Archives Menstruelles

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Recherche d'articles par mois

  1. Reporter du dimanche / The Darfur Theory ( 1 / 713 ) par Omega-17 - (04/12/2008)

    J'avais vraiment bien aimé le premier 'reporter du dimanche', dans lequel une sorte de Tintin complètement débile, teigneux et arrogant partait à la recherche d'un sous-marin nucléaire. Malgré un début assez mou, dès que la catastrophe ambulante qui nous sert de héros décide de partir en mission humanitaire au Soudan, ça repart à fond la caisse. Connerie à tous les étages, manigances imbéciles et déambulations aléatoires. Un bonheur.

  2. Marne-la-Vallée (possessed mix) par EvG - (09/12/2008)

    Dans sa reprise de la ballade 'Marne-la-Vallée' de Dourak, Evg inverse la tendance. Là où le texte d'origine était glacial et précis, la version d'EvG est brûlante et confuse. La ballade était dépouillée d'artifices, le texte remixé ne lésine pas sur les envolées lyriques et les métaphores chargées. On perd la désinvolture stylée de Dourak, le résultat est même plutôt laborieux, mais on y gagne une fureur presque mystique, effrayante.

  3. Marne-la-Vallée (la grande parade) par Traffic, Marquise de Sade - (12/12/2008)

    Le texte de Dourak Smerdiakov, qui sert de base à celui-ci, mettait en scène un visiteur qui tire dans la foule à Disneyland. Ici, on prend le point de vue d'un acteur en déguisement de Mickey, tout aussi destructeur, mais plus frénétique et grimaçant. Oui, parce qu'avec les débris qui servent d'auteurs, fallait pas s'attendre à du sérieux. Ca tchatche beaucoup, c'est déjanté, drôle. Avec un peu plus d'ambition et de sérieux, ça aurait pu faire un grand texte, là c'est pas assez fignolé et y a dix fois plus de blabla que d'action.

  4. Marne-la-Vallée (la plèbe) par nihil - (16/12/2008)

    Ce texte reste fidèle à l'esprit de la ballade de Dourak qui l'a inspiré. En plus sinistre encore, si c'était possible. Le narrateur, en visite à Disneyland, se met à tirer au hasard dans la foule, proposant ainsi une nouvelle attraction en remplacement des habituels manèges et parades chamarrées. Un petit jeu malsain entre l'amuseur public, armé jusqu'aux dents, et la plèbe avide de sensations. La ballade donnait un coté un peu 'léger' à l'histoire, ici n'y a plus que du lourd, du brutal, du chaotique. Une ode au massacre et au renoncement, livrée sans notice.

  5. Marne-la-Vallée (obsessed mix) par Lembaumeur - (20/12/2008)

    Le héros de ce texte est un animateur en costume de Mickey, à Disneyland. Et c'est surtout un gros déjanté sautillant complètement pété de la hure. Et un obsédé sexuel fasciné par les culs des jeunes mamans. En pratique, il ne fait rien d'anormal, mais dans sa tête, ça bouillonne de connerie pulsionnelle. En résulte un texte complètement éparpillé, drôle mais anodin.

  6. Marne-la-Vallée (brave new Disneyworld) par Glop-glop - (23/12/2008)

    Glop a l'air franchement traumatisé par l'armée, la moitié de ses textes porte sur le sujet. C'est sur que se faire refaire l'arrière-train par tout un contingent, ça laisse des traces. Devenu paranoïaque, l'auteur reporte ses obsessions sur les mascottes de Disneyland, qu'il voit comme autant de troufions au service du grand dictateur Mickey. Marrant, pas toujours très clair, mais marrant.

  7. Marne-la-Vallée (mes semblables) par Das - (28/12/2008)

    Le narrateur de ce texte ressemble plus à Sangoku en plein combat qu'au héros du premier 'Marne-la-Vallée'. Il galope avec des balles dans les genoux, déclame des discours grandiloquents au milieu des fusillades, il recharge son arme alors qu'il n'a plus de munitions. Ah et aussi, il gerbe quand il presse sa bite contre le cul de jeune filles à peine nubiles. Bon, OK.

  8. Jugement dernier par Dourak Smerdiakov - (30/12/2008)

    Trois d'un coup, Dourak s'est déchainé ce coup-ci. Tous aux abris, rien ne peut l'arrêter ! Trois ballades sans rapport apparent entre elles, qui vont de l'anodin au valable sans vraiment provoquer de hurlements de joie. Et on garde l'impression générale que Dourak continue sur sa lancée contre vents et marées, zone ou pas zone. Qu'il est un peu extérieur à tout ça. En attendant, cette série mérite à peine une demi-molle.