La crainte qu'il avait d'avoir perdu sa santé mentale au bénéfice d'un doute entre le rêve et le réel, atteint son paroxysme lorsque il rencontra dans des toilettes publique un homme penché au dessus d'une cuvette de chiottes et qui en se retournant montra son visage ou il y avait, à la place des yeux, de la bouches et des narines; des anus .Certaines de ces monstruosités, bizarrement baptisées, croupissaient avant d’en sortir, dans les nappes phréatiques d'Hadès ,dans les racines putrides et profondes ante-généalogiques de l'arbre du même nom. C'est ainsi qu'y stagnaient les cadavres outre-vivants se décomposant de Zareb, qui tua Nadax et Hyrr, Hyrr qui décapita Woozot qui étrangla Puxor, Juurmolop et Guruthul, qui lapidèrent Vazzav qui empoisonna Xiir et Trase, Trase qui égorgea Mlupt de Hik, qui noya Festohn qui étouffa Hashok qui éventra Prawximoplirte qui poignarda Serhyul, qui ampala Magok, Magok et Floirtyk qui pendirent Gaardymak, qui poussa dans le vide Wulx' aramedic, brûlèrent Kiposarmol et crucifièrent Jtaxes l'assassin...etc. Puis se succédèrent simultanément, entrecoupées d'une masse informe chatoyante et gluante, les formes d'un lézard orange à six pattes et affublé d'une trompe, d'un insecte géant à élytres marbrées de rose et armé de trois paires de mandibules dentelées, d'un canidé à trois yeux magentas, au pelage sombre, piquant et empoisonné, d'un nuage de vapeur de couleur glauque, puant, irrespirable, d'un bouddha vampire à la chevelure platine, d'un androïde en aluminium blindé et aux ailes d'ange, d'un crabe-escargot à huit pinces aux yeux tentaculaires au nombre de douze, d'un serpent borgne à pattes de mouches, d'un homme-xywoze...etc. Car quand il dormait ou se mettait en colère le demi-dieu-horrible et indistinct, Vazamalakavapurgis ne contrôlait plus son apparence, mais impossible pour autant de savoir dans quelle humeur il se trouvait, car Vazamalakapurgis ne faisait que dormir et se mettre en colère. Sommeil ou colère, pour autant qu'on puisse nommer dans les champs du possible inénarrable et infini, son état de créature irrationnelle.
Il se rappelait soudain du monstre qui avait bouffé la bonne quand il était enfant, lorsque, deux agresseurs qui voulurent le détrousser dans une rue déserte ou il errait, son appartement étant comblé de bêtes affreuses, il en était parti, furent dévorés eux aussi, par une sorte de mâchoire de requin ailé. Puis le monde se peupla au fur et à mesure de la disparition des hommes d'une multitude de monstres dont il était sans le savoir, certainement le dieu.
Mais cette dimension parallèle était arrivée au terme de son existence et allait s'annihiler, selon les spécialistes, dans une explosion aux flammes noires produites par la combustion soudaine des matériaux du vide. La plupart des gens-monstres y vivant s'étaient résignés à mourir. Car ils ne connaissaient pas l'existence d'une sortie de secours, unique porte inter-dimensionnelle restante, les autres ayant été fermées condamnées par les habitants d'autres mondes, qui craignaient des répercutions apocalyptiques de la destruction de cet univers, sur le leur. Une porte, elle-même un monstre à l'apparence panachée d'une grotte et d'une mâchoire dont les stalagmites et stalactites faisaient office de crocs. Cette porte s'ouvrait et se refermait en permanence dans un bruit de mastication métallique. En parallèle, certains scientifiques à l'esprit large étudiaient le phénomène de la foi, et se demandaient, quelle serait au juste l’efficacité d'une prière collective, unanime et universelle…sur la fin d’un monde.
Il entendit parmi d’autres, la douce voix de sa femme qui le suppliait mais…non, pas de doutes, la bouche d’où sortaient de doux mots, des mots d’amour… c’était bien la gueule immonde, le cloaque buccale d’une saloperie… d’ une putain d’horreur !
