Mill
Fiche :
État-civil | |
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Surnom / titre : | Connard multiforme |
Sexe : | Anormal |
Espèce : | Sans intérêt |
Date de naissance : | Pi |
Lieu de naissance : | DTC |
Adresse actuelle : | ici |
Profession : | Usurpateur |
Situation familiale : | Cendres |
Physique : | |
Taille : | mouais |
Poids : | plume |
Groupe sanguin : | Poche plastique |
Age : | Vieux libidineux |
Température corporelle : | Hot |
Electro-encéphalogramme : | Sautillant |
Signes particuliers : | Beau comme un étron |
Divers : | |
Caractère : | italiques |
Sexualité : | ridicule |
Ennemi héréditaire : | mon cerveau |
Loisirs : | Main droite |
QI : | Je ne comprends pas la question |
Maitre à penser : | John McLane |
Alimentation : | Aléatoire |
Articles :
- Sabbath Bloody Sabbath (14/03/2018) - Rubriques / Absurdismes
Mill nous pond un nouvel épisode de sa rubrique "Absurdismes", à savoir des scénarii de films qui n'existent pas. Au programme, cérémonie satanique, mésentente conjugale et mise en abyme. Si l'on appréciera l'absurdité des dialogues du début, on regrette toutefois l'absence d'inquiétante étrangeté qui nimbait l'ambiance des précédents opus de la série. Sympathique et bien écrit, malgré sa fin en eau de boudin. - La pipe (04/03/2018) - Rubriques / Les tables rondes de Cupidon s'en fout
Le deuxième épisode des "Tables rondes de Cupidon s'en fout", sorte de série radiophonique rédigée par Mill à l'époque où un cubi de vin rouge ne suffisait pas étancher sa soif. Je suppose que ça se ressent à la fois dans le choix des images, des mots, des vannes. Pour ceux qui aimeraient y jeter une oreille détachée, c'est par là : http://lecridelachtouille.apps-1and1.net/cupidon-sen-fout-les-chroniques-de-lamour-fou/ Sinon, la Saint-Con, c'est dans pas si longtemps, hein... S'il vous manque un con à brûler, vous savez où chercher. - La sodomie (21/01/2018) - Rubriques / Les tables rondes de Cupidon s'en fout
Voici le texte d'une chronique radiophonique de Mill répondant à l'appellation "Cupidon s'en fout". Brassens doit se retourner dans sa tombe : manque de finesse, psychologie zéro, vannes à faire pâlir de jalousie Philippe Bouvard. On écouterait bien le fichier audio mais Mill refuse de nous le fournir pour éviter d'être accusé de publicité indirecte. Si ça c'est pas de la mauvaise foi, moi je suis John Malkovitch. A lire vite et sur les gogues entre deux feuilles roses et tendres. - Remix de la tribune publiée dans le Monde le 9 janvier 2018 sur la liberté d'importuner (11/01/2018) - Thèmes / Editos / 201x
Mill aurait voulu nous faire croire à un édito rédigé sur le vif en réaction au dernier pamphlet antiféministe en date composé par des femmes - sans doute un syndrome de Stockholm qui traîne comme un mauvais rhume - à savoir la tribune publiée dans le site du Monde le 9 janvier 2018 par Catherine Millet et une centaine de signataires (dont Catherine Deneuve, Catherine Robe-Grillet, Brigitte Lahaie...). Il s'agit pourtant bel et bien d'un billet d'humeur (de méchante et mauvaise humeur même), voire d'un véritable acte vengeur, accompli sous la forme d'un commentaire sur le vif du texte en question. Ca vole pas toujours très haut mais ça a le mérite de la franchise et du direct. On peut être d'accord ou non, s'enflammer ou s'en taper religieusement la nouille. Pour ma part, j'aurais préféré plus de sang, de viscères et d'anneaux gastriques. - Champagne pour les ploucs 1.2 (03/01/2018) - Thèmes / Débile / Disjoncte
Il semblerait que Mill était sérieux lorsqu'il annonçait une sorte de feuilleton, de roman ou de je ne sais quoi d'un poil trop long à venir sur ce site de lecteurs dilettantes. Eh bien voilà, la suite de Champagne pour les ploucs. Il s'agit ici d'une simple discussion entre malfrats à l'ancienne. Les Tontons flingueurs ne sont pas loin, d'où l'illustration en exergue - la vie est bien faite quand même - avec moins de souplesse dans le style et toujours autant de clichés langagiers. Ca se lit, ça peut même se savourer et on souhaite surtout que l'intrigue se décide un jour à démarrer. - 2018, l'année de la bite (02/01/2018) - Thèmes / Divers / Poèmes de merde
Bonne année à tous les pornophiles, érotomanes et onanistes confirmés, meilleurs voeux aux obsédés, aux maniaques et chibrophiles, il est l'heure de poétiser, de jongler avec les métaphores et les synecdoques, parce que tout est beau avec la gueule de bois. Bien entendu, il y a pire que cette sombre potacherie et vous pourrez sans doute le trouver sur ce site. La magie de la Zone, quoi. - Le casse (30/10/2017) - Thèmes / Débile / Vie quotidienne
Cette nouvelle contribution de Mill me rappelle beaucoup par la gouaille de ses dialogues et son humour absurde, l'ambiance du film "Les démons de Jésus" de Bernie Bonvoisin. Avec Mill on n'est jamais bien loin de l'écriture scénaristique augmentée de toutes manières tant la littérature, le cinéma et la musique semblent être des arts majeurs et qu'il s'amuse à entrechoquer sous sa plume dans d'improbables expériences où les personnages deviennent des crash tests dummies. Beaucoup de comique de situation aussi dans ce texte constat cependant bien terre à terre dans la description de ce qu'est un vrai plan foireux de braquage entre branquignoles IRL, bien loin des clichés hollywoodiens glamours de Soderbergh par exemple. - Le moustique et l'eau du bain (27/10/2017) - Rubriques / Absurdismes
Troisième Absurdisme de Mill qui nous propose des scenarii improbables n'ayant pas vocation à être filmés. Plus halluciné et psychédélique que les deux premiers, cet épisode est une sorte de parodie par Mill de sa propre rubrique puisque le concept natif semble être totalement retourné dans tous les sens pour notre plus grand bonheur. Ceux qui ont bien aimé la scène culte du bain dans "Fear and loathing in Las Vegas", l'adaptation de Terry Gilliam du livre éponyme de Hunter S. Thompson dont on raffole particulièrement dans les parages, se réjouiront donc de cet épisode qui semble en être un prélude où l'on verrait le Docteur Gonzo délirer sous acide dans la salle d'eau avant d'avoir un retour de bad trip paranoïaque et d'humeur suicidaire et l'arrivée de Raoul Duke. Par conséquent, ne vous droguez pas et lisez plutôt ce texte zonard. Mieux que la réalité virtuelle et augmentée, redécouvrez les pouvoirs insoupçonnés de votre imagination. - Borges ou l'encombrant héritage (Papa était vraiment prise de tête) (23/10/2017) - Dossiers / Testament
On avait lancé un appel à textes "testament" il y a quelques temps aussi je me permet d'y glisser cette subtile contribution de Mill même s'il est probable que l'auteur ne l'ait pas expressément écrit pour l'occasion. En effet, ce texte autobiographique semble être un extrait de roman de littérature blanche en gestation que Mill n'aurait pas encore achevé. L'extrait est finalisé avec classe cependant. Je ne veux pas dire que ce texte est un premier jet. Il est posté sur la Zone et Mill se demande d'ailleurs si c'est bien sa place dans les commentaires complémentaires. Personnellement, je le publie avec plaisir en espérant que cela ne signifie pas que le roman est abandonné car c'est un excellent preview qui appelle à ce que d'avantage soit dit. Raconter une histoire en ponctuant l'action des personnages en ne conservant exclusivement que les échanges littéraires qu'ils peuvent avoir, en digressant longuement sur les références à d'autres auteurs, à de nombreux genres, serait effectivement hautement jouissif et instructif, en particulier si c'est écrit par Mill dont la culture classique et pop est incommensurable et qui est bien un des rares à pouvoir créer des ponts insolites entre les deux tant sa vie est habitée par la littérature sous de ses multiples formes. - Lino (21/10/2017) - Rubriques / Absurdismes
Second Absurdisme de Mill qui nous propose des scenarii improbables n'ayant pas vocation à être filmés. Il poursuit la déclinaison de son concept articulé autour d'un judicieux flashback en nous narrant une scène surréaliste de la fin de vie d'un père au chevet duquel se tient un fils ingrat et arrogant. Situations et dialogues qu'on pourrait attribuer à un David Lynch qu'on aurait forcé à écrire pendant qu'on le chatouillait en le shampouinant au poil à gratter. La série s'installe sur la Zone et la sauce prend comme le journal du hard sur Canal+. - Le billet de train (18/10/2017) - Rubriques / Absurdismes
Premier épisode d'une nouvelle rubrique de Mill, Absurdismes, composée de scénarios de films qui n'existent pas et qui n'ont pas forcément vocation à exister selon l'auteur. Mill y explore l'écriture cinématographique et le comique de situation tout en affirmant que ce sont des faux scénars. Pour avoir lu les 3 premiers, je trouve que le concept tient la route et qu'il serait tout autant plaisant de les visionner que de les lire. D'ailleurs, ça pourrait faire l'objet d'un programme court pour France 2 entre le journal et le primetime du soir, les bandes annonce et la météo. Les programmes du même genre qui existent sont carrément moins bons puisqu'ils misent tout sur le mimétisme et le pathétique effet miroir comique, traitent de travail, famille, voisinage, école, soit le néo-pétainisme de nos quotidiens proprets. Là ça aurait le mérite de nous plonger dans l'imaginaire pur et la disjoncte, dans la veine des Monsieur Cyclopède et autres desprogeries, suscitant un abondant courrier de complaintes et insultes et quelques anévrismes de gens trop terre à terre. Ce serait vraiment d'utilité publique pour le coup. Vivement l'adaptation donc. - Champagne pour les ploucs 1.1 (12/10/2017) - Thèmes / Débile / Disjoncte
