Archives Menstruelles

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Recherche d'articles par mois

  1. La nuit noire (3) par Konsstrukt - (02/06/2008)

    La situation dérape, peut-être un peu trop brusquement en fait. On était jusque-là dans le domaîne des petites manies un peu malsaines mais pas trop anormales. Ici, on passe une frontière, les interdits tombent et la psyché de notre narrateur commence à en prendre un sérieux coup. Résultat, l'identification du lecteur au personnage est annulée, mais on est contents que le récit décolle et donne lieu à quelques scènes croustillantes.

  2. Bambi en chaleur se frotte contre les arbres par Wold - (04/06/2008)

    Je cite : 'vivement qu’il crève que je prenne le pouvoir comme sa je pourrai buter qui j’ai envi'. Ca résume bien : un mélange de fantasmes de boutonneux aigri incapable de s'exprimer en français correct. Nécrotrucs bas de gamme, surpuissance en plastoc, viol de bonnasses et besoin pathologique de reconnaissance. Ca doit pas être facile tous les jours d'être un ado frustré.

  3. Les bonnes recettes de Tonton Serge par Tonton Serge - (04/06/2008)

    Oh une recette. Ca faisait longtemps. Celle-ci se destine globalement aux frustrés et met en scène un poulet mort. Vous voyez ? Des frustrés, des poulets morts. Je vous laisse lire la suite, qui ne manque pas de sel.

  4. Retour par Slashtaunt - (05/06/2008)

    Je n'ai pas d'avis sur ce texte. Je l'ai lu sans qu'il me procure le moindre sentiment. Slashtaunt décrit assez froidement une sorte d'épidémie d'un nouveau genre, pas de personnages ni d'intrigue. De la poésie en prose sur un ton de faits divers. C'est joliment écrit, mais sans émotion, et le résultat est là : on le survole sans y penser. Peut-être que c'est bien, peut-être que c'est naze. Et peut-être qu'on s'en fout un peu.

  5. La revanche de Vanessa par Glop-glop - (07/06/2008)

    Bon alors ce texte tente d'établir un genre de record du monde de déviance sexuelle. Pédophilie, viol, inceste, scato, presque tout y passe. Du coup, vu qu'en plus c'est bien écrit, bah c'est assez fun. Anecdeotique également. Parce que ça sent tellement la volonté de choquer le chaland qu'au final ça perd tout intérêt. Divertissant, sans plus. Quelques vannes ou un peu d'agressivité ne nuirait pas.

  6. Serial edit 21 : le pacte par nihil - (08/06/2008)

    Voilà un remix d'un extrait de Faust, celui où le héros accepte de pactiser avec le diable. C'est assez proche de l'original, même le style reste pompeux à souhait. Mais le fond a été remis au goût du jour : les tourments de Faust sont devenus une sorte de manifeste de notre génération larvaire. Le héros, comme tant d'autres, ne supporte plus son quotidien et aspire à vivre à fond, et expérimenter pleinement la jouissance comme la souffrance.

  7. Serial edit 22 : l'impact par Glaüx-le-Chouette - (10/06/2008)

    Glaüx nous raconte la vie d'un homme déçu de tout, qui a choisi de prendre la route sans se retourner. Chouette idée, même si on a visualise mal ce mec cultivé et délicat suant au volant de son 38 tonnes. On est dans le registre de l'émotionnel délicat, incluant sérénité résignée et une bonne dose d'optimisme sautillant. Bref, un texte de tarlouze effeminée, forcément déstabilisant pour des zonards pratiquants, mais c'est un choix respectable et dans son genre, une réussite.

  8. Serial edit 23 : le trou par Aka - (11/06/2008)

    A force de se faire traiter de pute, Aka a fini par assumer. Et de nous raconter comment elle pompe des bites à longueur de temps. Par rapport aux textes précédents, pas d'évolution majeure, c'est toujours de l'introspection résignée, toujours axé sur un choix de vie mal perçu par la norme (après le camé, le routier, voici la fille facile). Mais le contraste entre la poésie bienheureuse de Glaüx et la vulgarité terre-à-terre de celui-ci est appréciable.

  9. Serial edit 24 : le vide par Hag - (13/06/2008)

    Les personnages de cette nouvelle mouture de Serial Edit sont tous des déviants, dont les choix de vie sont mal perçus par la société et son élite de normopathes. Hag passe simplement de l'individu au groupe d'individus, en l'occurrence des soldats embarqués dans une campagne meurtrière et aliénante. Toujours très proche du modèle Faustien, ce texte est valable, dommage qu'il reste basé sur l'introspection et ne profite pas du cadre pour un peu d'action.

