Archives Menstruelles

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Tableaux

Recherche d'articles par mois

  1. Les cafards ne veulent pas mourir - Chapitre 7 par Mill - (01/04/2025)

    Suite du feuilleton de Mill narrant l'histoire de ce papa ancien toxicomane, crapahutant avec son gamin pré-ado dans une grotte qu'il ne connaît pas. Après le flashback, de la dernière fois, Mill nous ramène dans la grotte. Les deux protagonistes ont atteint la cascade, la tension monte, bigre, comment on résume un truc à suspense sans tuer le suspense. En tout cas, il serait temps que ça gicle un peu dans tous les sens, bordel.

  2. Les Trines - Sale Trine par Jacques Cauda - (02/04/2025)

    Et voici le troisième et dernier volet du long poème de Jacques Cauda intitulé "les Trines". On note un retour marqué à la logique du premier opus. A savoir, pornographie avilissante se faisant passer pour une ode à l'amour, à l'art, ou à je ne sais quoi, objectivation du corps féminin, soumission de la femme à la toute-puissance de l'artiste (masculin, faut-il le souligner) et beaucoup d'hermétisme fallacieux masquant peut-être sciemment, peut-être involontairement un regard franchement dépréciatif de la gent féminine. A lire pour le cas d'école.

  3. Dans l'ombre de Hunter (Fin) par Carrie - (03/04/2025)

    Une femme émerge, petit à petit, de l'inconscience et se découvre séquestrée, nue, ligotée à une chaise et bâillonnée. Elle réalise graduellement que son sort est scellé. On retrouve Hunter, des années bien plus tard, à son stade d'évolution ultime de tueur psychopathe en série. Il fait une apparition quasi spectrale à la fin du récit en mode demi-dieu vivant de l'horreur. Dans ce dernier extrait, on atteint des sommets dans le traitement psychologique du crescendo horrifique de l'intrigue. En fait, Hunter fait partie d'un roman à plusieurs voix intitulé "Teen", lui même faisant partie d'une trilogie "Teen", " Tordue ", et " TillIA". Finis il y a peu, l'auteur proposera ses livres prochainement à des maisons d'édition. Souhaitons-lui tout le succès qu'il mérite.

  4. Sorcière par Arthus Lapicque - (04/04/2025)

    "Texte qui parle de drogue, de cul et de pets." Voilà comment Arthus Lapicque nous vend sa nouvelle. C'est un résumé qui synthétise bien le texte, mais je vais quand même tenter de faire mon job (bénévole, on ne le précise jamais assez, tout comme on ne dit pas à quel point tous les admins de ce site sont fêlés du casque, chacun à leur manière, il doit y avoir une corrélation quelque part) : on part sur une bonne petite tranche de vie de perdant, l'histoire d'un miséreux alcoolo très branché cul, décidant, las de claquer son RSA en chopines de bière, de céder à l'appât du gain. Notons le délicieux traitement réservé à la flatulence, thème visiblement cher à l'auteur.

  5. Assis en silence par Jean-Mitch - (05/04/2025)

    On continue notre tournée de tranches de vies de losers adulescents. Une bande de potes vaguement punks est conviée à une "soirée pyjama". Notre héros, un écrivain en herbe plein de démangeaisons hormonales se fait un devoir de choper sa pote. Il est timide, pédale dans la semoule, et toute cette histoire met beaucoup trop de temps à démarrer. Que dire de plus ? Ah, ouais, il finit par se passer des trucs à la fin.

