Archives Menstruelles

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Recherche d'articles par mois

  1. Cyber-addiction 14 par Ceacy - (02/09/2006)

    La cyber-addiction, y a que ça de vrai. On a déjà tout écrit sur le sujet, mais il nous concerne tellement qu'à chaque fois on a l'impression de lire un résumé de notre vie de paumé. Là en plus, c'est pas mal foutu, gentiment amusant, pas original pour une thune mais détendant. Genre fast-food litterature à lire, digérer, péter et oublier en moins de quinze minutes. Parfait pour des accros du net, quoi.

  2. A la recherche du nouvel auteur maudit 3 par Zone Inc. - (02/09/2006)

    L'initiative récurrente de Lapinchien, sur le forum, suit son chemin tranquillement, et sans jamais réveiller les morts, quelques contributions passables arrivent à légèrement détendre l'atmosphère. Florilège de textes obtenus pour deux thèmes imposés, le premier sur la publicité, le second sur les problèmes existentiels d'un homme capable de lire dans les pensées.

  3. A toi de jouer maintenant, chimpanzé sodomite ! par Saintshaka - (03/09/2006)

    Ce reportage imbécile à propos d'un champion de backgammon part un peu dans tous les sens à la fois, les quelques vannes amusantes sont diluées dans un océan de n'importe quoi total qui fleure bon l'écriture automatique. Le résultat est suspect, m'est avis que le jour de la rédaction de ce navet, Saintshaka se trimballait quatre grammes dans chaque veine.

  4. Les hommes de fer I par Imax - (04/09/2006)

    Ce texte rappelera quelque chose à ceux qui ont vu le film 'Aguirre ou la colère de Dieu'. L'histoire est à peu près identique, celle d'une expedition de conquistadores perdus dans la jungle sud-américaine. L'analyse de la folie jusqu'au-boutiste et du désespoir de ces hommes livrés à eux-mêmes est grisante. Le style, bien que conventionnel, est impeccable, la lecture est excellente.

  5. Ceci n'est pas un gonzo littéraire 1 par Zone Inc. - (06/09/2006)

    Initiative audatieuse de la part de Lapinchien, qui fait écrire son histoire débile de philosophie pornographique par douze auteurs sans concertation entre eux. Comme on pouvait s'y attendre, c'est un joyeux bordel, où le meilleur cotoie le pire et le pourri, l'inutile et l'imbécile. Quelques passages marrants sont noyés dans une mélasse de délire ennuyeux.

  6. Ceci n'est pas un gonzo littéraire 2 par Zone Inc. - (06/09/2006)

    La suite de cette initiative lancée par Lapinchien vaut son début, à savoir qu'on y trouve de rares passages hilarants dans un océan de stupidité sans intérêt. En plus l'histoire part littéralement en vrille cartoonesque, ce qui ne facilite pas la tâche des ouvriers littéraires recrutés pour l'occasion. La fin est quand même valable avec deux bonnes contributions d'Aelez et Invisible.

  7. Au supermarché par John Noeud - (08/09/2006)

    Après les récents étalages, un texte concis ne peut pas faire de mal. Sauf que là, c'est encore trop long pour ce que c'est. Une sorte de poésie en prose potagère, sexuelle et atomique, dit comme ça, ça pourrait le faire. Et non. C'est confus, fantaisiste, et si le coté bizarroïde est pas déplaisant, l'inutilité flagrante du texte saute trop aux yeux pour qu'on la pardonne.

  8. A.D.N. par Edgar Allan Freud - (09/09/2006)

    De la propagande nihiliste hybridée avec de la poésie en prose, sur un ton vaguement scientifique et moralisateur, une bonne recette qui marche moyennement : quelques slogans vindicatifs qui claquent bien mais peu de suite dans les idées. On dirait du Werber agressif, mais du Werber quand même.

  9. Ode par nihil, Nounourz, Womble - (11/09/2006)

    Ce texte expérimental est avant tout musical : jeux sur les rythmes, les structures, les sonorités. C'est de la poésie en prose hypnotique, dézinguée en chemin par quelques idées neuves tirées des musiques qu'on écoute. Il ne fonctionne hélas pas aussi bien qu'on aurait voulu, et on serait bien en peine de le décrire comme un bon ou un mauvais texte. C'est sans doute entre le pénible et l'intéressant.

