Ô texte fantôme, effacé dans l’oubli,
L’auteur, vexé, a crié : « C’est fini ! »
Les commentaires, tels des mouches en fête,
Ont piqué son ego, troublé sa tête.
Il voulait des louanges, des bravos en cascade,
Pas des critiques moqueuses, ni des vannes en salade.
« Supprimez mon chef-d’œuvre, ô vile plateforme ! »
Dit-il, pleurant son texte, consumé par le drame.
Alors voilà, ce poème, un pis-aller merdique,
Remplit le vide laissé par son caprice épique.
Pas d’inspiration, juste des rimes bancales,
Pour parodier son départ, ô rage digitale !
Adieu, texte perdu, qu’on n’lira plus jamais,
Ton maître t’a tué, fuyant les quolibets.
Et nous, on pond ce truc, ce torchon de fortune,
Pour boucher l’trou béant d’ta triste infortune.
LA ZONE -
![[illustration]](/data/img/images/2025-06-24-feminicide-big.jpg)
= ajouter un commentaire =
Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.
= commentaires =
difficile de réagir face à tant de vérité.
Le texte est fort dans la forme : les images sont là, les métaphores sont soignées, et le rythme fonctionne.
Quelque chose reste à distance. C’est comme si tout était mis en place pour avoir l’air puissant, au risque de laisser un peu de côté la sensation brute, ce petit déséquilibre intérieur, l"émotion que j' attends quand je lis ce genre de texte.
Si c’est vécu, j'en suis navrée. Ça reste un texte qui a une présence surtout formelle, plus qu’intérieure selon moi.
Je ne peux qu'être solidaire et te souhaiter bon courage et t'invite à te faire aider si ce n'est pas déjà le cas, puisque pour en parler il faut avoir "digérer" (désolée pour ce mot laid). Ce qui justement me touche, c'est cette distance, cette passivité horrible, cette impossibilité de réagir, de subir, de rien comprendre à ce qu'il se passe... Et de rester quand-même, ne pas pouvoir partir, n'être plus....ne plus rien ressentir... Tout mon soutien ❤️
A priori la Zone, c'est pas Confessions Intimes, c'est un site de fiction pas un blog collectif donc ce doit être du fake.
le fake peut être inspiré?
Bien sûr, ça peut être de l'autofiction mais si on doit s'inquiéter pour tous les auteurs qui postent un texte, on passerait notre temps à leur dire de déposer des mains courantes.
et je finirai en prison
J'aimais bien confessions intimes.
https://www.youtube.com/watch?v=poqaCoOKrNQ
Pauvre dame. Quel psychopathe. Elle ferait bien de se casser très loin.
J'ai craqué au bout de 4 minutes de visionnage. Le gars est trop stressant. C'est insupportable à regarder alors à vivre j'imagine même pas.
Pourquoi on se fait chier à publier des textes d'auteurs sur lazone.org alors qu'on pourrait publier des videos Youtube et bien se marrer à les commenter ?
"t'as pas l'impression que parfois tu m'prends pour ton chien ?
Réponse : non, parce que mon chien quand il fait pas ce que j'veux, j'lui mets un coup de pied au cul."
Mythique.
Je pars aussi du principe que c'est de la fiction, c'est un peu trop convenu et poétique dans la forme pour que ce soit vrai d'après moi, ça sonne pas très sincère.
Par contre, bien vu le titre.
Je viens de faire une story pour mettre en avant ce texte sur Instagram et je me suis posé des 100aines de questions pour trouver 15sec de musique pour l'illustrer.
Je voulais mettre un extrait de "l'Homme pressé" de Noir Désir et j'avoue qu'il y a 10 ans je ne me serait même pas posé de question et j'aurai choisi cet extrait... Mais je me suis dit après réflexion que c'était trop provoc gratuite même si c'était totalement cohérent avec le sujet.
Aussi je me suis rabattu sur un petit reggae de merde au ton paternaliste qui assène un message moralisateur à la con.
Je ne sais pas où me cacher.
DMC, probablement.
*SHAME*
*SHAME*
*SHAME*
Qu'est-ce que j'aurais aimé pouvoir te balancer un GIF dans ta gueule.
et voilà, je ne sais même pas si je dois avoir honte pour avoir pensé à Bertrand Cantat ou pour m'être défilé.
Mais je ne cautionne pas les violences faites aux femmes et pour preuve, j'ai regardé "Kung fu Zohra" l'autre jour quand il est passé à la télé.
Noté 1,6 sur Allociné. Un bon film.
En effet le reggae est vraiment pourri
Bertrand Cantat c'était juste assez cynique pour coller à mon sens 😁
Finalement je vais mettre du Bertrand Cantat pour le texte de substitution.
Et pour info, le texte effacé était de la fiction.
Ce qui est chouette c'est que les commentaires déjà postés collent parfaitement au texte de substitution aussi.
Je suis une référence
[...]
J'ai envahi le monde
Que je ne connais pas
Peu importe j'en parle
Peu importe je sais
J'ai les hommes à mes pieds
Huit milliards potentiels
De crétins asservis
[...]
Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon réseau
je me demande bien quels commentaires ont pu mettre l'auteur du texte initial mal à l'aise surtout que son texte était de la fiction.
Je pense que c'est Cuddle et sa note de 1,6 sur 10 de "Kung Fu Zohra" qui a provoqué une attaque panique. En matant le film, en tous cas, perso, j'ai eu de grosses bouffées d'angoisse.
Je pourrais être honnête et faire une analyse qui serait sans doute pas si éloignée de la vérité mais je ne veux pas être méchante.