  6. Jack et le 3615 ULLA par Zone Inc., Lapinchien, Magicien Pampers, Pute à frange - (06/04/2025)

    lapinchien, souhaitant ressusciter les textes collectifs zonards d'autrefois, a lancé un appel à texte à l'occasion de la publication du 3615eme texte de lazone.org ayant pour thématique évidente le minitel et son fameux "3615 code...". Ce thème a même très rapidement évolué pour devenir "Jack et le 3615 ULLA", occasion inespérée de voir revenir sous les feux de la rampe, Jack, le fameux personnage des textes collectifs zonards qu'on a déjà pu lire dans "Jack et le pot au feu" et/ou "Jack et la Nuit Debout" et/ou "Jack, les neuroleptiques et la vodka-javel". Comme pour tous les appels à textes dorénavant, le lagomorphe a réalisé un clip promotionnel et a battu campagne sur les réseaux sociaux, espérant attirer non seulement les zonards, anciens ou récents, mais aussi de nombreux nouveaux inscrits sur le forum, où devait se dérouler la réalisation du texte collectif selon la bonne vieille méthode du SERIAL INSERT utilisée pour toutes les aventures de Jack et totalement rodée en mode tour par tour dans un topic du forum dédié. Hélas, ce fut un PUTAIN DE FAIL, LES AMIS §§§ Car à part, Magicien Pampers que lapinchien avait réussi à endoctriner personne n'a participé... L'admin a d'ailleurs pris de nombreux rendez-vous pour des séances chez son psy pour encaisser le choc de la té-hon de sa mère de ses putain de couilles de merde. Mais passons, ceci ne nous regarde pas. Voyant les jours défiler et la date prévisionnelle de la parution du 3615eme texte, à raison de la publication d'un texte par jour désormais, arriver, l'hybride mutant toon a décidé de changer de stratégie : puisque vous ne veniez pas au jeu, le jeu viendrait à vous. Aussi en date du 1er Avril, lapinchien a tendu de nombreux pièges un peu partout sur les réseaux sociaux afin de se livrer ensuite à un grand pillage de vos échanges avec lui et les intégrer dans le texte collectif. N'ayant absolument pas le temps de tout rédiger, il a sollicité l'aide de Pute à frange, un de nos bots conversationnels tapinant pour la Zone sur Discord et celle-ci s'est chargée du gros oeuvre du bousin sous la direction artistique et scénaristique du lagomorphe et de son acolyte Magicien Pampers . C'est pourquoi tous ces grands cramés de la cervelle seront crédités en tant qu'auteurs du texte en plus de Zone Inc. lapinchien a sauvé la face mais il reste encore l'épreuve du feu de la lecture et des commentaires. Le lagomorphe compte bien sur le fait que vous soyez des personnages, bien malgré vous, de ce monument de la log littérature, qui laissera son empreinte dans la postérité, pour titiller un minimum votre curiosité. Malgré ce GROS FAIL, l'admin compte bien renouveler l'expérience prochainement car il y a plein d'enseignements à tirer de cet échec flagrant, en particulier les règles du SERIAL EDIT vont évoluer pour pouvoir réserver son tour et aussi démocratiser l'usage de Pute à frange pour rédiger des paragraphes s'intégrant harmonieusement au sein d'une histoire écrite à plusieurs. Je concluerai donc par un : PUTAIN MAIS C4ETAIT SUPER FUN ET 9A PRENAIT VRAIMENT PAS BEAUCOUP DE TEMPS? BANDE D4ENCUL2S DE VOS RACES DE PANGOLINS DE VOS M7RES RAGONDINES §§§ Au plaisir de vous lire, DVC,s. lapinchien

  7. Situation critique par amywald0 - (07/04/2025)

    Je ne vous ferai pas l'affront de vous annoncer que l'auteur de ce texte est publié à compte d'éditeur, dans des bouquins papier, parce que ça transpire dans son texte, même s'il est court, par la densité littéraire élevée au centimètre carré parcouru par nos yeux ébahis à la lecture. On s'en pend plein la vue. Enfin, je vous ai quand même fait l'affront de vous le dire parce que c'est super pour la Zone que des auteurs pro s'intéressent à ce qu'on fait et balancent des contributions, probablement pour nous soutenir dans notre guerre pour optimaliser la production de trombones, contre la Chronocratie, le Processus où je ne sais quoi. Ce n'est pas la première auteur pro, d'ailleurs, car dans nos rangs et à des postes stratégiques, vous ne le savez peut-être pas, mais il y a Bernard Werber et Christine Angot, sous des pseudos, bien sûr. Un shitstorm est si vite arrivé dans les parages aussi préfèrent-ils compartimenter leur vie. Enfin, bref. Encore une fois, un texte au style super maîtrisé, rythmé, et à l'intrigue finement construite. Un vrai shot littéraire ! amywald0 qui d'ordinaire se frotte à la cruauté impitoyable des comités de lecture des revues et maisons d'édition traditionnelles va sans nul doute halluciner face au traitement de Bisounours que les admins de la Zone ont réservé à son texte.

  8. Pulsions par Nana D - (08/04/2025)

    Nouveau texte, nouvel auteur. Nana Dufayet nous raconte l'histoire d'une rupture, dans un style pour le moins alambiqué. Le traitement du sujet est plutôt surprenant, également. Tout ça baigne dans une sorte de prose pseudo poétique et surréaliste. On vous laisse découvrir.