Voici enfin le grand retour tant attendu de Mill qui nous propose son premier sous-chapitre d'un roman en cours d'écriture en laissant un peu de coté les billets d'humeur. Et ça commence plutôt pas mal avec un bar fight complètement bourré qui nous plonge directement en plein cœur de l'action et d'une intrigue complètement WTF. Beaucoup d'humour dans les situations et les dialogues et ça ne manquera pas de vous remémorer les meilleurs films de Guy Ritchie, à l'époque de ses débuts, bien avant qu'il ne s'attaque au remakes des plus grands héros du patrimoine littéraire britannique, à savoir Sherlock Holmes, le roi Arthur et bientôt l'intégrale de l'oeuvre d'Agatha Christie en mode Tarantinesque et gouaille des tontons flingueurs. (hâte de découvrir la version de Miss Marple version Expandables, d'ailleurs) Donc, vous allez bien vous marrer à la lecture de cet extrait qui, espérons-le, aura des petits frères. - George Michael (04/01/2017) - Rubriques / Le cri de la chtouille
Finalement, on était plutôt content qu'il la ferme; le Mill. Finalement, la Zone était en vacances de Mill et C'ETAIT BIEN ! Le bavard le plus lourdingue de la Zone nous revient avec un Cri de la Chtouille déjà lu dans une radio locale et c'est, ma foi, c'est frais, c'est doux, c'est chiant, c'est du Mill, paraît qu'y en a qui aiment. Pour écouter la douce voix de l'énergumène : https://soundcloud.com/user-862514891/le-cri-de-la-chtouille-decembre-2016-george-michael - Lieu commun n°24 : Pense à ta gueule (30/05/2016) - Rubriques / Lieux communs
Dernier lieu commun de la deuxième fournée de Mill. Souhaitons qu'un de ces jours, il y en aient d'autres, sur la Zone, ou plutôt non, que Mill ne pense qu'à sa gueule et qu'à la vue du superbe filon qu'il a déniché, il en fasse un bouquin, voire une série de bestsellers à succès. - A Manuel Valls (25/05/2016) - Thèmes / Polémique / Politique
Lettre ouverte de Mill à notre Premier Ministre en CDD en cours. C'est assez militant et assumé. Personnellement, j'émarge en bas de page aussi et file en illustration une proposition d'affiche pour la prochaine présidentielle. Notons que le mot "chienlit" outrageusement répété à l'assemblée, n'a pas été utilisé une seule fois dans ce texte. Comme quoi, on peut s'adresser à Manuel Valls sans sombrer dans la vulgarité. - Trêve de Cri, même si la chtouille, ça gratte un peu (23/05/2016) - Rubriques / Le cri de la chtouille
Nouveau "Cri de la chtouille" de Mill, transcription de son émission radiophonique pour un campus estudiantin montpelliérain. Mill se demandait si ce texte était suffisamment zonard pour être publié. Je lui rappelle qu'étant donné qu'il est admin, c'est à lui et aux autres admins de définir ce que devient la Zone en expérimentant de nouvelles variations de la ligne éditoriale. J'estime que le texte est triangulable quelque part entre sombre, violent et absurde mais même si je ne l'estimais pas, puisque Mill est admin, il lui suffirait de l'estimer pour que ça le soit. Personnellement, je trouve toute la partie faisant allusion à un happening fake, bidonné par Direct 8 pour faire le buzz, secondaire relativement à toute la 2ème partie du texte : une analyse lucide et bien sentie des mutations sociétales en cours qui méritait probablement un meilleur exemple (on n'en manque pas malheureusement) pour s'appuyer dessus. De plus, la dernière partie sur le 49.3 aurait pu être une nouvelle délirante à elle seule. Mais voilà, c'est la transcription d'une émission qui comporte des rubriques alors pourquoi ferais-je semblant de pester alors qu'in fine, je trouve plutôt gratifiant pour la Zone qu'un tel boulot abattu nous soit proposé ? Et s'il y en a d'autres tant mieux. Ce serait marrant d'ailleurs d'inviter les auditeurs de Radio Campus à venir commenter l'article sur la Zone. Et que tous les zonards qui n'aiment pas le fait que la Zone entre un peu trop sur le terrain de l'actualité contrebalancent cela en postant des nouvelles de fiction pure. Cela dit, si on m'avait raconté la plupart des faits d'actualité de 2016 en 2015, j'aurais comme pas mal de monde pensé à de la science-fiction improbable, scénarisée par un bonimenteur facétieux. - Lettre à un acteur lambda (20/05/2016) - Thèmes / Débile / Phénomènes de société
"Mini-billet d'humeur à la manière de Versus, en 2500 signes. Texte publié dans le Psikopat de ce mois-ci, par ailleurs, un spécial Cannes.", nous annonce Mill. Personnellement, j'ai juste rajouté en illustration, la montée des marches, de Xavier Dolan (comme vous l'aurez sans nul doute tous reconnu sur le tapis rouge derrière le crépitement des flashs des paparazzis). Je trouve que ça collait bien avec avec la thématique. Encore de grandes empoignades en perspective dans les commentaires de texte sur la prépondérance que prennent les coups de gueule et les formats courts sur le site de la Zone. Ce à quoi je n'aurai qu'une chose à rétorquer : Les mini-articles ont de tout temps existé sur ce site, vous n'avez qu'à poster de longues nouvelles si vous le désirez pour contrebalancer. - Lieu commun n°23 : Il faut choisir son camp (19/05/2016) - Rubriques / Lieux communs
J'ai attendu fébrilement 10 jours entre la publication du dernier Lieu Commun de Mill et ce nouvel opus à la saga. Premièrement parce que ces billets d'humeur sont précieux et il faut que je me calme dans mon empressement à les écouler, empressement qu'il est possible de corréler avec mon enthousiasme cela-dit. Deuxièmement parce qu'il n'en reste plus beaucoup et qu'il faut prendre le temps de savourer les bonnes choses. Il y a quelques jours, c'était la fête du manichéisme sur la Zone. L'admin masqué (dont tout le monde soupçonne qu'il s'agit de Dourak Smerdiakov) avait encore sévi sur les messages en page d'accueil en déclarant : "Soyons binaires, le monde est noir et blanc, il y a des gentils et des méchants, bonheur total ou dépression aggravée, à vous de choisir : MAIS IL N'Y A PAS DE DEMI-MESURE !" Ce texte de Mill confirme la tendance de notre contemporanéité, qui s'appuie de plus en plus sur la cooptation et la prescription des particuliers, à cliver les gens en deux camps quelque soit le domaine de réflexion, qu'il s'agisse de politique, du choix de sa religion ou son Cola préféré. Les argumentaires, les attaques et les contre-offensives sont directement téléchargées dans nos tronches par le biais du storytelling marketé dans les pubs, les discours militants et les chaînes info qui n'ont jamais été objectives. D'ailleurs, on choisit sa chaîne info en fonction de ce qu'on a envie d'y entendre et surtout pas pour être dérangé par des idées de l'autre bord. N'empêche c'est plus facile qu'on nous mâche le boulot intellectuel pour s'empoigner avec ses collègues à la machine à café. Au moins on peut dire qu'on se range à l'avis de telle ou telle célébrité. Aujourd'hui les débats sont des batailles de Pokémons et on invoque tous les leaders d'opinion qu'on collectionne comme s'ils étaient les gardiens des champs désertés de nos consciences. - PLONK #InspirationAmibe (13/05/2016) - Dossiers / Écrire quand vous avez l'inspiration d'une amibe
Je me demande comment avec ce tirage aléatoire de 10 mots imposés " hautelisse, hautement, microtoponyme, napalmer, olécranienne, ouaf-ouaf, pétissière, rebarrir, salal, tournevis " , Mill a pu, en quelques lignes, nous tricoter un texte aussi poilant et plein de rebondissements. Nouvelle contribution à l'initiative collective #InspirationAmibe, votre participation est vivement attendue. Testez votre habilité à être créatif dans la contrainte. Plus d'informations ici : http://forum.lazone.org/index.php?topic=3575.0 Ce genre d'initiative, ça vient de l'OuLiPo : va falloir faire gaffe à pas trop en lancer parce que ça devient vite addictif, et il vaut mieux privilégier, à la tentation du jeu pour le fun, ce qui macère dans vos viscères, vous laisser le temps de le formaliser et poster des textes ciselés qui vous tiennent à cœur. Cependant entre ses billets d'humeur engagés réguliers et ses excellentes participations aux initiatives collectives, Mill nous prouve qu'il est possible de combiner les deux activités. Cela dit, il faut avoir l'esprit d'un écrivain marathonien de compétition. C'est son cas mais va falloir que je pense à vous ménager : un claquage de cerveau est si vite arrivé. - Lieu commun n°22 : On est tous le con de quelqu'un d'autre (09/05/2016) - Rubriques / Lieux communs
C'est toujours un plaisir de retrouver les billets d'humeur de Mill et en particulier les Lieux Communs. En premier lieu, parce que ce ne sont pas vraiment des billets d'humeur au sens journalistique du terme, mais de la littérature pure et dense. Ici le N°22. Pour ma part un des meilleurs car il n'attaque pas frontalement le sujet mais digresse tout autour, colorie bien à l'extérieur du motif, si bien que la silhouette du thème non traité apparaît en prenant du recul, comme mise en évidence par le projecteur braqué derrière, en ombre chinoise. J'ajouterai cependant aux propos tenus : Que vivent les combats perdus d'avance dans ce monde pourri par la connivence et la concussion. Certes, ils ne seront pas remportés, mais l'énergie du désespoir de ceux qui n'ont plus rien à perdre, concussionnaires et connivents, vous allez la sentir passer. Et la petite cicatrice qu'elle vous occasionnera, vous gratouillera tout le restant de vos misérables vies de merdes humaines. - Lieu commun n°21 : Trop la louze, mec (03/05/2016) - Rubriques / Lieux communs
