canasson de la paix.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 06/12/2021 à 16:54:46
Bon bah, pêle-mêle :

-niveau de lecture 1 : histoire de cul dégueulasse.

-niveau 2 : description d'un phénomène social, les instagrammeuses qui baisent des chevaux et se font chier dessus pour 100 000 euros (googler, c'est connu)

-niveau 3 : female empowerment, offrir une analyse différente du travail du sexe avec un perso féminin fort et qui ne fait pas ça parce qu'elle est dans le besoin

-niveau 4 : bien être animal, parce qu'on l'oublie souvent mais la zoophilie, même acceptée par l'humain ne tient pas compte du consentement, y compris chez les équidés. Y a aussi une mise en perspective avec le carnisme/véganisme, une sorte de pique à l'hypocrisie morale qui dit qu'on peut torturer et manger des animaux, mais condamne la zoophilie. Alors attention : je trouve les scènes décrites dans le texte immondes, je ne suis pas un monstre, mais est-ce que le fait d'être dégoûté suffit à poser un jugement moral ?

-niveau 5 : jouer sur le contraste beauté/merde/horreur, la vacuité toussa, le fait que le plus beau corps reste un simple amas de cellules dont la fonction principale est de digérer.

-niveau 6 : pas de niveau 6.

-niveau 7 : l'inégalité naturelle, le fait qu'une personne belle (ou née plus intelligente, etc.) a accès à un monde d'opportunités qui n'est pas accessible au commun des mortels. C'est un peu un clin d'œil à Baudelaire avec son don de plaire, qui est le plus important de tous les dons. L'héroïne n'a pas besoin de travailler, il lui suffit de sourire pour recevoir de l'argent, c'est intéressant parce qu'il y a vraiment des gens comme ça (même si dans la vraie vie ils se font aussi souvent exploiter parce que le monde il est méchant).

-niveau 8 : une étude intéressant sur la reproduction des équidés et les possibilités d'accouplement interespèce. En ce sens, ce texte est à l'avant-garde de l'antispécisme.

-niveau 9 : j'aime bien raconter des conneries.

-niveau 10 : retournement des codes des contes de fée avec le Soleil, les fleurs, toussa, le perso qui est une vraie figure angélique, j'aime bien faire ça, prendre des trucs mignons à la base et les transformer en trucs horribles. Un peu jenre "ruined childhood". C'marrant. Bon ça plaît pas toujours je sais. Déso déso.

Voilà quoi c'est pas "juste" une histoire de cul, c'est pas "juste" du lourd, c'est pas "juste" bas du front, même si Lunatik a totalement raison sur le fait que l'absence d'histoire est un énorme défaut.

Et c'est pareil pour presque tous mes textes, y a toujours un peu de lumière au fond du trou de cul.
Clacker

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 17:49:31
Quand on en arrive à devoir expliquer son texte comme tu le fais, je crois qu'il y a un problème.

Cela dit, c'est peut-être juste moi qui suis con, aussi.

Illustrer un phénomène que ton lecteur ne connaît pas, on ne peut pas lui en vouloir de ne pas comprendre.

Pour autant, tu remarqueras que plusieurs de tes points ne sont pas des niveaux de lecture, mais juste les thèmes de ton texte.

Mais soit, tu m'as convaincu qu'il y a plus de profondeur que je ne croyais dans tes oeuvres.
Clacker

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 18:10:01
"Elle les accepta en souriant, et son sourire était si merveilleux que le Soleil demanda au vent de soulever le toit de l’écurie afin de pouvoir la regarder."

Stylistiquement, ça je trouve ça méga classe. Il y a beaucoup de tournures qui font très bien le boulot, trouvé-je.