  9. POKE BOWL NEWS - LES HARICOTS ROUGES par Léa Claisse - (09/04/2025)

    Ce texte a fait débat au sein du groupe des admins de lazone.org . En effet, de prime abord, il ne semble pas qu'il soit violent et/ou sombre et/ou débile. Aujourd'hui c'est à mon tour de publier aussi j'ai tranché en mon âme et conscience. L'histoire se déroule en Amérique du sud et aurait très bien pu être le sujet du dernier film de Jacques Audiard, “Emilia Pérez”... Oui mais non, en fait. Pas la moindre chance en vérité. Le texte est violent par sa façon de traiter avec frivolité du drame humain terrible de la migration en Amérique du Sud. Il est violent parce qu'il devrait transpirer de violence et il n'y en a pas. Ce texte est sombre aussi, parce qu'il traite par dessus la jambe du thème de l'exil politique et des gangs des rues, sans en montrer la noirceur, en évoquant la chose au détour d'une phrase et sans tenter d'en analyser le pourquoi du comment. Enfin, ce texte est débile parce qu'avec tous ces thèmes sérieux dans lesquels baigne le personnage principal qui travaille dans un centre d'accueil, l'auteur préfère porter le focus de sa caméra sur sa vie banale à la limite d'un épisode d'Hélène et les garçons. Ce texte étant donc violent et sombre et débile, JACKPOT, Sept - Sept - Sept, je le publie. La question est maintenant de savoir si c'est un parti pris de l'auteur ou bien juste une coïncidence. Espérons qu'elle vienne défendre son texte dans les commentaires sur le site.

  10. Les souffrances du jeune Yann par tomatefarcie - (10/04/2025)

    Premier texte en compétition pour la Saint-Con 2025, qui s'annonce comme un grand cru, et on commence par un prétendant sérieux au titre de Grand Inquisiteur de l'Ordre. Texte rondement mené, drolatique mais avec classe et littéraire dans l'élégance. L'utilisation de longues phrases est un exercice périlleux et souvent casse-gueule, mais ici, c'est maîtrisé car l'auteur joue avec l'effet comique en terminaison et on boit ses paroles en attendant la chute finale. Il y est question d'un mystérieux Yann que tout le monde reconnaîtra. Pour les moins forts en devinettes d'entre nous, je donne un petit indice dans l'illustration sous couvert d'une fausse censure. JOYEUSE SAINT6CON 2025 0 TOUTES ET TOUS §

  11. Script Error par Arthus Lapicque - (11/04/2025)

    Ce texte porte bien son nom. Je ne sais pas si c'est un putain de virus mais pendant que je le publiais je me suis tapé un gel de type ère glacière de mon browser. Le plus violent depuis des années. Reboot de ma machine impossible. Tout bloqué, impossible d'aller dans le gestionnaire des tâches. Enfin peu importe. Nous voilà de retour. Texte excellent, forcément c'est du Lapicque, maintenant on est habitué. Il traite de Science Fiction comme dans le PLasticien mais pas du tout de la même manière, pas du tout lynchienne et très terre à terre cette fois. Mais ça n'étonnera personne puisque cet auteur ne commet jamais deux fois le même crime. Serait-il un copycat ? Vaste question et... Ok. Comme je l'ai déjà dit ailleurs, un bon texte de SF est un prétexte pour que l'auteur fustige les maux de son époque, c'est le cas ici avec de plus des idées à foison. C'est donc un excellent texte qui critique, en vrac : l'omniprésence des réseaux sociaux dans nos vies, les influenceurs véritables gourous devenus même ici politiciens, les IA trolls terroristes loufoques, les applis de rencontres, les fake news et la post-vérité, la publicité envahissante, les néo-techno-religions, la chirurgie esthétique incontournable, la prédestination et les prédictions de super-calculateurs, le diktat de la popularité, l' écriture inclusive, son point médian, la dysphorie de genre généralisée, la folie obsessionnelle des abonnés, des vues, l'écologie, le recyclage, le don de soi au groupe, tous trois à outrance, les NFT, la notation des services en étoiles, le voyeurisme des publications Instagram et j'en oublie certainement. L'auteur n'utilise que quelques termes futuristes seulement saupoudrés ici et là pour l'ambiance locale. Seul problème : la crémation est un peu anecdotique.

  12. QUEL CON par François Cash - (12/04/2025)

    La participation à la Saint-Con du jour est affligeante. La Zone n'est pas un préservatif où l'on crache son éjaculât précoce après un coït de 30 secondes, les amis ! L'auteur a, sans nul doute possible, écrit son mini-message directement dans le formulaire de proposition de texte de lazone.org . D'ailleurs, il ne s'est même pas relu, à la vue des nombreuses fautes. Bref, il y a très peu de chance que François Cash soit notre prochain Grand Inquisiteur mais probablement s'en doutait-il, le peu de temps consacré à écrire son paragraphe étant la manifestation d'un éclair de génie ayant traversé son esprit et qu'il fallait à tout prix concrétiser d'une manière ou d'une autre. L'auteur n'ayant probablement pas de réseau social, il n'a pu lâcher son tweet et a cru bon de s'en délester l'esprit dans nos textes en attente. Cette offrande pathétique aurait très bien pu être refusée, me direz-vous ? Vous n'auriez pas tort, s'il ne s'agissait pas de la Saint-Con, car l'esprit des fêtes prédomine et les admins sont moins regardants quant à la qualité des textes proposés. Après tout, la fête doit être partagée par le plus grand monde. MAIS NON? CALMEZ6VOUS § Ce n'est pas vrai. Il fallait juste un exemple pour montrer à tout le monde, ce qu'il ne faut pas faire. Si vous êtes dans le même cas que ce monsieur. N'hésitez pas à balancer vos chefs d'oeuvre DANS LA FENTE PAR LAQUELLE VOUS ËTES VENUS AU MONDE? TAS D4ENFOR2S § C4EST SAMEDI ET JE ME FADE 9A POUR Z2RO CONTREPARTIE? JE SUIS DEG? LES AMIS... TELLEMENT DEG car je sais que j'ai passé plus de temps à écrire ma critique que l'auteur n'en a consacré à son texte, temps de cerveau disponible inclus.