Excellente nouvelle ! Grand retour des lieux communs de Mill avec une fournée d'au moins 5 épisodes à venir. Ici, "Trop la loose, mec", la rengaine officielle de tout un tas d'hères en perdition qu'on peut croiser tous les jours, de ceux qui aspirent à être le roi de la colline, et ce n'est pas bien grave si au final, la colline est le monticule de cadavres de ceux sur qui on a pris appui pour s'élever au dessus de la mêlée : après tout se consolent-ils, s'ils n'écrasent pas les autres pour grimper sur leur dépouille, ils se feront eux même écraser et piétiner par leurs semblables pour servir de promontoire. De cruelles désillusions les attendent ! Il n'y a que désolation et chaos à contempler tout en haut. Et puis ceux qui les portent au sommet et ne sont pas tout à fait morts sous la pression, finiront bien par les faire basculer dans l'abime de leur inanité. Ce n'est pas un projet de société, ce n'est pas une quête personnelle, c'est de l'hystérie collective, le pur désespoir d'êtres en souffrance ayant perdu toute empathie, tout repère moral, se piétinant les uns les autres. Et ces ridicules gesticulateurs pris d'attaques paniques mettent en péril l'avenir de l'Humanité qui s'effondrera comme un château de cartes. - Godard in the flesh #MakingOfSaintCon2016 (27/04/2016) - Dossiers / Remix
"Allez hop, un second, pour le fun", nous dit Mill, tant il est vrai l'initiative #MakingOfSaintCon2016 est enthousiasmante. Nouvel hybride comprenant des morceaux choisis d'une bonne partie des 24 textes en compétition pour la #SaintCon2016. Ici on se rend compte que tout est contenu dans tout, en un titre et quelques phrases, j'ai l'impression d'avoir à faire au script d'une scène de "Pierrot le Fou" version trash en crypté sur Canal+. Je rappelle que vous avez jusqu'au 4 mai minuit pour voter pour les vrais textes de Saint Con en compétition cette année. Celui-ci n'en fait pas partie. - La poésie est une brochette braquée sur un mangeur de verre qui le lit dès l'aube jusqu'à la couenne (27/04/2016) - Dossiers / Remix
La #SaintCon2016, quand y en a plus, y en a encore. Mill se colle à l'initiative qu'il a lancée #MakingOfSaintCon2016 et je ne sais pas trop ce qu'il voulait en faire au départ mais je commence à trouver le remix des 24 textes en compétition de plus en plus marrant et jouissif. Au delà du coté, Best of, Worst of, on a dans ces textes des morceaux choisis qui donneront envie au plus réfractaire d'entre vous de lire l'intégrale des contributions proposées cette année. L'histoire en soi fait sens cela dit, cette étrange love story, date, dinner and a movie tient la route même si on en connait toutes les ficelles. Un bien bel hommage à Mary Shelley et son Frankenstein que cette initiative, redoutable pour les zygomatiques. Je rappelle que vous avez jusqu'au 4 mai minuit pour voter pour les vrais textes de Saint Con en compétition cette année. Celui-ci n'en fait pas partie. - 22. Brûler ses idoles #SaintCon2016 (21/04/2016) - Thèmes / Saint-Con / 2016
Texte en compétition dans le cadre de la #SaintCon2016. Superbe litanie psychopathologique, conduisant le narrateur, menant une opération de pénitence purgatoire, à sombrer dans les limbes de la schizophrénie. Qu'est-on sans culture, sans référents, sans modèles ? Pas grand chose. Alors il ne reste que ce pas grand chose de nous lorsque sciemment on se résout à s'en défaire. Le rituel païen décrit ci-dessous relève d'une quête désespérée vers l'ascétisme. Brûler tous les liens matériels qui nous lient à notre culture, c'est se débarrasser d'une forme de fétichisme encombrant qu'historiquement on se coltine non pas par animisme mais parce qu'on ne pouvait pas faire autrement. A l'ère du numérique, on voit bien qu'il faudrait que le narrateur aille encore plus loin, qu'il ne traite en surface que d'un symptôme de son mal. Je lui prescris une thérapie dans la veine de celle suivie par le personnage joué par Jim Carrey dans le film de Gondry, Eternal Sunshine of the Spotless Mind : se faire cramer les neurones pour effacer sa mémoire car ce ne sont pas les objets mais l'amour qui nous ancre à notre culture, un amour inextinguible. Cette année, l'auteur des textes demeure anonyme jusqu'au verdict des votes pour ne pas les influencer. - 08. Une brochette pour Filoche #SaintCon2016 (12/04/2016) - Thèmes / Saint-Con / 2016
Texte en compétition dans le cadre de la #SaintCon2016. L'auteur de cette contribution nous gratifie d'un brûlot sans concession ni pitié, la lecture d'une sanction avant une exécution à la Ceausescu, un tract digne d'un enlèvement Action Directe de la grande époque. Heureusement qu'on est dans du roleplay sinon on pourrait nous taxer de pousse au crime. Par chance aussi, ça a de la gueule au niveau littéraire. Ne pas confondre les genres donc : ici on a à faire à un polémiste. Et ça compense le manque cruel d'humour qui donne au texte un coté partisan, militant, un peu trop accentué selon moi. Une caricature qui fera rire jaune certains, grincer des dents, d'autres, se bidonner la plupart de ceux qu'on caillasse au quotidien cela dit. Une sorte d'anticipation de ce que pourrait être un probable débordement de Nuit Debout sous ecsta et redbull. Cette année, l'auteur des textes demeure anonyme jusqu'au verdict des votes pour ne pas les influencer. Sachez qu'il vous est toujours possible de poster avant le 17 avril une ou plusieurs contributions pour briguer le titre de Grand Inquisiteur de l'Ordre de Saint-Con. - Lieu commun n°20 : L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue (02/04/2016) - Rubriques / Lieux communs
Dernier billet d'humeur de la saison pour la rubrique "Lieux communs" de Mill et excellent choix de rengaine ordinaire "L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue". Séchons nos larmes, une nouvelle fournée est à venir. Rappelons que les lieux communs sont extraits du bouquin de Mill, "Le cri de la Chtouille" https://www.facebook.com/lecridelachtouille Rappelons aussi que Mill prône la promotion avec modération sur la Zone. Cela dit, les amateurs de la rubrique vont devoir patienter alors j'espère que Mill va leur donner un lien vers Amazon, ici même pour les aider à palier au manque et éviter qu'ils ne saccagent le site dans d'interminables floods de complainte sur le forum, sous les articles et tentatives d'injection SQL désespérées. L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue parce qu'on peut acheter du Prozac avec, voire le bouquin de Mill s'il existe au format papier ce que je souhaite. J'avoue ne pas souhaiter grand chose en ce moment. - Lieu commun n°19 : La vie est un jeu (01/04/2016) - Rubriques / Lieux communs
Avant dernier billet d'humeur de la série à succès de Mill : Les Lieux Communs. On se réjouit à l'annonce de l'auteur de prochainement nous livrer une nouvelle fournée et on s'en lèche déjà les babines. Aujourd'hui : La vie est un jeu. Au début je voulais mettre en illustration une photo de Cyril Hanouna en train de cramer car je croyais que c'était sa devise. Après vérification, sa devise est : la vie est une fête. Voilà qui le sauve momentanément de la crémation. Si vous trouvez le moindre prétexte n'hésitez pas à le flamber pour la Saint-Con, je vous le laisse. Et s'il y a maldonne, on publiera un communiqué après. Quoi qu'il en soit, la vie, n'est ni une fête, ni un jeu. Il y a fort longtemps, je le pensais et finalement j'ai découvert un jour que le gamplay est à chier. Qu'il n'y a ni points bonus, ni extended play, mais plutôt des power down, à n'importe quel moment, quand on s'y attend le moins. Mill raconte ça 1 million de fois mieux dans son texte. Mon préféré de la rubrique jusqu'à présent. - Lieu commun n°18 : Chuis pas dispo (26/03/2016) - Rubriques / Lieux communs
Heureusement qu'il reste les lieux communs de Mill pour sauver la Zone du naufrage littéraire induit par l'overdose de rondels actuels. Et surtout nous sortir un bref instant de toute la beaufitude qui s'est abattue sur la Zone depuis le début du pré-concours de la Saint Con 2016, comme la foudre divine, comme une attaque neurotoxique de Bachar Al Assad. Les lieux communs, un îlot à préserver, un espace où se ressourcer. Rassurez-vous, j'ai prévu un petit sas de décompression avec l'image d'illustration pour vous éviter une embolie gazeuse cérébrale et vous aider à passer en douceur de l'ambiance re-lou qui domine la Zone à la beauté pure et singulière d'une littérature en prose, nuancée, ciselée, aux mots choisis, un à un, avec rigueur, sans concession, comme les oranges d'un tetrapack pure premium de Tropicana. N°18 de cette rubrique inspirante, antépénultième billet d'humeur de la série pour notre plus grand malheur. Mais rassurez-vous, Mill nous promet prochainement une nouvelle fournée. Alleluia ! - Extrait du journal intime d'un membre éminent de la Nambla (26/03/2016) - Thèmes / Divers / Poèmes de merde
En préambule de la #SaintCon2016, Dourak Smerdiakov a lancé un pré-concours de rondels dont les règles sont exposées ici : http://forum.lazone.org/index.php?topic=3544 Le vingtième rondel du pré-concours et le troisième posté par Mill. Comme annoncé l'escalade se poursuit dans le politiquement incorrect et le mauvais goût car, oui, après la misogynie, l'homophobie, l'antitransgenre, l'anti-atlantisme, l'antizoophilie, voici que d'odieux propos antipédophiles s'immiscent dans le pré-concours qui part en vrille totale. Une sorte d'hystérie satanique pascale en est probablement la cause. Sinon rien à voir mais la plupart des auteurs qui ont posté des rondels jusqu'à présent n'ont pas encore posté de texte de Saint Con. Espérons qu'ils jouent tous le jeu et que la moisson sera bonne. Vous êtes bien entendu tous conviés à poster des rondels. Pour autant ce n'est pas une épreuve obligatoire pour participer à la #SaintCon2016 - Du foutre (25/03/2016) - Thèmes / Divers / Poèmes de merde
En préambule de la #SaintCon2016, Dourak Smerdiakov a lancé un pré-concours de rondels dont les règles sont exposées ici : http://forum.lazone.org/index.php?topic=3544 Le dix-septième rondel du pré-concours et le second posté par Mill traite d'échanges de fluides corporels, thème on ne peut plus printanier avec tous ces allergiques aux pollens et ces nez qui n'en finissent pas de goutter. Juste pour créer une petite polémique, je dirais que ça m'a fait penser à du Gainsbourg. Mill nous balance son foutre dans les rondels, plagiez Chopin, lâchez vos coms. Sinon rien à voir mais la plupart des auteurs qui ont posté des rondels jusqu'à présent n'ont pas encore posté de texte de Saint Con. Espérons qu'ils jouent tous le jeu et que la moisson sera bonne. Vous êtes bien entendu tous conviés à poster des rondels. Pour autant ce n'est pas une épreuve obligatoire pour participer à la #SaintCon2016 - Les dreamcatchers sont des cons (25/03/2016) - Thèmes / Divers / Poèmes de merde