Pour en revenir aux thèmes que tu dis aborder dans le texte, je ne sens pas, par exemple, une invitation à l'interrogation vis-à-vis des pratiques que tu décris. En fait, tu te contentes de les décrire.
Peut-être que pour toi, là, tu viens de parler de la condition animale. Moi, je n'ai lu qu'une description de zoophilie, et rien ne me permet de penser qu'il y a un message ou une prise de position quelconque, ni même de l'ironie, en fait.
Tu comprends ce que je veux dire ? On ne peut pas reprocher au lecteur de ne pas comprendre de quoi on parle si on ne lui donne pas un minimum d'indice à la réflexion.
Clacker

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 18:32:31
"female empowerment, offrir une analyse différente du travail du sexe avec un perso féminin fort et qui ne fait pas ça parce qu'elle est dans le besoin"

Là, ce n'est clairement pas ce que j'ai vu à travers ton personnage.
A quel niveau est-elle représentée comme "forte" ? Parce qu'elle est excessivement belle et qu'elle se prostitue volontairement ?

Moi, je la trouve parfaitement déshumanisée, limite robotique, on ne sait jamais rien de sa personnalité, sinon qu'elle est belle au point d'avoir tout ce qu'elle veut. Et qu'elle s'adonne à des pratiques franchement tordues volontairement. Ouahouh, c'est ça le "female empowerment" ?
Clacker

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 18:34:38
"retournement des codes des contes de fée avec le Soleil, les fleurs, toussa, le perso qui est une vraie figure angélique, j'aime bien faire ça, prendre des trucs mignons à la base et les transformer en trucs horribles. Un peu jenre "ruined childhood". C'marrant. Bon ça plaît pas toujours je sais. Déso déso."

Okay, ça fonctionne. On le ressent très bien à travers le style.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 06/12/2021 à 19:33:28
Je comprends, il va falloir que je fasse attention à améliorer la vie intérieure de mes persos dans la suite.

Après, encore une fois, ce n'est pas mon meilleur texte (le meilleur étant clairement Zizi magnétique).

Non pour les droits des animaux j'ai juste brodé pour ajouter un niveau de lecture/thème en fait, désolé c'est un coup bas de ma part.

Merci beaucoup, à toi et à Lunatik, pour vos conseils, j'en tiendrai compte pour ma prochaine participation.

Laquelle sera bien sûr bien plus atroce que celle-ci. HORRIBLE ! MONSTRUEUSE !

Mais mieux développée au niveau intrigue et persos.
Clacker

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 20:05:42
Je me doutais bien que je me faisais en partie troller et que je courrais comme une bille.

Mais ce que j'ai dit pour ton faux thème de la condition animale vaut aussi pour l'idée du "don de plaire" (rassure-moi, c'est pas du troll, ça aussi ?).
Certes, on constate que le personnage n'est pas du tout gêné aux entournures, et que sa beauté lui octroie des "privilèges". Cependant, et c'est là que, pour moi, les exagérations quasi-systématiques desservent le récit, on a l'impression d'être en face d'un cas unique, de quelque chose de presque surnaturel. Tu ne nous présentes pas cette idée comme s'il s'agissait d'un business finalement commun, et on n'a pas d'indice pour se dire "Eh, c'est vrai que c'est pas normal et foutrement injuste, cette situation". Si c'est vraiment ce que tu voulais sous-entendre, entendons-nous bien.
Moi j'ai plutôt l'impression que cette idée est rendue légitime, parce que l'héroïne est présentée comme une sorte de divinité.

La réflexion est cool (merci Baudelaire), mais ton texte ne la reflète pas, je trouve.

Après, t'as le droit ne pas être d'accord avec ce que je bave, et crois-moi, je ne cherche pas à me montrer condescendant. En fait, c'est bigrement intéressant de discuter du processus d'écriture d'un texte.

Commentaire édité par Clacker.
Lunatik

Pute : 1
    le 06/12/2021 à 20:20:50
Grosso modo, je rejoins Clacker sur les points qu’il expose dans ses messages de 18h10 et 18h32, ainsi que sur celui ci « Quand on en arrive à devoir expliquer son texte comme tu le fais, je crois qu'il y a un problème. »