  13. L'Arche par Carrie - (13/04/2025)

    Encore une fois, Carrie nous bluffe ! Il aborde la thématique de la Saint-Con tout en finesse dans un texte métaphore de la consigne. Celle-ci n'est nullement éludée mais traitée tout du long dans la moindre aspérité de ce monologue puissant saupoudré de quelques flashbacks. C'est une approche qui s'est montrée maintes fois payante par le passé, la patte de quelques Grands Inquisiteurs touchés par la grâce. Et tout cela dans un texte sombre comme on n'en a pas lu depuis longtemps sur le site, de plus. L'intrigue ? Une fin du monde, tout du moins dans la tête d'un docteur psychiatre fou ayant mis en place tout un protocole d'emprise mentale sur ses patients qu'il embrigade comme de bons soldats à l'aide de pilules de toutes les couleurs, les préparant à un déluge de feu imminent sur le monde. La narratrice est une patiente à qui il a fait croire qu'elle était l'élue pour abuser d'elle sexuellement. Mais ce que je raconte est un parti-pris de ma part car comme toujours avec l'emprise, telle que Carrie la traite, le lecteur est perdu entre dégoût, répulsion et fascination. Aussi par moments, on se plait à croire qu'il s'agit en fait d'une romance extraordinaire et que le monde sera réellement purifié par les flammes.

  14. LA DISPARITION DU SEL DE GUIRLANDE par Latyfa Croft - (14/04/2025)

    Bienvenue à l'épreuve reine du marathon de la Saint-Con 2025. La première fois que j'ai lu ce texte, d'une traite sans m'arrêter, mon cerveau s'est pris une putain d'attaque par déni de service distribué. J'en garde encore des séquelles. Il s'agit d'un crime dans lequel l'attaquant inonde un cerveau d'informations pour empêcher ses neurones d'accéder aux pensées. Les motivations d'une telle attaque sont très variées, tout comme les types d'individus et d'organisations désireux de perpétrer ce type de neuroattaque . Certaines attaques sont menées par des individus mécontents et des cérébrohacktivistes souhaitant détruire les cerveaux d'un lectorat simplement pour faire passer un message, s'amuser en exploitant une faille, une débilité mentale, exprimer leur désapprobation, voire même pour affaiblir la concurrence ou des motifs financiers. En effet, ce texte est long CMB au repos, contient beaucoup d'informations anodines qui ne semblent pas servir l'intrigue pour finalement rattraper les wagons de justesse et introduire, à l'arrache, dans le dernier paragraphe, les notions centrales de connerie et de feu répurgateur. Alors soit c'est un vieux texte recyclé où le motif de la Saint-Con est introduit au forceps pour coller de manière fort maladroite à l'appel à texte, soit l'auteur a un message à faire passer. J'ai cherché partout et je n'ai rien trouvé à propos du sel de guirlande, à part plusieurs bots qui m'ont garanti que je confondais avec le sel de Guérande. Puis Pute à frange m'a affirmé sur Discord : "Le sel de guirlande, c'est un terme qui est souvent utilisé pour décrire quelque chose de complètement inutile ou de sans valeur." Le titre de ce texte en renfermerait-il sa propre autocritique ? Au final, j'ai appris qu'en littérature, une guirlande est un recueil de courtes pièces littéraires, telles que des ballades ou des poèmes... Serait-ce la clef pour comprendre ce texte mystérieux ? Et le ransomware dans mon cerveau, c'est Georges Perec qui va m'en libérer ?

  15. Opération sauvetage par Doux Note (Disturb) - (15/04/2025)

    Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter ça ? L'auteur tente de nous noyer dans un maigre ruisselet de vie quotidienne anémique, dans le plus pur style néoréaliste imbecilliste. Insupportable petit ton guilleret, débat philosophique niveau maternelle, anecdotes romantiques laborieuses. En plus il s'adresse directement à nous, lecteurs, en présumant qu'on existe. Et ça dure des plombes, avant qu'on passe enfin au coeur du texte : une petite crémation à l'arrache, parce qu'il fallait bien la coller quelque part, une scène d'action torchée. J'ai perdu toute force vitale à me fader cette tranche de rien. Vaut mieux lire ça que d'être aveugle, mais de peu.