En préambule de la #SaintCon2016, Dourak Smerdiakov a lancé un pré-concours de rondels dont les règles sont exposées ici : http://forum.lazone.org/index.php?topic=3544 Le seizième rondel posté par Mill semble de premier abord assez vindicatif à l'égard d'un mystérieux zonard qu'il m'est difficile d'identifier. Cela dit je pense qu'il faut plus prendre cette participation comme une invitation à régler ses comptes par le biais d'un clash amical dans l'esprit du Rondel Game qui à l'instar de son équivalent dans le monde du gangstarap est fake et truqué comme un combat de catch sur RTL9 et d'ailleurs que Booba et Roff m'en soient témoins. Yom Kippour tombe cependant le 11,12 Octobre cette année alors je m'avance peut être un peu. Quoi qu'il en soit il est de mon devoir de ne cautionner aucun débordement. A vous voir vous battre je préfère encore que vous veniez tous les deux me casser la gueule. Sinon rien à voir mais la plupart des auteurs qui ont posté des rondels jusqu'à présent n'ont pas encore posté de texte de Saint Con. Espérons qu'ils jouent tous le jeu et que la moisson sera bonne. Vous êtes bien entendu tous conviés à poster des rondels. Pour autant ce n'est pas une épreuve obligatoire pour participer à la #SaintCon2016 - Lieu commun n°17 : Pour vivre heureux, vivons cachés (24/03/2016) - Rubriques / Lieux communs
Dans son billet littéraire N°17, Lieux communs, Mill démonte subtilement le proverbe idiot, "Pour vivre heureux, vivons cachés". Alors c'est très bien écrit comme de coutume. Ceux qui aiment les belles idées distillées dans de belles phrases vont en avoir les yeux qui mouillent. J'avoue avoir désespérément essayé d'ajouter un peu de laideur dans toute cette beauté aveuglante formalisée de ce sublime texte en plaçant une petite blagounette dans l'illustration et le descriptif mais vous avez échappé fort heureusement au jeu de mot hideux : "Pour vivre heureux, vivons cachets." avec en illustration du prozac en train de cramer. A la place, je me suis rabattu sur une photo de Saddam Hussein au moment de sa capture, comme une sorte d'antithèse facétieuse puisque probablement le dictateur aurait probablement préféré avoir une longue vie terré dans son trou, plutôt que de finir pendu. Gros potentiel, aussi, en nullité absolue, de la vanne : "Pour vivre peureux, vivons cachés". Vous me permettrez de faire également l'impasse. Pour vivre heureux, évitons donc les calembours. Ce texte est garanti sans jeu de mots. Il faudrait vite créer un label et une AOC que les éditeurs auraient l'obligation légale d'apposer sur les couvertures des bouquins. - Lieu commun n°16 : J'arrive (23/03/2016) - Rubriques / Lieux communs
Billet d'humeur Millesque N°16 de la rubrique officielle des Lieux Communs, souvent imitée, jamais égalée. Aujourd'hui Mill s'attaque à la sempiternelle rengaine "Oh oui ! Je viens ! Je viens ! Oh Oui ! C'est bon. Je viens, j'arrive. Oh oui !" Des promesses, toujours des promesses. Certes vous ne trouverez pas en réalité dans ce texte le business model de 3615 CUM la célèbre plateforme de minitel rose ayant fait la fortune du désormais très propret Xavier Niel qui en d'autres temps avait paradoxalement une vitrine encore plus FREE que de nos jours, mais vous aurez le droit à votre épandage hebdomadaire de napalm de littérature brute de décoffrage dans vos tronches. Spoiler alert : il se peut que vous soyez invectivés dans ce texte qui traite plus à dire vrai des traîne-savates que des éjaculateurs précoces. - Lieu commun n°15 : Y a rien à comprendre (21/03/2016) - Rubriques / Lieux communs
15eme lieu commun de la rubrique de Mill, souvent plagiée, parodiée, remixée, à laquelle on a souvent rendu 'hommage', mais qui n'a jamais été égalée. "Rien ne vaut l'original", probablement un lieu commun que Mill pourrait pourfendre. Aujourd'hui, petits et grands, nous allons traiter de la perception et la compréhension du monde et de la conclusion défaitiste à laquelle on est souvent confrontée face à des tiers paumés et ayant complètement lâché l'affaire, résignés à vivre l'instant présent, car ils ont oublié ce qui les motivait à vivre les instants passés, et ce qui pourrait leur redonner le goût de croire en des jours meilleurs. N'oublions pas que le cerveau si on supprime toutes les options desquelles il est parfois doté (rarement cela dit) peut se réduire fondamentalement à un organe super pratique pour élaborer des stratégies pour survivre un tout petit peu plus à plus où moins long terme. Certes, parfois, on s'embourgeoise, on se gradoublise, et la routine fait disparaitre la peur de la mort subite, imminente et menaçante qui devrait nous préoccuper à chacune de nos inspirations et nous soulager à chacune de nos expirations jusqu'à ce que n'arrive la dernière. - Lieu commun n°14 : Je suis comme ça (19/03/2016) - Rubriques / Lieux communs
14eme lieu commun officiel de l'excellente rubrique de Mill. Cette fois-ci Mill s'attaque aux fatalistes à ne pas confondre avec les pessimistes. Non, les fatalistes pensent en effet que leur vie est écrite sans essayer d'agir sur son devenir qu'il soit bon ou mauvais. Ici, il s'agit du fataliste qui s'ignore, l'intransigeant qui trouve ça cool. Le pire de tous parce qu'il n'a même pas conscience d'être fataliste. Quel meilleur exemple que celui de Tyler Durden qui conseille à Jack dans Fight club de Chuck Palahniuk de lâcher le volant et de laisser le véhicule évoluer seul sur l'autoroute car il faut se résigner à lâcher prise, réaliser qu'on a pas le contrôle et que c'est cool de s’emplâtrer sur le bas coté de la chaussée. Bon, du coup, j'ai la reprise de Gloria Gaynor de la chanson "I am what I am" de "La cage aux folles" en boucle dans la tête, je la chante fort et je fais la majorette en tortillant du cul dans mon living room. Je suis tellement influençable ! On ne se refait pas. Heu... non mais attendez une minute, là. - Lieu commun n°13 : Allô, je te dérange ? (17/03/2016) - Rubriques / Lieux communs
Lieu commun N°13 officiel de la rubrique de Mill. Comme d'habitude, le billet d'humeur du jour est une excuse pour nous livrer un bloc compact de littérature, de la poésie en prose. Mill déteste les lectures conceptuelles performées sur scène, heureusement ça n'en n'est pas. Non c'est pas du slam creux, un genre liberticide parce que trop régulé, mais in fine j'estime que ces lieux communs mériteraient tout autant d'être scandés sur les planches. Ce ne serait probablement pas un one man show, plus certainement du théâtre, des monologues certes, mais l'antithèse de brèves de comptoir éculées, enfin l'art subtile et véritable de haranguer les foules parce qu'elles le méritent bien. - Lieu commun n°12 : Pas que ça à foutre (14/03/2016) - Rubriques / Lieux communs
Mill dans l'épisode 12 officiel de ses lieux communs nous fait une cover de "l'Homme Pressé" de "Noir Désir" alors "J'suis un militant quotidien de l'inhumanité. Et des profits immédiats. Et puis des faveurs des médias. Moi je suis riche, très riche. Je fais dans l'immobilier. Je sais faire des affaires. Y'en a qui peuvent payer. Et puis je traverse le temps. Je suis devenu omniprésent. Je suis une super référence. Je peux toujours ramener ma science. Moi je vais vite, très vite : Ma carrière est en jeu. Je suis l'homme médiatique.Moi je suis plus que politique" A moins que ce ne soit un mashup, un bootleg paradoxal et improbable avec "Immigrant Song" de "Led Zeppelin" "Les marteaux des dieux conduiront nos bateaux vers de nouvelles terres pour combattre la horde, criant et chantant: Valhalla, J'arrive ! Nous avançons au rythme de nos rames. Notre seul but est la côte ouest." quoi qu'il en soit "Qui veut de moi et des miettes de mon cerveau ?" Non, en fait comme à son habitude à présent, c'est à nouveau une brique compacte, un monolithe de littérature pure et le sujet n'est qu'un prétexte pour nous sermonner, nous enguirlander, mais avec classe. Et ça fait toute la différence. - Lieu commun n°11 : Faut ce qu'il faut (13/03/2016) - Rubriques / Lieux communs
Lieu commun officiel N°11 de la rubrique de Mill : Faut ce qu'il faut. Difficile de présenter ce texte, comme l'impression d'assister à un MOOC de développement personnel, mais non, on a tort c'est pas ça ! Fort heureusement ce n'est pas un de ces trucs horribles dérivés des méthodes d'endoctrinement pentecôtistes, ces lavages de cerveau de gourous en costards, qui te font peur, douter, te répètent en boucle que tu ne vaux rien, que tu sais très bien ce qu'ils entendent par là, qu'au fond de toi, tu comprends ce qu'ils sous-entendent, puis une fois qu'ils t'ont bien diagnostiqué comme étant une pure merde humaine, une fois qu'ils t'ont persuadé de la chose, te répètent en boucle qu'ils savent ce qu'est ton problème : ton problème c'est que tu doutes, que tu n'as pas confiance en toi, que tu manques d'assurance. Ensuite ils t'achèvent en te faisant croire que t'es bordélique, qu'il faut que tu structures ta vie mais que tu manques de rigueur, de discipline, alors c'est là qu'ils te proposent "la" méthodologie que tu n'as pas et qu'ils te demandent de raquer pour suivre des cours, distribuer des prospectus, puis t'embarquent dans un système pyramidal avec toute une hiérarchie de larbins et de chefaillons. Ensuite tu deviens toi-même prescripteur et tu reçois une commission en fonction du nombre de personnes que tu recrutes, que tu cooptes, que tu démolis psychologiquement pour en faire de la matière organique malléable et ductile, prête à tous les emplois, prête à tous les sacrifices, la chair à canon universelle des plus absurdes des causes. Non, heureusement ce texte n'est pas un pitch de prédicateur en développement personnel. Juste un strike dans les quilles du jeu de bowling de tes convictions intimes. - Lieu commun n°10 : La vie, c'est comme une canette de bière (12/03/2016) - Rubriques / Lieux communs
