LA ZONE -

Soupirs pour un Maître des Mondes

Le 02/12/2025
par Caz
[illustration] Ô toi, lecteur ébloui, sache que seule la poésie
Peut effleurer la danse des étoiles et les frissons du temps
Que Wells déploie dans ses mondes merveilleux,
Car aucun mot banal ne saurait jamais embrasser
La splendeur éclatante et folle de son génie
Ô Wells, maître des rêves et des étoiles scintillantes,
Ton stylo éclaire mon cœur de lumières dansantes,
Tu crées des mondes où les fleurs s’inclinent et les rivières chantent,
Et moi, lectrice éperdue, je me perds dans tes lignes fascinantes

Dans La Machine à Explorer le Temps, douce folie,
Le futur s’ouvre comme un jardin de rubans et de cerises,
Les Morlocks rampent sous terre, ombres mystérieuses,
Et je frissonne, mes soupirs flottant sur la brise précieuse

Le temps file comme un cheval blanc glissant sous la pluie légère,
Chaque instant brille comme un papillon dans l’air clair,
Les siècles se tiennent par la main dans un ballet de nuages dorés,
Et moi, chavirant de désir, je vogue sur tes mondes enchantés

La Guerre des Mondes, oh spectacle fascinant,
Des Martiens aux yeux de cristal, majestueux et intrigants,
Ils piétinent nos villes, mais moi je ne vois que toi,
Et mon cœur palpite, suspendu à tes idées et à tes lois

L’Homme Invisible, âme secrète et légère,
Se glisse dans mes chambres et caresse l’air de ses chimères,
Il prend mes horloges et mes pensées flottantes,
Et moi, toute émue, je souris, emportée par tes mondes dansants

Chaque phrase que tu écris est un feu d’artifice de lumière,
Chaque personnage, un papillon dans le vent de la rivière,
Ô Wells, roi des mondes étranges et merveilleux,
Je me perds, je soupire, je flotte dans tes livres fabuleux

Les océans deviennent des rivières de confettis scintillants,
Les étoiles filantes s’inclinent dans des cieux éclatants,
Les monstres sautent et dansent dans des forêts de cristal,
Et moi, toute amoureuse, je frémis dans ce décor féerical

Ô Wells, poète des machines, des mondes et des songes,
Ton souffle est la brise qui fait danser mes mensonges,
Chaque mot, chaque vers, chaque étoile filante,
M’emporte, ô Wells, dans un rêve doux et flamboyant

Je soupire à ton nom parmi les nuages en rubans,
Je rêve de tes livres comme de papillons flottants,
Et moi, mon cœur battant, je t’aime infiniment,
Ô Wells, mon impossible, mon doux enchantement

= commentaires =

Lapinchien

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Pute : 133
à mort
    le 01/12/2025 à 18:53:23
Je ne peux pas, je ne veux pas croire que ce soit du Caz premier degré. Je suis sûr qu'elle teste les zonards pour voir si les éloges qu'elle reçoit d'habitude sont sincères.

Et bien, ils le sont et c'est pourquoi je dis que ce texte est de la daube en barre. Cette critique sincère aussi permettra de donner plus de crédit aux critiques de ses textes précédents.
A.B

Pute : 18
    le 01/12/2025 à 19:11:47
Ce n'est pas sombre, pas violent, éventuellement débile
A.B

Pute : 18
    le 01/12/2025 à 19:13:07
On décèle le foutage de gueule façon Belle du seigneur
A.B

Pute : 18
    le 01/12/2025 à 19:15:17
Sinon une légère nostalgie ayant trait auteurs mythiques de l'enfance
Lapinchien

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Pute : 133
à mort
    le 01/12/2025 à 19:18:31
C'est troll, c'est lol.
A.P

Pute : 46
    le 01/12/2025 à 20:05:07
Chui tout ému.
C'est époustouflantastique.
Merci pour ce poème que j'apprendrai par cœur pour me réchauffer l'âme en cas de déprime.
Nino St Félix