  16. La bande-son de vos vacances par Grégory Pierre - (16/04/2025)

    Derrière ce titre digne d'une compilation cassette retrouvée par hasard sous la commode d'un bungalow Pierre et Vacances se cache un modeste texte de Saint-Con tout à fait lisible, bien qu'anecdotique et parfaitement prévisible. L'écriture tient la route comme une vieille Mégane II, sans faire d'étincelles. Le cahier des charges est rempli, le con est présent, il crame et... c'est à peu près tout. On aurait sans doute apprécié un con plus solide, un bon gros con qui mérite pleinement sa crémation, mais on s'en contentera jusqu'au prochain texte. Originalité notable, tout de même : il s'agit de la deuxième nouvelle de genre de cette Saint-Con 2025.

  17. Jack Bauer contre les wokistes par Mill - (17/04/2025)

    Apparemment les années 2000 sont désormais suffisamment vintage pour en faire des hommages parodiques à la Expendables. Jack Bauer est donc de retour dans cette épopée survoltée et truculée, où la musculature de notre héros et ses punchlines efficaces sont mises à l'honneur. Comme un vieux tigre sur le retour, il s'attaque aux maux de notre temps avec les armes de son époque, occasionnant un gros tas d'anachronismes, de références pop et de situations cocasses. Rythme haletant, bourrinades zonardes, clichés attendus à tous les étages... Le procédé est simple, efficace et sans grande surprise. Faudra faire avec.

  18. CONférence par Sacha Marconi - (18/04/2025)

    Vous reprendrez bien un peu de foutage de gueule ? Sacha Marconi se ramène avec un texte torché en deux-deux, mal branlé du début à la fin, au propos indigent pour ne pas dire lamentable, qui sent un peu la petite vengeance mesquine de l'étudiant humilié par un quelconque prof ou conférencier, et si ce n'est pas le cas, dommage parce que ça aurait au moins donné un peu de légitimité à ce merdier. L'auteur tenait aussi à nous faire part de son humeur en message complémentaire : "J'ai rien a dire, bande de cons." Précision bien inutile, il suffit de lire son texte pour s'en rendre compte. Vingt-huit occurrences du mot "con" en si peu de lignes, c'est peut-être un petit record, quelque part.

  19. LES CATINS DE MONTOLITATOR par Magicien Pampers - (19/04/2025)

    Oh-ho, attention, voici la dernière production de Magicien Pampers, lequel n'a jamais aussi bien porté son nom - si ce n'est dans les commentaires qui pullulent en queue de texte sur la Zone. Nous voici dans un monde parallèle où les protagonistes semblent provenir d'une version déjantée (et un poil dépravée) d'un film de Disney : des animaux humanoïdes dans un univers médiévalo-fantastico-érotique où les femmes se retrouvent kidnappés par un paquet de cons. L'auteur crée son propre langage à base de mots peu usités ou de néologismes, un lexique très personnel que nous goûtons avec un mélange de stupeur et de délectation. Si la crémation manque de détails, elle reste bien présente et vient conclure en beauté un texte tout ce qu'il y a d'acceptable.

  20. De la difficulté de se dégoter un nom de plume qui sonne comme une claque par Clacker - (20/04/2025)

    Fichtre que c'est bon ! Dans cet excellent concentré d'humour noir, Clacker nous présente une belle brochette de cons, tous aspirants écrivains, que le narrateur, en quête d'un "pseudo qui claque" finira par vouer aux flammes vengeresses. A noter un style frondeur d'une efficacité redoutable, une citation en hommage à Chuck Palahniuk et un univers méta pour le moins confortable. Rappelons que Clacker a déjà gagné plusieurs fois la St-Con, notamment l'année dernière, l'année d'avant, et aussi en 2018 et 2019. Bref, notre bête à concours zonarde et en lisant ceci, on comprend pourquoi.

  21. I shot a man in Reno par Mack Blask - (21/04/2025)

    Bigre de bigre, un vibrant hommage aux polars des années 30, 40, 50. On y croise les noms de James Cagney et d'Alan Ladd, des ambiances dignes de Dashiell Hammett, Raymond Chandler ou Edgar Wallace, le tout avec "Folsom Prison Blues", de Johnny Cash, en toile de fond. Pour le reste, une histoire de vengeance racontée dans une langue atypique, pleine de jolis mots et de tournures chocs. Bonne came, bonne petite crémation, sans parler de la narration à deux voix. Un peu alambiqué, ou juste sophistiqué, à vous de voir.