10eme billet d'humeur officiel de Mill dans sa très suivie et très inspirante rubrique "Lieu Commun". C'est un de ces billets que je préfère : quand le lieu commun sort d'on ne sait où, qu'on l'entend pour la première fois, que personne ne nous a jamais fait la remarque mais qu'in fine c'est pas le principal puisque on est déjà plus dans le billet d'humeur collant un peu trop au sujet, qu'on sort du conceptuel pour plonger en immersion dans un bloc de littérature pure basculant clairement plus dans le camp de la poésie en prose que du reportage journalistique. Ici, portrait social voire sociétal comme on aime bien distinguer de nos jours. Vlan, on se prend une tranche de vie insoupçonnable dans la tronche. ça sent le vécu, ça sue le vécu, ça pue vécu. Peut être pas par Mill, mais quelqu'un à forcément subit ce calvaire, c'est trop bien raconté pour être fictif. Une telle peinture de la condition humaine, on se sent dans l'obligation de coller Emile Zola en illustration. Une fois qu'on a lu le texte par contre deux ou trois semaines vont s'écouler avant qu'on trouve l'ovalbumine et le jaune appétissants de nouveau. Un texte bon contre le cholestérol donc. - Lieu commun n°9 : Il n'y a pas de noir et blanc, juste des nuances de gris (11/03/2016) - Rubriques / Lieux communs
Nouveau billet d'humeur de la rubrique officielle de Mill "Lieu commun", le N°9, ici il est question d'un argument souvent employé dans les débats de tout type : "Penser binaire dans un domaine précis, c'est être soi-même binaire, quelque soit le domaine." C'est fallacieux, infondé mais c'est très répandu. Une arme redoutable pour décrédibiliser ses détracteurs. Et c'est vrai qu'il faut de nos jours savoir se montrer contrasté dans tout et n'importe quoi, cacher que parfois dans certains sujets précis, on a des opinions tranchées, non négociables, qui ne laissent pas la place au consensus, parce que sinon tout de suite on nous soupçonne de prosélytisme, d'être des politiciens, des gourous infiltrés venu nous vendre leurs salades et nous endoctriner. Il est vrai que le salopard lambda assume et répète en boucle : "il faut diviser pour mieux régner", étrangement on ne soupçonne pas ceux qui créent des dégradés, des nuances subtiles entre deux concepts antithétiques forts, de vouloir rompre des clivages légitimes, pour tout relativiser, rafler la mise justement en subdivisant pour mieux régner. Tout n'est pas noir ou blanc certes, mais parfois si et méfiez-vous des colporteurs qui essaient de vous refourguer en permanence leurs patchworks infects sur tout et n'importe quoi. Par exemple, en ce moment, avec mes petits conseils paternalistes à deux balles, j'essaie de vous embrouiller. Tiens je vais mettre un photomontage d'Eric Zemmour en illustration. Imaginez qu'il vous traite de bisounours en permanence. ça devient tout de suite plus clair. - Brouillons d'histoires (08/03/2016) - Thèmes / Obscur / Autres
De mieux en mieux. Mill nous avoue manquer de temps pour écrire et jouer les admins. Ah bravo. Le petit malin croit s'en tirer en proposant un listing de résumés, synopsis, brouillons, rayez les mentions inutiles. On peut voir la chose de deux façons : une entourloupe bien tournée pour certains, un aveu d'impuissance pour d'autres. En fait, non, il y a un troisième point de vue : en quelques traits de crayons, l'auteur esquisse des portes ouvertes qu'il refuse d'enfoncer, laissant peut-être le soin à d'autres de se coltiner le sale boulot. Autant d'invites au voyage qui blablabla. On est pas chez Télérama, bigre ! - Lieu commun n°8 : Faut de tout pour faire un monde. (05/03/2016) - Rubriques / Lieux communs
Comme disait Nietzsche "Personne dans le monde ne marche du même pas et même si la Terre est ronde on ne se rencontre pas. Les apparences et les préférences ont trop d'importance. Acceptons les différences. C'est vrai, faut de tout tu sais. Faut de tout c'est vrai. Faut de tout pour faire un monde." mais Mill ne semble pas trop d'accord et lui rentre frontalement dans le lard dans sa rubrique "Lieu communs". Ici le huitième numéro officiel de la série. Rappelons que c'est l'initiative collective qui marche le mieux depuis des lustres sur la Zone même si c'est sur un malentendu. Nouveau billet d'humeur où nos a-priori se font tailler un costard et remonter les bretelles. Les voilà donc habillés pour l'hiver dans un style hors norme parce qu'il est vrai que les costards et les bretelles ne se marient pas très bien ensemble. Alors Mill répondra à Nietzsche que chacun peut bien avoir son avis. Ce à quoi Nietzsche rétorquera : "C'est le sien, tu as le tien et j'ai le mien !" Mill dans un phrasé impeccable saura rester sur sa posture. Ce à quoi Nietzsche concédera : "Alors donnons-nous la main..." et Mill puisque le philosophe aura tant insisté lui décochera un bourre-pif. Le texte du générique d'Arnold et Willy semble avoir été écrit par un de ces racistes qui s'ignorent. Heureusement Mill traite le lieu commun de manière plus générale et forcément puisque c'est l'exercice en évitant les stéréotypes casse-gueules. - Lieu commun n° 7 : Ressaisis-toi (24/02/2016) - Rubriques / Lieux communs
7eme volet des billets d'humeurs de Mill sur les lieux communs. Ici c’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est de se ressaisir. Approche caricaturale pour décrire un texte qui ne l'est pas. ça traite plus de la chute que du lieu commun, mais tant mieux car ce n'est pas un billet d'humeur mais une belle description littéraire de l'inexorable décrépitude inhérente à la condition humaine. Et selon les lois de la gravité qui s'impose, tout ce qui monte doit choir plus ou moins rapidement. Sauf si bien sûr on atteint l'improbable vitesse de libération, un doux rêve pour l'Homme qui quelque soit son rang, son pouvoir, aussi intouchable puisse-t-il se sentir, connaîtra la déchéance, lente, tortueuse et en spirale comme la feuille qui tombe d'un arbre, ou brutale et instantanée en traversant un pare-brise. - Lieu commun n° 6 : Je ne regrette rien (21/02/2016) - Rubriques / Lieux communs
Nouveau billet d'humeur de Mill, nouvelle charge contre les lieux communs, un exercice de style pur en réalité et rondement bien mené de surcroit. En effet difficile de démonter une banalité sans indirectement en valider une autre. S'attaquer à l'absence de regrets, c'est un peu cautionner le lieu commun "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis" ce qui est totalement faux puisque ça concerne aussi les psychopathes, les reptiliens, les fils de pute et les bâtards de gigolos. C'est superbement écrit et c'est le pompon dans ce tour de manège gratuit. D'ailleurs c'est un peu écrit comme un discours politique, même ternarité de la rythmique, même sens des formules et de l'argument qui fera mouche. ça me donnerait presque envie de m'inscrire sur les listes électorales. Heureusement je me reprends, je sais être ébloui, l'isoloir est un lieu commun, aussi commun qu'une pissotière sauf qu'il ne sert à rien. En particulier quand ça presse. - Lieu commun n° 5 : Dans les yeux (17/02/2016) - Rubriques / Lieux communs
à la demande générale (et en particulier celle de Muscadet, amoureux secret de Mill) voici un nouveau lieu commun : "dans les yeux" Il s'agit ici pour Mill comme un spindoctor pourrait le faire en politique (et ça demande beaucoup de style et de talent) de nous faire gober une histoire, en passant par notre cœur plutôt que par notre raison, la répéter, digresser, la projeter dans un contexte historique jusqu'à ce que noyés sous les indices on finisse par croire en ce qui en réalité n'est qu'une légende urbaine. Puis de la réfuter puisque bien sûr c'est un lieu commun. Je ne souhaite pas spoiler le texte mais quand vous l'aurez lu et que vous saurez de quel rituel il s'agit, constatez la chose suivante : Cette cérémonie flatte plusieurs sens : le goût, la vue, l'odorat et par bien des égards le toucher. Qu'en est-il de l’ouïe ? L'intégrer dans la symbolique vous permettra de résoudre l'énigme. Quant au texte : robe acajou de forte intensité, légèrement voilé, mais encore assez brillant. Bouquet intense à caractère empyreumatique et balsamique très élégant. Légère réduction cependant, qui s'atténue avec l'aération. Ample et expressif, le tanin est bien fondu, encore charnu. Bonne structure. Bon équilibre. Très légère dominance de l'alcool (un peu brûlant). - Lieu commun n° 4 : Verre à moitié vide contre verre à moitié plein (15/02/2016) - Rubriques / Lieux communs
Le lieu commun N°4 de Mill convient particulièrement à une personne particulièrement commune. à tel point qu'on l'imagine sans problème dans le rôle du narrateur : oui en faisant n'importe quoi, on devient n'importe qui, mais en devenant n'importe qui on ne devient pas Rémi Gaillard mais bien François Bayrou : "Pour moi, le centre est nécessaire en France. Qu’il y ait une force indépendante au centre est une nécessité pour que la politique soit différente, mieux équilibrée, que l’on puisse discuter et qu’il y ait plusieurs propositions. Les deux conditions pour que le centre existe, c’est qu’il s’unisse et cela viendra, je vous le dis. Je vois tous les éléments se mettre (ndlr: earth, wind and fire) en place pour que les intérêts bêtement partisans et d’appareil s’effacent. » Cependant bien qu'on ait l'impression que Bayrou est le narrateur du texte, ce dernier n'en reste pas moins écrit par Mill, inspiré donc et au style irréprochable et au verbe prophétique. - Lieu commun n° 3 : Faire table rase (14/02/2016) - Rubriques / Lieux communs