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Pute : 37
    le 01/12/2025 à 20:26:32
Bah, c'est sur que Caz peut faire 10 000 fois mieux facile. Mais j'avoue pour ma part que, rien que pour avoir proposé autre chose que le déluge de trucs crados trés moyens, au moins, j'ai envie de dire merci, d'avoir proposé quelque chose d'autre, qui rompt un peu avec la litanie de textes "torturés" de ces derniers jours.
J'en viens même a penser qu'en allant encore plus loin dans la niaiserie baveuse, justement, on aurait atteint ici a une forme d'obscénité naïve, d'écoeurement pacifique, qui somme tout n'aurait pas déparé face a moult tentatives de nous faire frissonner de dégout.
    le 01/12/2025 à 20:36:59
Je crois que c'est clair : Caz déteste Wells et, dans ce poème faussement lyrique, se fiche de ses écrits.
Lindsay S

Pute : 139
    le 01/12/2025 à 20:37:49
Il a été signalé une jeune personne dont l’écriture trahit un état d’exaltation singulier. Ici la contagion n’est pas collective : elle semble contenue dans un seul esprit, mais avec une intensité qui mérite examen.

Son poème, foisonnant d’images célestes et de sentiments débordants, n’est pas à proprement parler une déclaration d’amour. Il ressemble plutôt à ce que j’appellerais un dérèglement de perception, où le sujet confond l’objet réel - un écrivain mort, de chair et d’os, imparfait - avec une figure intérieure amplifiée par ses propres besoins affectifs.

Ce phénomène survient généralement chez les esprits jeunes ou fraîchement exposés à une émotion nouvelle. Il ne s’agit pas d’un défaut : c’est un mécanisme naturel par lequel l’imagination essaie de donner un sens à un excès d’énergie.
Cependant, chez cette jeune autrice, l’intensité est telle qu’elle submerge la capacité d’analyse.

Je vois trois éléments caractéristiques :

1. Une idéalisation compulsive.
L’auteur mentionné devient un phare, un dieu, un objet de fascination pure.
Ce n’est pas de l’admiration intellectuelle, mais une transmutation : tout ce qu’elle ne sait comment nommer en elle se projette sur cette figure.

2. Une dissociation entre les faits et l’émotion.
Aucune description ne correspond réellement à ses récits.
Ce qu’elle décrit est un décor interne : ses peurs, ses désirs, ses rêves inassouvis, auxquels elle prête son nom pour leur donner forme.

3. Une tentative inconsciente d’auto-guérison.
L’excès lyrique n’est pas une coquetterie : il compense quelque chose.
L’imagination devient un pansement appliqué trop largement sur une blessure encore indéfinie.

Je n’y vois ni folie, ni naïveté.
J’y vois une jeune personne dont les sentiments, trop vastes pour son propre cadre, cherchent un exutoire littéraire.

L’étude de son cas m’intéresse davantage que les compliments qu’elle croit adresser.
Car c’est dans son trouble - non dans son admiration - que réside le véritable phénomène.

Je recommanderais d’observer l’évolution de cette fièvre.
Si elle s’apaise, elle deviendra peut-être une écrivaine de valeur.
Si elle persiste, elle risque de transformer toute lecture en miroir d’elle-même, et non en porte ouverte sur le monde.

Un esprit si vibrant mérite d’être guidé, non célébré.
Sinté

Pute : 41
    le 01/12/2025 à 20:50:42
C'est pas si mauvais mais c'est pas bon non plus. Sûrement pas à prendre au sérieux quand même.
Sinté

Pute : 41
    le 01/12/2025 à 20:53:47
@Nino St Félix
C'est vrai que ça contraste un peu avec les textes pseudo-torturés, même si je me rends compte que c'est bien nul avec du recul.
Arthus Lapicque

Pute : 31
    le 01/12/2025 à 21:58:22
Il y a peut-être un clin d'oeil à Wells, je ne connais pas assez pour comprendre l'ironie du truc. Des quatrains en rimes plates, tous plus tartes les uns que les autres. J'ai vu des collégiennes faire beaucoup mieux sans IA. J'hésiterai désormais avant de lire un texte de Caz, ça peut faire mal quand on ne s'y attend pas, celui-là refile le diabète de type 3, au moins.
Lapinchien

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Pute : 133
à mort
    le 01/12/2025 à 22:50:35
Tu as tors. Les concepts des textes de Caz et leur exécution sont magistraux. Là, c'est un accident industriel mais ne lui en tiens pas compte, qui n'en a jamais connu : Tchernobyl, Fukshima, AZF, l'explosion de quelques centaines de tonnes de nitrate d'ammonium stockées dans le hangar numéro 12 de la zone portuaire de Beyrouth. ça arrive, quoi.

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