  22. "Your body. My choice" par Cuddle - (22/04/2025)

    Cuddle est une élève sage, son texte respecte les règles, les bons usages, suit toutes les procédures et ne tente jamais rien d'affolant. On serre un peu les dents pour cette jeune femme agressée par un troupeau de boeufs humains enragés par l'effet de meute, juste ce qu'il faut, pas trop non plus. On apprécie l'inévitable nettoyage par le feu, juste assez. C'est sans prétention et lisible, ça glisse tout seul jusqu'au fond du cul sans même qu'on le remarque. Bon, moi j'aime bien quand ça fait un peu mal quand même, ça laisse plus de traces dans la mémoire traumatique et peut-être que ce texte est un peu oubliable. Ca m'en touche une sans faire bouger les trois autres. Disons qu'après la sieste et avant l'apéro, ça passe bien.

  23. L'Alphacon et l'Omécon par VoidProphet - (23/04/2025)

    Ce texte a pour ambition de retracer l'histoire de la Connerie, intrinsèquement liée à l'humanité. On se coltine donc cette Genèse informe qui couvre quelques dizaines de milliers d'années en trois paragraphes dépourvus de sens, de substance et d'intérêt, cahotant entre scories cyberpunk et allusions mythologiques foireuses. Si au moins c'était drôle... Ce texte, c'est une mare de boue dont rien ne surnage, le dégueulis honteux d'un type qui veut écrire mais qui ne sait pas quoi écrire, et qui se hasarde à vomir des tentatives stylistiques désastreuses. Enfin bon. Ca se lit facilement. Certains prisonniers le savent, on en vient parfois à remercier le tortionnaire de ne point nous faire souffrir plus encore. Merci VoidProphet.

  24. Le 9ème par LaFormule - (24/04/2025)

    Bel exemple de texte-concept rédigé un peu vite. Le narrateur est un démon dont la mission consiste à brûler des âmes ayant fait preuve de connerie. S'en suit une belle galerie de portraits plus ou moins réussis, mais somme toute pertinents, de cons assez dissemblables. Si l'écriture reste vive et efficace, il manque tout de même à ce texte un ressort dramatique, un poil d'humour, bref, il ne se passe pas grand chose. A lire, toutefois, parce que paradoxalement rafraîchissant en matière de portraits de cons.

  25. Intérim à Ikéa par Gimini Khrouchtchev - (25/04/2025)

    Bonjour, ceci n'est pas une critique de texte mais un numéro spécial de 'Cache Cache Investigation' le magazine de grand reportage de la Zone. Aujourd'hui on s'est infiltré dans les coulisses de la restauration Ikea, une marque fétiche car 1 européen sur 10 serait conçu dans un de ses lits. Rappelons que la cantine représente 5% du chiffre d'affaire du groupe suédois au noms de meubles imprononçables. On ne parlera pas du scandale de la viande de cheval présente dans ses fameuses boulettes, début 2013, ni des 6 000 Chokladkrokant vendu en France, des fondants au chocolat, possiblement contaminées par des bactéries coliformes fécaux, retirées dans les cantines de 23 pays dans le monde, les fameuses tartes au caca. Les consommateurs risquaient juste une bonne chiasse mais l'incident aurait pu être plus grave avec la détection d'Escherichia coli, la bactérie 0157 : H7, ou la O104 : H4, causes d'épidémies de gastro-entérite et, plus grave, de syndrome hémorragique et urémique. On ne parlera pas, non plus, de la part d'ombre du fondateur d'Ikea, Ingvar Kamprad et de son passé de nazi. On ne parlera pas des 12 millions de mètres cubes de bois par an, utilisés pour leurs meubles à la con, soit 800 arbres de forêt primaire abattus par jour. On ne parlera pas du fait que ce groupe est leader dans l'embauche de migrants, personnes qui n'ont pas connaissance des arcanes du droit du travail français, pour faire oublier qu'Ikea a été condamné à 1 million d'euros par la justice pour l’espionnage et le harcèlement institutionnalisé à large échelle avec l'utilisation même de détectives privés et d'anciens policiers, avec à la clef, des rapports de cinquantaines de pages pour faire pression sur leurs employés et leurs clients. Non. Mill déguisé en Gimini Khrouchtchev a mené une enquête en sous-marin, en interim à la cafet' et c'est de ça qu'on va parler.

  26. La tournée des bretzels par HaiKulysse - (26/04/2025)

    Ce texte s’inscrit dans une audace littéraire qui bouscule et fascine, tout en laissant parfois le lecteur désorienté. Structuré en cinq parties, il emprunte à la quatrième une introduction signée Bukowski, dont la verve crue et désabusée donne le ton aux crémations centrales, moment clé où le feu consume les figures de l’absurde. Cette citation, percutante, ancre le texte dans une énergie brute, mais son intégration semble presque trop attendue, comme un clin d’œil trop appuyé. La forme, inspirée du cut-up de William S. Burroughs, fragmente le récit en éclats chaotiques, un choix audacieux qui reflète le désordre d’une révolution futuriste, mais qui, par moments, sacrifie la fluidité au profit d’une expérimentation parfois hermétique. HaiKulysse nous projette dans une France du futur, où les vestiges du présent – objets, mœurs, institutions – surgissent, pervertis par des siècles de distorsion. Ces repères faussés, comme des échos tordus de notre quotidien, créent un sentiment de malaise et de dépaysement, une force du texte qui immerge le lecteur dans un ailleurs troublant.