"Debout ! les damnés de la terre ! Debout ! les forçats de la faim ! La raison tonne en son cratère, C’est l’éruption de la fin. Du passé faisons table rase, Foule esclave, debout ! debout ! Le monde va changer de base : Nous ne sommes rien, soyons tout !" Hola Hey-là Ella elle l'a, koi § non mais stop. Police des lieux communs. Vos papiers, siouplé. Vous avez été flashé ne niez pas l'évidence. J'ai des preuves audio. Vous avez utilisé l'expression "faire table rase", c'est intolérable. Il y a des enfants dans le coin. Vous êtes inconscient ? Et s'ils enduisaient votre mobilier de mousse Gillette et qu'il empruntaient vos lames turbo mach 3 pour faire une boule à zéro à vos antiquités. Vous imaginez le drame ? Le problème avec les assurances ? C'est pas possible à ce point d'être aveugle. Essayez un minimum d'anticiper les conséquences de vos paroles. Aujourd'hui vos gamins décapent une table basse et demain alors ? Ils font la révolution ? Vous voulez faire de vos marmots de petits anarchistes Ikea ? Circulez, siouplé. Circulez et que ça ne vous empêche pas de raser 7 fois le poil que vous avez sur la langue avant de jacasser. - Lieu commun n° 2 : Ce qui ne me tue pas me rend plus fort (07/02/2016) - Rubriques / Lieux communs
Suite à l'OPA sur sa rubrique "Lieux communs" réalisée par des admins déguisés en nouveaux auteurs, Mill réagit en publiant son deuxième lieu commun "historique", le fameux lieu commun qui déchaîna les passions, provoquant moult émeutes, rixes et duels à la pichenette, tout en rédigeant lui-même son résumé pour mieux parler de lui à la troisième personne. "Nous ne nous laisserons pas intimider" déclare-t-il à lui-même. Pour ce deuxième numéro deux, mais pas le second, l'auteur s'attaque à la fameuse maxime du vieux copain de Wagner dans une direction différente de celle empruntée par Dandois. "En toute objectivité, c'est génial" nous dit l'auteur. - Lieu commun n° 1 : Fume avant que la vie te fume (04/02/2016) - Rubriques / Lieux communs
Et si on entamait une nouvelle rubrique ? L'auteur se propose ici de commenter les lapalissades du langage courant, ces stéréotypes mentaux qui nous circonscrivent de l'intérieur pour mieux nous fixer des limites. Le premier épisode de la série s'attaque à la morgue des fêtards, junkies et autres jouisseurs à deux balles, qui, croyant jouer de la provoc, se cherchent avant tout des excuses pour surtout ne rien changer à leur existence de cons. C'est bien, c'est très bien, de la morale, de l'éthique, de la condescendance et... et rien, c'est trop court, ça prend pas, je vais me fumer une seringue, tiens. - Bonne année, mon cul (28/01/2016) - Rubriques / Le cri de la chtouille
Mill, on l'a débauché pour ce genre de textes : des billets d'humeur chargés de mauvaise foi où la diarrhée verbale le dispute au procédé le plus simpliste. Il y a de tout là-dedans, du Desproges pré-mâché et du Cavanna emballé sous vide. On sent la volonté pénible de faire rire à tout prix. Dommage parce que le sourire poindrait sans doute davantage si on ne forçait pas tant sur les zygomatiques. Sinon, t'as raison, Mill, la bonne année, c'est pour les cons, tout le monde, c'est des cons et toi le premier, pute. - Rire de tout, si je veux (28/01/2016) - Thèmes / Polémique / Société
Ce texte a été écrit spécifiquement pour radio campus à Montpellier où Mill officie en tant très très chroniqueur depuis septembre dernier. Si on met de coté le background, les émissions précédentes, les privates jokes, cette polémique sociétale d'actualité depuis 1970, n'est pas du tout gratuite et on espère qu'elle suscitera de violentes empoignades dans les commentaires de texte. On rentre enfin de plein pied dans le billet d'humeur et ça traite de la question : "Peut-on rire de tout ?" Pour conclure ma présentation, je vais moi-même recycler un de mes vieux textes du Daily Sonnet news, "Pour de rire", qui me semble aussi de circonstance, résolutions prises par la Zone à la COP21 obligent : " Voilà quarante années, que j'ai ouvert les yeux, Sur un monde bizarre, où la seule obsession, Semble être de cerner comment rire le mieux : Calembours, Blagues potaches, grivoises ou à la con ? "Peut-on rire de tout ?", c'est la question ultime. Alors, on dit que "oui, mais pas avec tout le monde", Il faudrait recenser les convictions intimes, Quand tu lâches une vanne, cinquante mètres à la ronde. On ne sait jamais, les gens, prennent facilement la mouche. Alors que tu déconnes, faudrait pas qu'un type louche, Pense que tu te fous de sa gueule, de Dieu, des philosophes. Aujourd'hui, la réponse à : "Peut-on rire de tout ?" Ne dépend plus, de qui, de quoi, de quand, ni d'où. "C'est oui... si le comique a une Kalachnikov." - Nous sommes tous des uberputes. (23/01/2016) - Dossiers / L'Über et l'argent d'Über
Pour son intronisation en tant qu'admin de la Zone, Mill a choisi de montrer patte blanche en se coulant gentiment dans le thème lancé par Lapinchien sur l'Uber et l'argent d'Uber. Le style se veut laconique, proche de Palahniuk et autres parasites littéraires. Imaginez un monde uber, un ubermonde où chacun se vendrait selon les prix fluctuants d'un marché toujours plus concurrentiel. Un monde où nous serions tous la pute d'un autre, un monde parfait, quoi. Bon, après, soyons clair : Mill reste à jamais la précieuse ridicule que nous connaissions tous. Tout ça manque de budget, de sexe et d'explosion. Oui mais ce serait pas le but justement ? Oui mais ta gueule en fait. - Récapitulatif des événements ayant mené à leur terme, irrévocable et définitif, les débats concernan (21/01/2016) - Thèmes / Débile / Disjoncte
Mill vient porter secours à Lourdes Phalanges et Lapinchien, face au flood total de la Zone par HaiKulysse. On a l'impression d'être en train de vivre l'apocalypse, alors qu'en coulisses sur le dark web, Dourak tente de lever des fonds pour renouveler le nom de domaine et l'hébergement en ajoutant un lien Paypal au site. L'antéchrist est apparu et accomplit sa basse besogne de destruction massive, et l'antéchrist c'est HaiKulysse. C'est l'heure de vérité où les héros se révèlent et où les lâches se terrent. Mill fait partie des héros. Au péril de sa vie, il nous poste un texte zonard d'une sublime justesse, drôle, superbement écrit, regorgeant d'humour noir et de satire sociétale, subtilement planquée derrière un crescendo gore et absurde. Un texte dans la pure tradition old school zonarde qui vient nettoyer les écuries d'Augias, cette boue littéraire, qui avait encrassé le site suite à l'inondation. La prose de Mill karchérise la Zone telles les grandes eaux détournées par Hercule des fleuves Alphée et Pénée. (Dommage, il y a comme un potentiel de vanne sur ces deux noms de cours d'eau que je découvre sur Wikipédia et que je n'exploiterai pas afin d'éviter l'écueil de la digression outrancière dans un commentaire de texte trop long et hors sujet.) - Ce matin, un lapin a tué un chasseur. (19/11/2015) - Dossiers / Palimpseste Daeshienne
Cinquième contribution au dossier Palimpseste Daeshienne : Lors des attentats du 13/11/15 à Paris, Daesh a posté un pitoyable texte de revendication que nous avons décidé d'éditer chacun notre tour parce qu'il est du devoir des zonards de lancer des fatwa littéraires sur les TDM assumés : Mill nous entraîne dans un improbable attentat littéraire en déversant un bon paquet de nouilles alphabet dans l'eau d'une cocotte-minute bourrée de clous de girofle, y ajoute un civet et porte le tout à haute pression jusqu'à implosion anévrique. Comme l'impression, à la fin de la lecture, d'avoir remonté par mes trous de nez, mon cerveau en kit trouvé dans un kinder surprise. - Fragments de l'œuvre d'Egon Willerbann. (13/08/2015) - Thèmes / Obscur / Fantastique
Sorte de démonstration par l'absurde, au travers de l'analyse de divers textes ésotériques très hermétiques se référant à des personnes, êtres ou objets imaginaires ou légendaires. On a l'impression que Mill avait prévu d'écrire ce texte pour la dernière semaine #TDM dont le thème était l'Homo Selficus, quand en intro et conclusion son narrateur affirme "L’homme n’avance pas. Il se mire.". cela dit même s'il traite du narcissisme et l'égotisme humain, l'auteur a bien fait de ne pas la poster dans le contexte de cet appel à contributions car sa nouvelle est loin d'être un #TDM. émerge ici toute la folie fétichiste des alchimistes, astrologues et numérologues, des sociétés secrètes à la con qui pullulent en réseaux d'influence de fils de pute toujours à notre époque. Mais je m'égare, je commence à contempler mon sublime malheur, au lieu d'avancer. Ce texte est beau par ses descriptions et son écriture ciselée, l'exercice de digression dans la folie, celle que suit le narrateur, emporté dans celle de l'imaginaire Monsieur Willerbann, lui même emporté dans celle des mythes et légendes. Et le lecteur subjugué par le style, les styles même (œuvres d'un admirable faussaire de l'Histoire), se perd dans ce miroir de sa propre folie. - Séniles et usés. (26/02/2015) - Thèmes / Débile / Idiot
Mill avait tenu à participer à notre grand concours Innommable de textes sans substantifs. Mais avec trois jours de retard, et l'air de rien. En revanche, pour se rattraper, il en avait posté deux. Bon. Comme aucun n'est un chef d'oeuvre, on vous les propose en diptyque, histoire de pouvoir passer à autre chose et ne plus parler de cette sombre affaire. - Marre du swing. (08/02/2015) - Rubriques / Le cri de la chtouille
Le narrateur du Cri de la chtouille s'en prend cette fois-ci au swing, cette forme de jazz des années 30 et 40, ou plutôt à ses nouveaux adeptes, ces néo-zazous qui nous ramènent aux heures les plus sombres de notre Histoire. No pasaran. - Libérez les artistes : supprimez leurs subventions. (21/11/2014) - Rubriques / Le cri de la chtouille