Et pour éclairer un peu ma remarque sur le style que je trouve correct sans être ouf, quelques pistes, vite fait (parce que c’est bien beau de prétendre que c’est moyen, encore faut-il s'expliquer) :
- ça pourrait être langoureux, mais c’est juste mou parce que toutes les phrases sont longues, avec des relatives qui/que à tout bout de champ ; même dans les passages plus rock’n’roll, ça manque de rythme, de phrases plus courtes parfois, et/ou construites différemment
- les phrases sont un poil précieuses (bon, ça, c’est potentiellement un parti pris voulu ; relou mais voulu), mais surtout avec des constructions trop semblables, ça ne se renouvelle pas, ça devient prévisible et ça manque d’efficacité ; exemple : l’utilisation ad nauseam de « avant de » , « afin de », « dont », plus d’une demi douzaine de fois chacun
- overdose d’adverbes : « elle se leva gracieusement. Sa chevelure extraordinairement soyeuse retomba sur ses épaules nues, jouant délicieusement avec le dessein de ses muscles fins, parfaitement dessinés. Chacune de ses fesses se contracta alors alternativement »
- trop d’adjectifs inutiles, répétitifs, qui ne font qu’alourdir sans apporter plus d’info ; exemple : on a bien compris qu’elle avait les pieds fins, les doigts fins, les traits fins ; il y a moyen de passer l’idée autrement qu’avec l’adjectif « fin » surtout quand on se retrouve avec des trucs comme « afin qu’ils mettent mieux en valeur ses traits fins » (je n’ai rien contre les répétitions quand elles sont intentionnelles et servent le rythme, l’ambiance ou le sens, cf Sa Sainteté Partouzeuse, répétitif et mélodieux, obsédant)
- des tournures pas très heureuses « en s’allongeant sur le dos sur une botte de paille afin d’offrir » (sur/sur) et toujours cette construction avec « afin »

C’est pas que ce soit vraiment mauvais, mais d’habitude, je trouve que tu gères mieux (ou alors j’étais de meilleur poil). J’attends donc avec curiosité, à défaut d’impatience, cette prochaine et monstrueuse participation, avec une vraie histoire, et tout.

Et sinon, mention spéciale pour le Shire : c'est cool d'avoir cité une race de canasson originale et appropriée à la situation toute en démesure, et pas la première venue que tout le monde connaît.
Dourak Smerdiakov

site
Pute : 0
ma non troppo
    le 06/12/2021 à 21:31:30
Dès que j'ai fini les commentaires, j'attaque le texte. Vendredi.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 06/12/2021 à 21:39:59
Ah merci c'est cool, le Shire c'est parce que j'en ai vu un y a pas longtemps pendant une balade en forêt, c'est des belles bêtes, même si je pense que Cerberus, c'est pas le bon prénom pour ces géants tout gentils. Mais bon fallait accentuer.

Je prends note pour les constructions de phrase, je vais essayer de m'appliquer, c'est vrai que c'est hyper important.

Clacker : non ça c'est pas du troll, c'est vrai. Je ne sais pas, j'avais envie d'un perso féminin hors du commun. Chez Baudelaire (je ne me souviens plus du poème, Dourak, au secours !) il y a un personnage comme ça, quasi divin. Je ne me souviens plus si c'est dédié ou juste une allusion.
Connard

Pute : -1
    le 06/12/2021 à 22:36:21
moi j'trouve que ton problème c la psalmodie (simon souvenir est bon de la definition que j'ai regrdée graçe au lapinchien), oui c la psalmodie plus que le cul.
PArce qu'en fait j'adore toute la premiere partie, autant le style que l'histoire je trouve que t'es bien meilleur ke tu tfais passé pour en exposant les différents niveaux de lectures que si on les lisait tous on te prendra forcément pour un con et je me demande : pourquoi?
Parce que le niveau de lecture d'une machine dans la chatte est tout simplement efficace à toutes les métaphores.
Brefs, t'auras envie de dire que tu t'en fout que j'aime bien ton texte mais tu sais faire qu'une note de musique.
C'est un peu mon problème aussi.
C'est pourquoi on devrait allier les plumes comme les oiseaux font dans la forêt. Si tu veux pas écrire dla merde

dsl mon message est bocoup trop long.
Clacker

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 23:15:22
Ah tiens, quelqu'un a oublié son rat-taupe-nu sur le tapis. Ah, et puis on dirait que l'animal a oublié les règles fondamentales de l'hygiène en société.