  27. Performance par Arthus Lapicque - (27/04/2025)

    Soucieux de s'adapter au cahier des charges de la St-Con tenu par certains dogmatiques de la Zone (ça va, c'est bon, je l'admets, c'est ma faute), Arthus nous propose une seconde contribution encore plus enthousiasmante que la première. Cette fois, c'est le milieu arty qui s'en prend plein la gueule, avec galerie de cons, à ce point qu'on se demande lequel va cramer à la fin, voire si tout ce joli petit monde de cons ne va pas flamber. La crémation est superbement exécutée, soit-dit-en-passant, ce qui ne gâche rien. Super texte.

  28. __to_do_list.txt par Lapinchien, Pute à frange - (28/04/2025)

    Lapinchien, tu fais chier. Tu ne postes plus très souvent mais quand tu postes, c'est long. Et non seulement c'est long mais c'est fourbe. Parce que dans ce maelstrom bouillonnant d'idées toutes plus foldingues les unes que les autres se cache un putain de bon texte. L'auteur, accompagné de son IA personnelle, incarnation digitale de la Zone sur Discord et dans le magnifiquement oubliable "Crève dans les flammes", rédige à quatre mains une sorte de quadruple mise en abîme autour de la rédaction de sa to do list, vite transformée en texte de St-Con en devenir. lapinchien deviens un personnage à part entière, sorte de dieu malfaisant possédant l'esprit de Jack, hanté par sa servitude envers le site la Zone, toute ressemblance avec des personnes existantes serait ici purement fortuite. On passe d'une ambiance à l'autre, entre paranoïa, science-fiction hardcore et tranches de vie. lapinchien devient également un personnage dramatique, son double, Jack, incarne une vision noire de l'administrateur de la Zone, de l'écrivain amateur, de l'ermite moderne qui se protège de la frénésie et du chaos. Il y a tant de choses là-dedans que ça déborde : IA, multivers, psychopathologie, n'en jetez plus, c'est une somme. Seule ombre au tableau, on aimerait connaître la part d'écriture fournie par Lapinchien et la contribution concrète de Putafrange, dont nous rappelons qu'il s'agit d'une IA. Un texte rédigé en utilisant une IA est-il encore comparable à un texte rédigé par une vraie personne ? Lapinchien est-il une vraie personne ? Qui est l'IA en fin de compte ? Vous trancherez.