Cette première véritable salve du Cri de la chtouille s'en prend à la création artistique subventionnée, aux créatifs qui s'la pètent intello en sniffant de la coke dans les vernissages, ainsi qu'aux intermittents du spectacle mais également, de façon incontestablement contestable, au point-virgule et au passé simple ; ce qu'à la lecture nous constestâmes. - Le cri de la chtouille : Principes et présentation (07/05/2014) - Rubriques / Le cri de la chtouille
Du Mill classique s'il en est, avec de l'égotisme plus ou moins bancal sur fond d'humeur noire et qui cherche - à priori - a frapper le lecteur avec des phrases percutantes. Ca ne fait pas particulièrement mouche et n'a pas grand intérêt prit isolément, il est cependant probable à la vue du titre que ce texte fasse parti d'un grand tout. A voir par la suite, donc. - Un an, deux mois, treize jours. (14/04/2013) - Thèmes / Saint-Con / 2013
Le coup du bébé démoniaque dans un texte n'est plus très nouveau mais reste une idée qui peut s'avérer efficace en cette période de Saint-con. Une belle publicité pour la contraception qui se permet d'être bien écrite et courte, on regrettera toutefois la crémation finale qui elle, est un peu brève. Plaisant et bien mené, à lire si l'idée stupide de vous reproduire devait vous prendre. - Extrait du journal d'une canaille (16/10/2012) - Thèmes / Débile / Vie quotidienne
Un texte de Mill, voilà qui faisait longtemps; autant le dire, ici, il n'y a rien de très franchement zonard à se mettre sous la dent, il n'empêche que ça reste suffisamment distrayant pour s'y attarder. - Survivance (le film) (23/01/2011) - Thèmes / Obscur / Anticipation
Voilà une nouveauté sur la zone : on prend un vieux texte zonard, on vend les droits à Hollywood, et on fait tourner le film avec les acteurs vedettes du moment. Lapinchien a décidé de montrer l'exemple en se rachetant ses droits à lui-même et en faisant tourner Glaüx-le-chouette et Mill. Il faut un début à tout. - Bref séjour dans l'antimatière [remix] (04/10/2010) - Thèmes / Obscur / Nouvelles noires
A la demande de Mill, qui semble avoir suivit les quelques commentaires sur la première version de ce texte, le voici donc reposté pour cause de retouche de dernière minute. Si la première version manquait d'étoffe, celle-ci rectifie un poil le tir en insistant sur le côté paranoïaque et halluciné du personnage. - Cliché et fils (14/09/2010) - Thèmes / Polémique / Société
Après s'être mis à dos tout les suicidaires de Le Internet, Mill s'en prend aux homosexuels. Ça sent l'arrivée massive de trolls de tout bords et autres kikoos, ça. - Les bestioles (12/08/2010) - Thèmes / Obscur / Psychopathologique
Depuis Gogol, le journal intime est une forme de prédilection pour décrire un personnage s'enfonçant dans la folie. C'est à peu près dans ce registre que donne Mill en nous livrant ce texte qui tient relativement la route - hélas, pourrions-nous dire, nous qui aimons décoller un peu dans les virages. - Les chiens morts (21/07/2010) - Thèmes / Débile / Vie quotidienne
Sur un air de 'déjeuner en paix' de cette grosse pute de Stéphane Eicher, Mill nous invente la progression psychologique la plus stupide du vingt-et-unième siècle. J'avoue que je suis resté stupéfait devant l'imbécillité du propos. Même dans Babar, les personnages ont une psychologie plus réaliste. Est-ce que c'est sensé être drôle ? Intéressant ? Ca tient juste pas debout, et le style mollasson genre carte postale arrange rien. - Trois cochons gras (11/04/2010) - Thèmes / Saint-Con / 2010
Mill cède à la tentation de la fable animalière, mais bon on est pas au niveau de nuance d'un Orwell. Visiblement, si ses personnages sont des porcs, ses lecteurs sont des pigeons à qui il faut tout expliquer, sinon ils risqueraient de rater la métaphore. S'ensuit une parabole contemporaine lourdingue, un genre de caricature imbécile pourrie de gauchisme bas du front. Ca vole pas haut. - Mauvaises humeurs dans un ordre aléatoire (31/01/2010) - Thèmes / Obscur / Humeur noire
Dans notre refuge, ça se littératise à vue d'oeil depuis quelques années. Les humeurs noires en passant comme ça, täk täk, genre je te balance deux trois insultes à la gueule des gens et de la sausyaité, c'est plus vraiment de rigueur. Mill se recolle à l'exercice avec plus ou moins de bonheur. Des grumeaux plus ou moins poétiques (?) surnagent, le reste c'est de la haine à la petite semaine et du gloubiboulga de tapette emo. Ta gueule, pute. - Il faut se suicider malin : peaufiner le mot d’adieu (13/11/2009) - Rubriques / Il faut se suicider malin
La rubrique à succès de Mill remonte un peu la pente, après quelques épisodes tellement médiocres qu'ils ont terminé sur le forum. Ici, Mill cesse un peu de s'empêtrer dans la condescendance feinte et rebalance quelques vannes. Ouf, c'est pas du luxe. Il accorde la part du lion à des exemples pratiques de lettres d'adieu plutôt qu'à de vains bavardages. En fait, même les petits discours pédagogiques qui entrecoupent les lettres paraissent surnuméraires. - Les aventures de Thrash Boy - 3e volet (25/05/2009) - Thèmes / Débile / Disjoncte
Mill a flairé l'engouement du lectorat pour le second épisode de Trash Boy (à juste titre), alors comme tous les bons commerçants, il en remet une couche pour fidéliser le client. La recette est simple : un super-zombie écharpe un commando de marines. De la série Z ornée de tripes répandues et rehaussée d'action comics-style. Sauf que là, non seulement ça avance pas d'un poil depuis l'épisode précédent, mais en plus Mill s'amuse à nous décrire le background de chaque soldat, dont on se fout éperdument, puisqu'ils ne sont là que pour servir de victimes. 'Epic fail', comme disait ma grand-mère. - Les aventures de Thrash Boy - 2e volet (06/09/2008) - Thèmes / Obscur / Anticipation
Les premiers épisodes qui plantent des contextes et présentent des personnages, sans qu'il se passe rien d'autre, c'est toujours gonflant. Alors en avant pour l'action dans ce numéro 2. Et pas raté, ça claque bien. Au menu : crossover de clichés kitschogore et série Z débile qui s'assume, c'est de la grosse merde, mais c'est bien agréable. Triple portion de gras pour un bon moment de rigolade sans prise de tête. Putain ma dernière phrase, on dirait une annonce de pêcheur de thons sur Meetic. - Les aventures de Thrash Boy - 1er volet (13/07/2008) - Thèmes / Obscur / Anticipation
Mill passe 80% de ce texte à décrire son personnage. Pire que ça, c'est une description uniquement physique : rien sur ses pensées ou son histoire, tout sur sa super coupe de cheveux. Je veux bien que le Trash Boy en question ait un look intéressant, mais on est pas à un défilé de mode. Heureusement, y a un deuxième épîsode qui arrive derrière. Espérons qu'il s'y passera quelque chose et que Mill nous décrira pas un réverbère ou un pigeon tout du long. - Je ne suis pas vénal (23/06/2008) - Thèmes / Obscur / Autres
Bon, c'est pas mal, malgré les légères dérives argotiques auxquelles je me ferai jamais. Un peu anecdotique, en fait, mais pas pénible. Un mec prépare soigneusement un casse de banque, explique son plan, ses motivations. Et puis c'est fini. Où qu'il est le hold-up à proprement parler ? Euh... Dans notre cul. - Il faut se suicider malin : faire chier les vivants (26/05/2008) - Rubriques / Il faut se suicider malin
Suite de la rubrique à succès 'il faut se suicider malin'. Y aura définitivement que les boulets et les abrutis pour être choqués par ça, parce que sinon c'est de l'humour des années 60, bien conventionnel et assez rase-mottes. Les pointes agressives ne sont pas légion. Et contrairement aux autres épisodes, c'est pas du didacticiel, mais un mélange de considérations diverses et de digressions ennuyeuses dont on pourrait largement se passer. - Haro sur le Mill (12/04/2008) - Thèmes / Saint-Con / 2008
Mill s'essaie à l'humour de connivence, en oubliant qu'on n'est pas une putain de confrérie gay hippie. En résulte cette chose pas drôle pour une thune, mélange de références à la Zone et d'humour à la Hot Shots, qui n'a de saint-connard que la crémation finale. Deux-trois trucs peuvent éventuellement prêter à sourire, puisqu'on est tous des gens de bonne volonté, mais honnêtement le texte est chiant. Bôf suprême. Heureusement c'est court. - Ma bite dans ton cul (24/03/2008) - Thèmes / Obscur / Humeur noire
Tiens, un jet de bile, c'est mignon. C'est aussi un peu stérile et ça vaut même pas les commentaires virulents de Glaüx ou d'autres. Mais on ne niera pas la charge de hargne qui couve là-dessous. Court et direct et c'est pas plus mal, c'est le genre de message qui gagnerait rien à être dilué. - Vrrrrrrrrrrr... (28/02/2008) - Thèmes / Débile / Disjoncte
Qu'est-ce qu'il a Mill en ce moment, à gouailler comme un bistrotier ? Et que je te bouffe les mots, et que je t'apostrophe le lecteur comme si c'était un camarade de comptoir. Bref, ce con est bloqué au stade oral et ça rend son texte, déjà pas brillant, franchement rase-mottes. Ca se veut disjoncté, mais ça pète pas haut et même les scènes gore paraissent fades, racontées comme ça. - Synchronicité de comptoir (15/01/2008) - Thèmes / Débile / Disjoncte
C'est quoi ce style de merde encore ? Depuis quand on raconte les origines de la troisième guerre mondiale en mode 'brèves de comptoir' maintenant ? Si Mill espère que son texte soit meilleur ou plus frappant en le faisant baver par un poivrot qui nous zappe tous les détails, c'est foiré. C'est con, parce que sans ça, y avait de quoi faire un texte marrant, grâce aux faits divers sordides ou sanglants qui s'enchainent en catastrophes. - Le reflet (06/11/2007) - Thèmes / Obscur / Psychopathologique
Un instant de contemplation sombre, étrange, un peu psychopatho. Bref, rien qui t'éclate à la gueule, mais un petit filet de poison qui t'attaque insidieusement. Ca a le bon goût d'être court et de rester intrigant. - Il faut se suicider malin : la méthode violente (19/10/2007) - Rubriques / Il faut se suicider malin