Je dirais juste qu'elle n'a pas fini de tomber.
Et Cuddle devrait mettre ses propres notes. Ça serait moins effrayant !
Je sais à présent que mieux vaut une critique désastreuse que pas de critique du tout sur lazone.org . L'important c'est d'être considéré et le texte initial a vraiment été pas mal considéré.
Sachant que 50% de la population française aspire à écrire un bouquin, je constate amer que le pourcentage des gens voulant bien lire et commenter des textes d'inconnus est bien inférieur.
Et finalement, non, je ne vais pas communiquer sur les réseaux sur le texte de substitution qui n'existe en réalité que pour conserver les commentaires du texte initial. Ce serait se tirer une balle dans le pied.
WOW !
La Zone c'est pas le club Dorothé. Forcément, ça va tirer à balles réelles et encore... On est loin du "tu suces ? t'avales ?" en préambule.
Je comprends pas les gens qui postent sur un site trash et qui viennent chouiner que les commentaires sont trop durs.
EH HO ! C'est le concept du site !
Ou alors c'est "Confessions intimes". C'était trop.
@Cuddle, je me suis levée avec la même interprétation : le type de confessions, c'était surement son père...
moi j'avais envie d'essayer aussi
Je ne connais pas la violence,
Juste quelques gifles d’enfance,
Claques d’un temps où l’on frappait encore,
Sans marques visibles, sans remords.
J’ai grandi en équilibre,
Esquivant les éclats,
Appris trop tôt
Qu’une esquive peut briser plus qu’un faux pas.
Je ne connais pas la violence.
Mon père gardait ses mains,
Mais noyait dans le vin
Les coups qu’il n’a jamais portés.
Quand l’alcool faisait loi,
Les mots cognaient plus fort.
Pas de poings, mais des phrases,
Des vers qui claquent, qui résonnent,
Et riment avec pauvre conne.
Je dis ne pas connaître la violence,
Pourtant son ombre me talonne.
Cachée sous des « Ça va, c’est rien »,
Elle rôde, sourde, dans le silence.
C'est un poème de merde de substitution au poème de merde de substitution ?
Absolument
Je dirais même que c'est un substitutif merdique mais assumé.
La poésie de merde, c'est pas donné à tout le monde. Tu veux essayer de faire le tien?
Je pense que ce texte va devenir un lieu de pèlerinage.
Je me sens toute couillonne avec mon commentaire empathique...
Je pense pourtant que c'est un des seuls messages que l'auteur initial a aimé.
Au fait , voici le petit reggae de merde au ton paternaliste qui assène un message moralisateur à la con pour que tout le monde en profite. Une vraie gifle à l'intelligence des femmes.
https://www.youtube.com/watch?v=PC10yVMdrvU
ça aurait dû s'appeler : Dans ta gueule, la main courante.
Pourquoi es tu aussi radicale ? Demander à supprimer ton texte au lieu de dialoguer ?
Pourquoi revenir surtout..?
On avait bien compris que ton texte était fake, on s'est pas trop inquiété pour toi, promis.
Mais on est là si tu veux échanger avec nous, sur ton texte, les nôtres ou les trucs qu'a Cuddle mais qui ne bougent toujours qu'un par un.
Franchement, tout le boulot pour mettre en avant ton texte fichu à la poubelle, ça me fout les boules. Et mettre le tout à la poubelle, c'était long aussi et très chiant à faire. On vire tout comme tu le demandes puis tu reviens ici pour afficher encore ton nom et l'associer à tout ce merdier de commentaires qui ne te plaisaient pas. Franchement je ne te comprends pas.
Ca sent l'ado frustré ça.
Alors moi je me sens comme un peu trahi, puisque j'y ai crû. Il y a des sujets difficiles à aborder. Ces thématiques doivent l'être dans la sincérité la plus complète sinon ça fait l'effet d'une agression, atteinte supplémentaire. Mais ce qui est important dans la vie d'un humain, c'est de se remettre en question. Là est le grand courage. Et qui n'a jamais dit de connerie ? Tout le monde un jour où l'autre fait la mauvaise expérience et hop, introspection et hop, level up !!!
Je vire le post de l'auteur pour que son nom ne soit pas associé aux commentaires et aussi parce qu'il arrête pas de m'envoyer des emails et ça me fait super chier de gérer ce grand néant inutile. Je vais donc le bloquer dans mes mails aussi.
Mais qu'est ce qu'il peut bien te raconter ? Ça pourrait peut être faire vivre une rubrique du forum ça.
Je préfère arrêter de lui donner le change pour ne pas alimenter son délire.
zut, mon côté voyeur vient de pousser un cri d'agonie
Il nous donne des ordres sur ce qu'on a le droit de dire ou pas dans la critique de ce texte et aussi dans les commentaires alors que son nom n'y est pas associé donc je laisse pisser.
Ne peut on pas ériger un bûcher pr cette personne ?
Assumons nos merdes. Pensons à ce courant pictural réaliste (et peut-être satirique) qu’illustre bien l’expression anglaise « warts and all ». Une fois la créature venue au monde, elle est diffusée telle quelle, avec ses beautés et ses imperfections. Je suis contre l’euthanasie des textes (bien que favorable à leurs retouches).
La même. Surtout qu'on en écrit tous des bouses, et c'est ça qui est bon !
51 commentaires sur un texte fantôme.
Sur du vide, du néant.
Non. Il y a autre chose. Mirroir.
Dans les noires profondeurs abyssales des recoins de mon âme, se terre une chienne qui, elle aussi attend, docile, l'oeil suppliant, la publication de son texte et les commentaires des maîtres, comme un sucre.