Connard, écris dans ta langue natale, bordel. On va google-trader, trouver une solution, t'inquiète pas.
Connard

Pute : -1
    le 06/12/2021 à 23:36:03
ma langue natale c l'enculé, t'en veux ?
Connard

Pute : -1
    le 06/12/2021 à 23:41:01
C'est quand même un monde que de se dire poète mais de n'être qu'à cheval sur un grammarien mort.

Car mon bécherelle n'en a pas une si grosse et le champ sera bien plus vite ensemencé par la force de ces lignes kibèquoisent un peu
à moins kça vendienne d'inde ou kça vienne dvendée?
Là voilà ma langue aux chattes, de pècheur éméché, qui bechera pour sa mie! mamiiiiie

googletrad moi ça cherami
Clacker

Pute : 3
    le 06/12/2021 à 23:51:14
"C'est même un monde où c'est un poète mais ce n'est pas comme un cheval sur un grammairien mort.

Car ma becherelle n'en avait pas une grosse et le champion serait bien plus rapide imposé par la force de ces lignes kibèquensent un peu
au moins une femme indienne ou une femme indienne ?
Voici ma langue au bavardage, le pauvre pêcheur, qui s'occupe de moi ! mamiiiie
"

Traduit de l'Inuit, texto. Bon, ce n'est pas exactement limpide, mais on tient quelque chose.
Connard

Pute : -1
    le 06/12/2021 à 23:53:55
en tt cas jtrouve que c un bon personnage futuriste que cette demoiselle bangubangu. Sur ce je vais faire dodo avec ma bouteille. Puisse Que ces seigneurs me pardonnent
Connard

Pute : -1
    le 06/12/2021 à 23:54:40
o pardon javais pas vu ton message
Connard

Pute : -1
    le 06/12/2021 à 23:56:22
ouilleouilleouille ça donne mal à la tête, vraiment l'inuit ? je vais vérifier hein
Connard

Pute : -1
    le 06/12/2021 à 23:57:32
Потому что у моего бешереля нет такого большого размера, и поле будет засеяно гораздо быстрее за счет силы этих линий кибеки немного

pardon monsieur le roi de pourir votre fil
Connard

Pute : -1
    le 06/12/2021 à 23:58:07
ya pas d'inuit en russie
Connard

Pute : -1
    le 07/12/2021 à 00:06:17
bon je crois que j'ai compris, mais le cheval devrait être sur un gramarien mort c très important, forcément si vous avez les yeux myope et ratez des lettres ou en inventez je comprend mieux les soucis de lecture
ainsi ce cheval triomphe de l'opression des trains à l'heure et c'est porteur d'espoir à mes yeux car il n'y a rien ke je nhaisse plus que les trains toujours à lheure, enfin bref, ensuite :
l'indienne et l'indienne j'ai rien compris non plus c surement un genre de répétitive figure de stylen ou de figure stylé répétante, passons, là ça se corse : "Voici ma langue au bavardage, le pauvre pêcheur, qui s'occupe de moi ! mamiiiie


c intéressant mais j'en dirais pas plu
Dourak Smerdiakov

site
Pute : 0
ma non troppo
    le 07/12/2021 à 00:25:12
Sage résolution, puits de sagesse, fontaine de rhétorique, source jamais tarie de sapience melliflue.
Dourak Smerdiakov

site
Pute : 0
ma non troppo
    le 07/12/2021 à 02:26:29
Ce n’est pas mal mais, en gros, j’ai aussi envie de relativiser l’enthousiasme de Clacker et suis plutôt d’accord avec Lunatik-, bien que je ne sois pas xylophage comme le regretté castoridé qui se fait rare.

J’ai aussi été frappé par la lourdeur du passage avec les adverbes en -ment et par le redoublement de "sur" mentionnés par Lunatik-. Dans le même genre : "commença à", "Tant était grand" ou "été tentée de l’être". Flaubert passait ses textes au gueuloir ; on peut le faire dans sa tête sans se fâcher avec ses voisins. Forte tendance déplaisante à l’anglicisme, jusque dans l’involontaire, a priori (trance/transe).