Allez tiens, un nouveau didacticiel pour les suicidaires, histoire de se ramener toute la lie des paumés, des semi-dépressifs, des kikoololiens et des québecois du net. Sauf qu'au lieu de continuer à les provoquer, Mill s'explique, il se justifie, et du coup nous casse les couilles, même si il prend sa plume la plus zonarde. Après ça, ça passe mieux, un bon didacticiel inutile et agressif à l'ancienne. - A contretemps (15/09/2007) - Thèmes / Obscur / Fantastique
Mill, niveau style, ça s'arrange pas. C'est toujours aussi maniéré, aussi conforme avec des bonnes expressions de merde, ça se pourlèche les phrases au point d'en être agaçant. L'histoire est plus intéressante et bien menée, bien que supra-classique. C'est du fantastique à base de prémonition et de libre-arbitre, c'est la base mais ça marche. Sauf que finalement, les personnages sans substance et le style impersonnel niquent un peu tout. - Il faut se suicider malin : tuons-nous gaiement (31/08/2007) - Rubriques / Il faut se suicider malin
Je sais pas si cet épisode aura le succès retentissant du premier 'il faut se suicider malin', devenu une référence incontournable sur les moteurs de recherche. Il ne le mériterait pas vraiment : l'humour est plutôt léger, limite sautillant, et ça manque de la vraie grosse disjonte cynique chère aux zonards. Reste que c'est lisible et pas prise de tête. - Le boucher reçoit tous les jours (excepté le dimanche) (21/08/2007) - Thèmes / Obscur / Tranches de vie
Y avait quand même de la matière exploitable. Le métier de boucher, l'équarissage, la fascination de la viande. C'est peut-être pas le gisement du siècle, et en plus Gaspard Noé a déjà fait le coup avec talent dans 'seul contre tous'. Mais quand même, pourrir cette idée de base en en faisant un dialogue mondain, inutile, limite détendu, faut être con. Et y a trois quarts du texte à jarter pour cause d'ennui profond. - Pravda psycho blues (02/08/2007) - Thèmes / Obscur / Psychopathologique
Mill est dépassé. Pour créer une ambiance de zone, genre banlieue pourrie truffée de putes et de junkies, il tente l'argot de titi parigot, genre Renaud au début des 80s. Kitschos donc, mais le décalage avec l'histoire très sombre est intéressant. C'est de la tranche de vie bien pourrie, bien basique, agrémentée sur le tard d'une partie psychopatho pas mal foutue. Bon texte. - Le septième jour (21/07/2007) - Thèmes / Débile / Parodies
On en est au dernier jour de la création et God se repose. En toute logique il en profite pour créer des substances psychotropes et se pinter la gueule avec ses potes les archanges. C'est un postulat de départ qui pourrait être potable (en tous cas pour un texte d'une demi-page), mais ça manque cruellement d'humour, et la fin est de plus en plus sérieuse. Au point qu'on voit plus du tout l'intérêt. - Le mégachef (ou les aventures du PDG de la mort qui tue) (02/07/2007) - Thèmes / Semaines Textes De Merde / Semaine 'textes de merde' 04
Au début on se dit que ce n'est pas un texte de merde, que Mill profite de l'occase pour nous refiler un de ses textes les plus lourds qu'on aurait sûrement refusé. Mais c'est très très long, l'humour est affligeant, et il est clair que ce texte a été écrit à la base pour faire rire (on écrit pas dix pages juste pour faire de la merde), ce qui en fait un putain d'échec. Un hymne à la perte de temps, à la fois pour l'auteur et le lecteur. C'est pas ignoble, c'est juste lourdingue. - They shall be punished (17/06/2007) - Thèmes / Obscur / Fantastique
Tout commence par une longue description plutôt ennuyeuse et confuse, dont on se serait bien passé, dressant le portrait d'un employé aigri, revanchard. L'histoire met du temps à se lancer, et une fois qu'on rentre dedans, elle s'arrête beaucoup trop vite. Ca donne l'impression que l'auteur n'a pas été au bout de son délire et que le texte est inachevé. Complètement déséquilibré entre une mise en bouche trop longue et une chute trop abrupte. - Il faut se suicider malin : éloge de l'imprévu (08/06/2007) - Rubriques / Il faut se suicider malin
Après nous avoir bombardé de tous ses anciens textes ennuyeux, Mill a décidé d'écrire spécialement pour la Zone, et faut reconnaître qu'il se débrouille bien. De mieux en mieux. Depuis son premier guide du suicide parodique, les vannes se sont agravées, le ton est devenu plus agressif, le second degré inoxydable et le taux d'insultes à la ligne est en hausse. Ca commence à être carrément bon, quoi. - Je t’avais dit d’éviter les quais de Seine (27/05/2007) - Thèmes / Débile / Disjoncte
Deux infirmiers, à peu près aussi abrutis l'un que l'autre, qui viennent de terminer leur service tombent sur un semi-cadavre de clochard qu'ils ont la flemme de prendre en charge. C'est un peu maniéré dans le style pour une histoire qui se veut plutôt déjantée, ça trainasse un peu aussi, et c'est pas super crédible. Mais au moins y a pas de prise de tête ou de prétention artistique à la con. - Une petite barre de chocolat blanc (04/05/2007) - Thèmes / Débile / Parodies
Ce texte est largement agréable, bien écrit et tout le bordel, avec comme personnages un gamin effrayant et sa mère victimisée. Sans vannes particulières, c'est quand même du gros second degré, et rapidemment on apprécie le texte comme une parodie de films d'horreur, bien exagérée, pas crédible du tout. Du coup on se marre sans trop de complexes, c'est nuancé et réussi. - Il faut se suicider malin : la méthode douce (03/05/2007) - Rubriques / Il faut se suicider malin
Le didacticiel du suicide, on connait déjà sur la Zone. Mais c'est toujours de la lecture potable, ce genre de connerie. Et en effet, Mill lui-même, qui d'habitude se complait dans la subtilité de fiotte, se permet de faire du bon gros zonard teigneux et amusant. Comme le premier guide du suicide signé Ventoline et comme précédemment testé et désapprouvé par Nounourz, la méthode de référence ici, c'est l'hypothermie. En version satirique. - Retour au syndrome d'Icare (23/04/2007) - Thèmes / Obscur / Introspection
Oh putain ce que c'est assomant. Bordel de merde, ces pédés qui cherchent à isoler des scènes de beauté fugace (ou je ne sais quelle autre sensation pour larves) de quelques traits de leur plume poétique de pute, je les encule à coups d'extincteur. Et que ça remue le fion, et que ça lève le petit doigt, et que ça se touche le zizi délicatement. Raah, mais raah ! - Vous autres (20/04/2007) - Thèmes / Obscur / Propagande nihiliste
Oh putain que c'est prétentieux. Dans le genre propagande nihiliste, on fait pas pire, sans doute parce qu'en plus d'impérieux ça se veut vaguement poétique. Ressort une impression de confusion mentale, le discours ne porte pas et on ne fait que hausser les épaules aux rares slogans, qui sont de toutes manière mal tournés. - Récit intérieur d'une pyramide (08/04/2007) - Thèmes / Débile / Faux obscur
Soyons clairs : ce texte ne vaut sur la Zone que pour sa fin. Le reste n'est que description à la première personne d'une pyramide, certes documentée, certes soigneusement écrite, mais plate au possible. - La douleur est une information (26/03/2007) - Thèmes / Obscur / Nouvelles noires
Après les charabias mous du bide, Mill s'essaye au texte zonard. Pas dommage. L'intro est entraînante à souhait, à la fois glauque et amusante. C'est pas encore total brutal, mais y a au moins un peu de sang. Se faire torturer sous anesthésie générale, c'est vraiment perdre 80% du plaisir. L'indifférence induite est plutôt comique. Pas mal. - La geôle (26/03/2007) - Thèmes / Obscur / Litanie
Putain, une fiction géométrique, voilà autre chose. M. Connard nous décrit un cube de manière tellement aride, que ça ne peut être que conceptuel, voire pire. Genre, le prisonnier est depuis si longtemps enfermé en ces murs que sa taule est devenu son seul univers. Si on est euclidien, ça passe. Sinon, ça vaut que dalle. - Y a des cons (12/03/2007) - Thèmes / Divers / Textes de chansons
Un poème de merde qui concerne et attaque les cons n'en reste pas moins un poème de merde. Calembours, mauvais foi, tout y passe. On dirait du vieux Brassens mal embouché, on s'imagine déjà Mill chevrotant cette daube sur sa guitare sèche, là au moins ça pourrait être drôle. Assomant. - On est dans la merde (08/03/2007) - Thèmes / Divers / Textes de chansons
Ca ressemble à une chanson, qui aurait pu interprêtée par les Garçons Bouchers ou Ludwig Von 88, ou autre vieux groupe de punk dépassé. En tous cas on se récupère les errements gastriques et intestinaux de notre nouvel ami. C'est plutôt entraînant, mais sans la musique de fête foraine qui va avec, c'est un peu triste. - Le croyant (22/02/2007) - Thèmes / Polémique / Système
Un texte qui porte sur la croyance religieuse, avec une vision de la foi et de Dieu un peu décalée. On s'en bat un peu l'oeil des croyances du narrateur et de l'auteur, mais son point de vue a le mérite d'être un peu original. Tout le monde y trouvera sûrement à redire. Je commencerai le tir de roquettes en signalant que comme beaucoup d'écrits de cet ordre, ça se pose un peu trop en vérité absolue. - Mac 3 appelle station (13/02/2007) - Thèmes / Obscur / Anticipation
Tiens, un texte-catastrophe, qui relate la perdition progressive d'un engin spatial. Sauf que au lieu de tomber en panne, les structures de ce vaisseau sont carrément en train de se décomposer, ou plutôt en train de muter en système organique. Lecture agréable. - La confrérie des fous (05/02/2007) - Thèmes / Obscur / Nouvelles noires
Parmi les nombreux textes dont nous a bombardé Mill, j'ai choisi de publier celui-ci en premier. Un texte assez mystérieux, qui pourrait passer pour une parodie pas drôle du mouvement gothique. Le narrateur observe de jeunes gens étranges et renfermés. C'est bien écrit bien qu'un poil trop léché, un peu précieux. En tous cas ça fonctionne, avec une certaine sensation de malaise ambiant.
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