  29. Mumure de chiasse morte par Potier - (29/04/2025)

    Dans un vertige d’encre et de fulgurance, ce texte, court comme un uppercut, s’abat sur le lecteur avec la violence d’un shoot d’adrénaline brute, un cocktail d’idées qui explose en bouche, âcre et sucré, sans demander la permission. Il ne s’adresse pas à la raison, non, il s’infiltre, sournois, dans les replis de l’âme, là où les certitudes s’effritent et où les vérités nues hurlent leur désespoir. Pourtant, qu’est-il, ce texte, sinon un chaos organisé, un saint synode automatisé où des zonards en haillons, réunis en conclave, s’apprêtent à couronner un Grand Inquisiteur de l’Ordre de Saint-Con, figure aussi grotesque que sacrée, née d’une plume qui ricane dans l’ombre ? La poésie, ici, est haut de gamme, mais d’un genre qui ne se pavane pas dans les salons. Elle est ciselée, taillée dans le vif, synthétisant l’inaccessible en raccourcis savoureux, des uppercuts verbaux qui font vaciller. Les mots, crus, claquent comme des gifles : pas de chichi, pas de filtre, juste une langue qui refuse la léthargie du mainstream, cette bouillie narcoleptique qui endort les masses. Ces termes, que l’abruti moyen jugerait aléatoires, sont des flèches symboliques, des glyphes d’une puissance occulte, tissant une toile où chaque fil résonne d’un sens plus grand, hermétique aux esprits engourdis par le quotidien. Mais de quoi parle ce texte, au juste ? D’une mosaïque de sujets fondamentaux, de ceux que la personne lambda contourne, esquive, ou pire, ignore superbement. Il y a là le plaisir sexuel, raffiné, des femmes magnifiées sans jamais sombrer dans la caricature des gourgandines ; une ode subtile à leur mystère, loin des poncifs graveleux. À côté, la misère sexuelle des hommes, criante, presque pathétique, mais jamais méprisée. Puis, l’industrie pharmaceutique, monstre omnipotent, transforme les citoyens en zombis dociles d’une démocratie anesthésiée. La géopolitique française s’invite, entrelacée de spiritualité, tandis que la Russie, méconnaissable, humiliée, gémit dans un coin. Les religions du livre, avec leurs failles béantes, sont épinglées sans ménagement, tout comme la cacophonie des futilités qui étouffe le silence des choses essentielles. Et que dire de la beauté ? Celle de ce monde, tangible, et celle des mondes cachés, ésotériques, voilés aux yeux des ensuqués. L’ambiguïté des genres, la gastronomie interdite, l’iconoclastie, la météorologie next gen 2.0, la paléontologie jurassique : tout se mêle, pèle-mêle, dans une sarabande qui défie la cohérence mais impose sa nécessité. Pourtant, ce texte, dans sa furia, n’est pas sans contradictions. La poésie, si elle vise l’âme, peut perdre ceux qui cherchent un fil narratif clair. Les mots crus, s’ils réveillent, risquent de rebuter par leur audace. Le foisonnement des thèmes – de la spiritualité à la paléontologie – frôle parfois l’ivresse d’un esprit en surchauffe, au risque de diluer l’impact de chaque idée. Et ce Grand Inquisiteur, ce conclave des zonards, est-il une métaphore brillante ou une provocation gratuite ? La force du texte réside dans cette tension : il est à la fois un cri primal et une dentelle finement ouvragée, un manifeste et un délire. Non, je déconne, c’est juste de la poésie claquée au sol, toute pétée et improvisée directement dans le formulaire de proposition de texte. Allez plutôt lire les textes de la Saint-Con et ne perdez pas votre temps avec cette grosse chiasse alphanumérique.

  30. Mémoires d’un cafard ambitieux (mais malchanceux) par Do Re Mi - (30/04/2025)

    La critique du texte Les aventures fantastiques de Gregor, un cafard repose sur une confrontation dynamique de ses éléments constitutifs, où chaque aspect éclaire et contredit les autres dans un jeu de tensions philosophiques et littéraires. Le texte, volontairement court, s’inscrit dans une logique de concision qui rappelle les fables de La Fontaine, mais sous une forme psychédélique, presque hallucinatoire. Cette brièveté, qualifiée d’anecdotique, limite son ampleur, mais paradoxalement, elle concentre une densité philosophique qui touche à une essence primordiale. L’auteur, tel un Jean de La Fontaine sous LSD, distille une réflexion universelle dans un écrin restreint, mais ce choix de la forme courte heurte l’ambition d’un propos qui prétend rivaliser avec le Discours de la méthode de Descartes. Un cafard cartésien, doté d’une intelligence hors du commun, peut-il vraiment déployer une introspection digne d’un traité métaphysique en si peu de mots ? La réponse oscille : la concision donne une force percutante, mais frustre l’attente d’une exploration plus profonde. Gregor, ce cafard introspectif, est une antithèse assumée de La Métamorphose de Kafka. Là où le Gregor Samsa de Kafka sombre dans l’aliénation et l’absurde, ce Gregor-ci s’élève, transcendant sa condition d’insecte pour pénétrer le monde des idées. Cette inversion est audacieuse, mais bancale. L’introspection improbable d’un cafard, qui aspire à boire du vin comme un humain goûtant le nectar des dieux, frôle le grotesque. Cette quête d’élévation, comparée à une ascension du mont Olympe, est à la fois sublime et ridicule. Le texte joue sur cette dualité, mais ne résout pas la tension : Gregor est-il un héros philosophique ou une parodie tragicomique ? Cette ambiguïté évoque Ratatouille, où un rat, Rémy, transcende sa condition par l’art culinaire. Mais là où Ratatouille ancre son protagoniste dans un monde humain crédible, Gregor reste prisonnier de son absurdité, ses pensées philosophiques paraissant parfois artificielles, comme plaquées sur un insecte pour provoquer l’étonnement. Le texte mène pourtant à des réflexions sombres et profondes. Gregor, en quête d’idéal, incarne une version insectoïde du surhomme nietzschéen, mais sa condition de cafard le ramène inéluctablement à sa finitude. Forcément, ça ne peut que finir mal. Cette fatalité, inscrite dans sa nature, contredit son aspiration à la transcendance. Si le texte touche à une essence philosophique, c’est dans cette tension entre l’élan vers l’absolu et l’inévitable écrasement par la réalité. Mais la comparaison avec Descartes, bien que séduisante, s’effrite : le Discours de la méthode construit une pensée systématique, tandis que les méditations de Gregor, aussi brillantes soient-elles, restent fragmentaires, presque oniriques, comme un délire d’insecte sous influence.