LA ZONE -

Le réveil d'Alfredo Nomore

Le 24/07/2016
par pascal dandois
[illustration]
Alfredo Nomore, après une nuit agitée de cauchemars, se réveilla en sursaut, à la moiteur de ce mois d’août torride qui suintait de sa peau pour imbiber les draps, s'additionnait une douleur lui tiraillant les entrailles, et que l'on pourrait qualifier en respectant mon cahier des charges de descriptions qui est proportionnel à mon manque d'imagination à l'instant précis; d'inqualifiable envie de déféquer.
Pour se délester de cette gêne, il dirigea ses pas vers les sanitaires en essayant sur le trajet pour atténuer son mal, d'expulser souplement quelques gaz. Mais ses efforts furent vains. Dans cet état physique de la matière rien ne s'échappa de son fondement, ainsi que dans tout autre état d'ailleurs, comme il put s'en rendre compte après de multiples et infructueuses tentatives.
La raison de cette impossibilité de chier avait une origine extraordinaire, en effet, Alfredo Nomore par le contact de ses doigts entre ses muscles fessiers s'aperçut étonné, que dorénavant il était démuni d'anus, qu'à l'emplacement ou se situait le désormais regretté orifice ne se trouvait plus que peau lisse.
A cet instant deux formes en unihomme intervinrent brutalement dans l'histoire, défoncèrent la porte de l'appart' en guheulant:" Peaul isse! Queue laid coups pas bleus faire mheu l'heure gueule!" Alfredo Nomore eut beau tenter de leur expliquer que leur intervention était due à une erreur d'orthographe, qui se serait immiscée à l'intérieur de leur cerveau (ils n'en ont qu'un pour deux), que "peau lisse" et "police", c’est pas pareil, que vraisemblablement ils n'ont rien à foutre dans cette histoire, ils le passèrent quand même un peu à tabac et ne s'enfuirent qu'après avoir pris peur en constatant l'anomalie, ayant entreprit une fouille antidrogue improvisée.
L'angoisse que provoqua la perte de son anus, d'atroces douleurs gastriques plus les mauvais traitements qu'il venait de subir, rendirent sa souffrance insoutenable. Tout son corps n'était que plaie intérieure. Alfredo Nomore, de nouveau, poussa de toutes ses forces abdominales pour venir à bout de cette constipation surnaturelle, les mains recroquevillées sur ses deux chairs postérieures mais, sans résultat. Il se mit à prier le cul posé sur l'autel expiatoire des tinettes dans le but d'aider au miracle salvateur, toutes les divinités possibles et imaginables, même celles pas encore inventées comme Chkaprow, grand dieu du chwalamalec ou Charles de Gaulle, grand dieu de la virilité cadavérique," Faites que le bouchon de viande qui m'obstrue le rectum finisse par claquer!" Puis il se demanda si l'impénétrabilité de sa voie ne faisait pas de lui...n'exagérons pas. Pour ma part, j'y vois plutôt une manifestation métaphorique des affres de la création, face à la page blanche symbolisée ici par le papier toilette dont on n'avait pas encore parlé mais dont la présence se fait expressément sentir à coté de la chasse d'eau, bref, je doute fortement de la valeur littéraire de ce que j’écris, et je me demande si je ne suis pas en train de vous torcher une merde.
Finalement désespéré, Alfredo Nomore s'empara du revolver qu'il était parvenu à subtiliser aux deux agents de police de façon tellement habile que je ne m'en étais pas aperçu, et qu'il avait caché dans le lobe de son oreille gauche. Il appliqua le canon de l’arme sur l'endroit maudit pour se confectionner un nouvel orifice, s'apprêta à tirer, puis se ravisa après s'être demandé si les selles seraient assez compactes pour bloquer la balle avant qu'elle n'atteigne un organe vitale...Alors, après avoir remis l'arme dans son oreille, il pensa:" perceuse électrique".
Comme par hasard, l'outil était rangé dans son oreille droite. Il positionna sur le sol entre ses jambes; un miroir de sorte à bien appréhender ce qu'il allait faire. Il positionna la fraise, prit une grande inspiration, et appuya sur le contact, mais, rien ne se passa, il n'avait pas branché l'engin. Une fois cet oubli rectifié, Quand la fraiseuse pénétra dans la peau...Alfredo Nomore au sortir d'un sommeil agité de cauchemar, se réveilla en sursaut, à la moiteur de ce mois d’août torride s'additionnait un affreux mal au cœur il se précipita dans les cabinets pour vomir mais en voyant son visage décomposé dans un miroir il s'aperçut que dorénavant il était démuni de bouche.

= commentaires =

Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 25/07/2016 à 16:18:45
au moins ça nous change de la polémique stérile sur la troll littérature de martin
Dourak Smerdiakov

site
Pute : 0
ma non troppo
    le 25/07/2016 à 17:55:31
Pourquoi pas, ça m'a fait sourire par moment. Le narrateur qui intervient pour dire qu'il ne s'était pas aperçu de quelque chose, par exemple.

Il y a des problèmes dans le rythme des phrases, notamment dus à la ponctuation, ça a failli me pousser à arrêter de lire tout de suite.
pascal dandois

Pute : -21
balai à chiottes
    le 25/07/2016 à 20:04:16
y'a des phrases un peu trop longues, et d'autres conneries, je pense, l'auteur aurait dû revoir sa copie au moins une 564éme fois, mais comme ça fait quelques années que ça traine, cette feignasse en a eu marre, mais bon, si y'a des mecs prêts à s'arrêter au début, qui se poussent au cul jusqu'à la fin quand même, c'est pas si mal...
Clacker... T-t-t-ts.
    le 28/07/2016 à 22:35:48
Il faut développer ! Il FAUT développer ! Ca manque de complexificafalsicalsidéfécation, de développemasturbation ! Diable !

Nan, c'est pas mal, j'ai dû m'accrocher pour continuer à lire malgré le rythme des phrases (cf: voisin du haut à consonnances sybériques) mais ça me fait penser un peu à Burroughs et sa fameuse histoire de type qui parle avec le cul. Mais je regrette déjà d'avoir encore fait apparaître le nom de Burroughs sur ce site (du coup je me permets de le remettre), les errants qui se perdent sur LaZone vont finir par croire que c'est un maître à penser du coin.

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