LA ZONE -
Il fuyait ses cauchemars, chargés de monstres en tous genres,(comme par exemple, dans ce rêve-ci : « La dépouille (humaine) était étendue sur le ventre à coté de mon lit. Délicatement, mandibules devant, en est sortie par la bouche en l'agrandissant démesurément, bouche dont on put constater ainsi l'élasticité extrême, une araignée géante (un mètre d'envergure). L'araignée, grossière, une fois émergée totalement du cadavre, n'en laissa plus qu'une loque de peau, comme une poupée gonflable dégonflée). Il fuyait par la consommation pour ne pas dormir, d'amphétaminiques. Mais bientôt les créatures de ses rêves, imbroglios de tentacules, de mandibules, d’os, de crocs, à pattes multiples, poilues ou à plumes, s'immiscèrent dans ce qu'il était commun d'appeler dans cet état d'éveil (?), "la réalité". Réalité qui, de ce fait, devenait sujette à caution. Monstrueuse était la sphère énorme de chair croûteuse, poilue et recouverte de bouches aux lèvres vertes et aux dents bien sûr acérées, se déplaçant en roulant et hurlant dans une cacophonie de cordes vocales grinçantes telles les cordes d'un violons diabolique. Monstrueux cet humanoïde au squelette apparent telle une armure d'os, ou plutôt d’un exosquelette d'insecte, avec ici et là sur cette carapace articulée, des excroissances osseuses en pointes servant d'armes, et rouges de sang, Monstrueux cet être constitué il est vrai d'organes et de membres humains, mais dans un désordre tel que ça en faisait effectivement une monstruosité indicible. Tels étaient entre autres, les monstres qu'il voyait apparaître et disparaître un peu partout au détour d'une rue, sous les porches...
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Et la touche Entrée, pour aérer ce parpaing de texte, c'est pour les mexicains ?
Les résumés renvoient souvent aux mêmes références : Thompson, Lovecraft, Belkacem. Ce sont devenus des marronniers.
Je lirai plus tard.
Ce texte qualifié de "redondant"m'a valu de me faire poliment envoyer foutre par un anthologiste du fantastique,après qu'une maison d'éditions spécialisée dans le genre l'ai jugée "pas dans la ligne éditoriale" car après renseignement, "genrifiée" dans l'"horreur", finalement le pauv' y s'est peut-être trouvé une tite maison dans la zone
La volonté d'édition, plus vite on en revient, mieux on se porte, non ?
Quitte à y revenir plus tard pour quelques-uns.
les références de mes présentations de texte renvoient surtout à mon manque de culture.
A la décharge de l'anthologiste du fantastique, relis-moi ça, aussi :
"[...] qu'il était commun d'appeler dans cet état d'éveil (?), "la réalité". Réalité qui, de ce fait, devenait sujette à caution."
Ou encore ceci :
"C'est ainsi qu'y stagnaient les cadavres outre-vivants se décomposant de Zareb, qui tua Nadax et Hyrr[...]"
Ca sent des pieds, comme formulations, tu t'en rends compte.
Et l'anaphore à base de "monstrueux", c'est une hollanderie dispensable. Là, tu as péché, mon fils.
Finalement, ce qui sauve le texte de mon point de vue, ce sont les énumérations descriptives qui s'avèrent suffisamment détaillées et cocasses pour retenir l'intérêt jusqu'au bout.
Au-delà, je ne suis pas compétent à commenter le fond de cette affaire mais je n'y toucherai pas avec un bâton.
n'empêche, Muscadet, à part tous ces connards que je cite en boucle, il y a qui d'autre, hein ?
ok,si tu veux, pour la "décharge de l'anthologiste" en même temps, il n'en a eu carrément rien à foutre de l'ensemble de la "nouvelle" (il m'a d'ailleurs dit aussi qu'il n'y avait pas d'"histoire"à proprement parler, (évidement, je m'en fous de la "critique", on peut toujours trouver à y redire sur tout et n'importe quoi)) ,sinon il se serait retiré les doigts du Q pour l'arranger cette nouvelle de merde, mais avec tout ces textes qui lui arrivent tout rôtis dans le bec... c'en est probablement devenu une feignasse qui cherche pas midi à quinze heure
○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○Mais ○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○où ○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○ sont ○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○
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Z O N E ________________________________
Je préfère lire Henry de Lesquen que Curare, au moins j'apprends des choses. Comme par exemple que le rythme musical, le beat, inhérent aux styles de musique nègre, fait appel au paléocortex reptilien de l'auditeur. Par voie de conséquence, les artistes de hip-hop seraient des primitifs de type Diictodon. Eh oui, tout de même. Diictodon.
Pourtant bien lancé, il épargne malgré tout le jazz, on ne sait pas pourquoi, par goût personnel peut-être, ou par solidarité avec l'état actuel de la Nouvelle-Orléans : mystère.
Alors oui, c'est Lesquen, c'est raciste, tout ça, mais en attendant c'est toujours plus lisible qu'un commentaire de Curare, et ça, vous aurez toutes les difficultés du monde à le contester.
je précise au cas où, que quand j'utilise le mot "feignasse" ça n'a rien à voir avec les femmes ou assimilé(e)s, c'est juste pour le "asse" à la fin qui sonne bien, comme "dégueulasse", crasse, chiasse, et aussi comme "pouffiasse" c'est vrai, et puis? qu'y puis-je?
Vous êtes tous des hases qui s'ignorent sauf lapin
Curare- tu veux dire que je ne l'ignore pas ?