  10. Serial edit 25 : la jouissance par Strange - (16/06/2008)

    On passe des soldats aux teufeurs, de la guerre à la rave, pourtant l'histoire est la même. Même le style reste invariablement soutenu, malgré un contexte plus détendu du slip. Résultat : de la hard-introspection tellement distanciée de la réalité matérielle qu'elle en devient abstraite et confuse. Au moins on explore à fond le thème du changement de vie, sous tous les angles possibles. Mais on aurait bien aimé, depuis quelques textes, un peu de nouveauté et d'action.

  11. L'Immeuble 4 - Dernier étage par Nico - (18/06/2008)

    C'est le dernier épisode, et on découvre enfin une issue : vers le haut. Comme on pouvait s'y attendre, on ne trouvera ici aucune réponse ferme, mais le texte est également dépouillé de son gloubiboulga onirico-absurde. C'est plutôt une petite balade de la fin des temps, douce et poétique, avec de forts relents d'extinction définitive.

  12. Son trou (moisi & cigarettes) par EvG - (19/06/2008)

    C'est sordide, c'est traînant, c'est confus. Et surtout c'est pourri. Le style est forcé, pas fluide. Avec plein de grumeaux de métaphores pas fraiches et de tournures qui se veulent originales et sont ridicules. C'est comme un bourgeois du 16ème qui essaye de décrire un squatt sans en avoir jamais visité un : il s'embrouille et s'arrête vite, à court d'inspiration. Pas bravo.

  13. Requin pour un con par Traffic - (20/06/2008)

    Il semble qu'après avoir reçu un très bon accueil pour ses premiers textes, Traffic ait décidé de nous refiler toutes ses merdes, ses tranches de vie inutiles, ses pauvres réflexions. Pour preuve, ce pauvre texte suscité par la vision d'une vidéo Grotube sur les requins mangeurs d'hommes. Heureusement, même la merde signée Traffic est hautement comestible, et on apprécie, mais ça sent quand même le fond du panier.

  14. Je ne suis pas vénal par Mill - (23/06/2008)

    Bon, c'est pas mal, malgré les légères dérives argotiques auxquelles je me ferai jamais. Un peu anecdotique, en fait, mais pas pénible. Un mec prépare soigneusement un casse de banque, explique son plan, ses motivations. Et puis c'est fini. Où qu'il est le hold-up à proprement parler ? Euh... Dans notre cul.

  15. Ma main a laissé une trace sur la porte par Tonton Serge - (23/06/2008)

    Voilà un texte qui va nous attirer une nouvelle clientèle : les pervers scatophiles en manque. La merde on en bouffe souvent sur la Zone, mais là c'est du sérieux : tout est décrit avec une précision millimétrique et sans la moindre trace de second degré. Vu que le narrateur s'attarde sur les descriptions, on s'ennuie un peu, mais ça finit par déraper vers une certaine forme de violence salutaire.

  16. La nuit noire (4) par Konsstrukt - (24/06/2008)

    C'est le problème avec les rubriques cohérentes, dont les épisodes se suivent : on finit par plus avoir grand-chose à dire dessus. Notre narrateur part tranquillement en vrille. C'est de moins en moins subtil, mais ça compense par de la disjoncte bien gaulée. Même si on a plus l'effet de surprise, c'est toujours très bon et de plus en plus glauque. Bref, la série est en train de devenir un incontournable de la Zone, et cet épisode est dans la bonne lignée.

  17. Que les remords te brulent à ta dernière seconde par Advienne-que-pourra - (26/06/2008)

    Putain ce que c'est médiocre. Je veux dire, pas mauvais au point que ça en devient drôle. Juste faible, et ennuyeux (alors que ça dépasse pas la demi-page). Il y a tant de choses abjectes chez un être humain, tant de choses à attaquer et à sonder. Allumer un mec seulement parce qu'il a un gros bide et va aux putes, c'est vraiment manquer d'imagination. Pas très violent, au demeurant.

  18. Le châtiment de Lecabel par Cuddle - (29/06/2008)

    On passe d'un début assez confus à un récit surchargé en détails inutiles et en descriptions ennuyeuses. Comme en plus c'est mal écrit, j'ai commencé à survoler en me rongeant les ongles des pieds. J'ai fini par comprendre que c'était l'histoire d'un condamné à mort, l'éxécution étant digne d'Indiana Jones et le temple maudit. L'autre truc que je retiens, c'est des tournures hasardeuses qui m'ont bien fait rigoler. Le reste, rien à secouer.