"Elle les accepta en souriant, et son sourire était si merveilleux que le Soleil demanda au vent de soulever le toit de l’écurie afin de pouvoir la regarder."
Mais, s'il ne peut pas la regarder au départ, comment le soleil peut-il savoir que son sourire est merveilleux ? Pas logique.

Dans les commentaires, j’ai aussi eu l’impression d’une confusion entre niveaux de lecture, énumération de thèmes mentionnés, et références littéraires. Sans parler de l’impression d’un trollage "éveilliste" relevant potentiellement du foutage de gueule.

D'ailleurs :
- "J'écris du porno gay juste parce que c'est fun de vous effaroucher un peu, vous réagissez au quart de tour."
Franchement, qui as-tu vu réagir au quart de tour sur ce sujet ? Je crois que tout le monde s'en fout éperdument.
- "Pourquoi pas faire un appel à textes dédié "romance gay" tiens ?"
Parce que l'homosexualité reste minoritaire et qu'on n'a aucune raison particulière de le faire, pas plus que de lancer un appel à texte "romance romanichelle" (et pourtant, ça sonne mieux...) ou "romance mussipontaine". Ce qui ne veut évidemment pas dire qu'un texte homosexuel, romanichel ou mussipontain sera refusé. D'ailleurs : roulements de tambours... On a déjà publié les trois (si on assimile romanichels et roumains, comme il se doit).
- "Yay ? Nay ?"
Pas changé. Et toi non plus tu n'as pas changé.

À part ça, ça reste pas mal, mais ça sent un peu l'envie de démontrer et ça manque de simplicité.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 07/12/2021 à 10:18:39
Je cite Dourak de mémoire "je ne suis pas en train de demander du porno homosexuel. Au secours." Les coms du Lapin, et surtout Clacker (voir ci-dessus).

Anglais commence à bouffer mon français, je ne parle/lis presque plus que cette langue en fait, merci de me le rappeler, le français manque. Sniff.

Voui un peu j'vous trolle, mais pas complètement.

C'est une écurie au toit semi-transparent, nano-membrane à niveaux filtrants, un modèle de luxe. Désolé oublié de le préciser.

J'ai pas compris "Pas changé. Et toi non plus tu n'as pas changé."

Pour résumer jusque-là : un texte sans histoire, un perso principal creux, avec un style pas mauvais mais parfois lourd, confus et grandiloquent. Je prends note, je prends note...

Et bien sûr, je m'engage solennellement à faire mieux pour le prochain. Je suis en train de le mûrir dans ma tête, il devrait être pondu d'ici une semaine à dix jours.
Clacker

Pute : 3
    le 07/12/2021 à 11:33:30
Eh bien quoi, il faudrait forcément qu'on aime ça, le porno homosexuel ?
Il y a des sites d'écriture qui sont dédiés à ça. Et il en sort des bouquins tous les jours, de romance/érotique M/M. Je te dis ça à titre informatif.

Considère que c'est moi qui t'ait trollé, sur ce coup-là. Cette boutade assez mauvaise te comparant à Proust n'avait d'autre but que d'irriter ton sixième sens de guerrier de la justice sociale (oui, ça commence à se voir).

Par ailleurs, on écrit beaucoup avec ses obsessions. Quoi que ça puisse vouloir dire.
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 07/12/2021 à 11:58:54
Je ne suis pas un guerrier de la justice sociale, mais je sais qu'avec la puissance de l'Amour, on peut soulever des montagnes.

Je chie bio, Clacker, et tu ne peux rien contre ça. LA ZONE N'AURA PAS RAISON DE MON INNOCENCE !
Dourak Smerdiakov

site
Pute : 0
ma non troppo
    le 07/12/2021 à 21:42:49
« J'ai pas compris "Pas changé. Et toi non plus tu n'as pas changé." »

https://www.youtube.com/watch?v=Or867bxo1qU
Un Dégueulis

Pute : -139
chiquée pas chère
    le 07/12/2021 à 23:01:25
J'ai la très vague impression que Dourak me drague. Mais comme je suis complètement autiste, je ne sais pas trop comment réagir.

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