Il a juré, le sabre sur la tempe,
Que nul ne rirait de son parchemin.
Chaque mot gravé devient une lampe,
Mais qu’on l’éteigne, et c’est le destin.
Il parle peu, mais son poème hurle,
À qui l’écoute sans oser le tordre.
Pourtant un jour, un souffle trop burle,
Osa lui dire qu’un vers semblait mordre.
Alors sa main, jadis si mesurée,
Tronqua le texte au tranchant du dédain.
« Qu’on n’ébruite pas ma vérité ! »
Et d’un clic, il raya tout le chemin.
Son chef-d’œuvre ? Un fantôme de papier,
Un chef sans peuple, un cri sans écho.
Le samouraï fuit comme un damné,
Sa plume gît sous un manteau d’égo.
![[illustration]](/data/img/images/2025-06-17-sepuku-big.jpg)
Le vent se courbe au fil de son orgueil.
Son pas résonne, grave, sans pareil,
Sous les cerisiers pleurant leur linceul.
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= commentaires =
Je trouve que ce texte est un peu écrit comme un scénario de série TV et qu'il manque d'une dimension littéraire et ça s'accentue vers la fin quand l'auteur décide inexplicablement d'accélérer le rythme comme s'il était pressé d'en finir avec l'histoire pour passer à autre chose.
C'est allé un peu vite pour moi, trop d'éléments déposés les uns à côté des autres sans explication, et menant à des conclusions qui ne me semblaient pas légitimes.
C'est poussif dans le style, caricatural, ça manque de fluidité.
l'histoire se tenait.
Nan mais "zyeuter", ça se dit dans le suuud aussi.
OH PUTAIN ! J'ai l'info du C.-GPT. : "Zieuter" est surtout un mot issu de l’argot parisien, où l’onomatopée "zi ! zi !" imitant un regard rapide ou discret s’est transformée en verbe.
Dur.
J'ai eu l'impression aussi d'être dans une télénovela. Après c'était pas désagréable. La forme est à revoir bien sûr (cadratin, retour à la ligne, découpage). Ca aurait été cool que ça soit en mode les Experts, sur plusieurs épisodes. Parce que la fin est grave expéditive.
"Franck Laforgue, alias, Hubert Bonnant, alias Richard Levesque, alias, Pascal Lemonier.citoyen Français." Ce passage m'a bien fait marrer.
Un peu ? Je crois que l'auteur était probablement une des petites mains d'AB production à l'époque d'Hélène et les garçons et du miel et les abeilles. Il m'a promis par email qu'il allait écrire un texte par mois pour lazone.org et là je me dis bordel, Antoine, la Zone a la gueule des studios de la Plaine-Saint Denis ?
Et Anto, il voudrait pas venir faire un tour dans les commentaires, nous faire partager sa prose