  10. Partir seule par Sot-Viet - (13/09/2006)

    La description d'une relation qui en quelques phrases part en vrac. Les étapes de ce désastre sentimental sont passés sous silence, rien n'est développé, mais ça donne un coté laconique un peu bizarre. Au final ça reste du gloubiboulga sentimental à la con avec une chute incompréhensible et sans intérêt. A jeter.

  11. Promesses par Nico - (16/09/2006)

    Ca commence par une sorte de conte de fées légèrement barré, modèle Tim Burton croisé avec Elephant Man, mais plutôt rase-mottes, en fait y a même rien qui relève vraiment le niveau. On s'attend au moins à une chute un peu sinistre, mais c'est peine perdue.

  12. Apprécier jusqu'à la petite mort par M. Yo - (16/09/2006)

    Perte de conscience et de dignité, découverte d'une certaine forme d'autisme dans une relation, réflexion sur l'addiction, y a bien des moyens positifs de lire ce qui reste finalement qu'une connerie d'histoire sentimentale à la con. L'écriture est sobre, l'ambiance crépusculaire et le sujet fort rebattu et fort chiant. Sentiments mitigés donc.

  13. Bienvenue à la Cogebom par nihil, Glaüx-le-Chouette - (17/09/2006)

    J'étais infoutu d'achever ce texte minable, et comme je ne voulais pas sombrer seul dans l'humiliation, j'ai entraîné Glaüx dans ma chute. Surprise, il a pu redonner un semblant d'intérêt à ce texte directement inspiré de l'excellente séquence 'message à caractère informatif' (des parodies de films d'entreprise, genre artistique justement méconnu). C'est donc débile, déjanté et aussi débile. Et déjanté.

  14. Quatrième dialogue par 222 - (17/09/2006)

    C'est comme si on entrait dans un nouvel univers, qui n'a rien à voir avec la rage brute et déclamatoire des premiers dialogues. On passe de Maldoror à AB Productions version névrosée. L'anorexique redevient humaine, une adolescente butée et frondeuse. C'est pas mauvais du tout, mais c'est pas le même niveau ni le même esprit que les trois premiers épisodes. C'est une sorte de respiration dans la rubrique, une pause dont on se serait bien passé.

  15. Comment j'ai enculé l'Amérique (1) par Lemon A - (20/09/2006)

    Sous ce titre ronflant se cache une banale histoire d'étudiant en goguette à San Francisco. Un début d'histoire devrais-je dire, puisqu'on à pour le moment qu'une intro à se mettre sous la dent. On se borne à constater que l'écriture est fluide, et le début pas très passionnant. Pour le reste on en jugera au prochain épisode.

  16. Dernier couloir par Abbé Pierre - (21/09/2006)

    Bien qu'un brin romantique dans le style on a affaire à un bon début psychopathologique, bien morbide et organique. La suite se perd dans des longueurs et un peu de confusion qui gâchent un peu la lecture. On sent le bon texte sombre et mystique en germe, mais enfoui sous deux tonnes de circonvolutions ennuyeuses et un style hermétique qui facilite rien.

  17. Jean-Louis Chombier, super héros par Hokakyo - (24/09/2006)

    Grace au titre et à la première phrase, on sait d'avance ce qu'on va trouver : les aventures déconnantes d'un super-héros à la Normalizer. Le style très classe de Hokakyo, agrémenté d'humour british, fait merveille. Jean-Louis Chombier dégomme ses adversaires à tour de bras avec élégance et une certaine désinvolture, on a l'impression de se retrouver dans un excellent texte de Saint-Con. Tout à fait réjouissant.

  18. Domino 14 : Jacky le jacky par Winteria - (26/09/2006)

    Jacky le jacky est un fan de tuning molesté dans un épisode précédent par un flic sur les nerfs. Il en profite pour tester l'effet de l'emploi de majuscules sur son élocution. Résultat un gloubiboulga d'insultes hurlées et mélangées en bordel frénétique.

  19. Une nuit... toutes les nuits ? par Nico - (28/09/2006)

    Du dégoût qui saisit l'homme après avoir tiré son coup avec une pute. De la bonne amertume, l'univers sordide des relations radasses-clients, l'offre pourrie qui rencontre la demande pathétique, rien de bien affolant, mais ça se laisse lire. Evidemment ça mène à rien, mais c'est le principe même de ce genre de textes poisseux.

  20. RNOFF par Moi - (30/09/2006)

    Sombre, mystique et torturée, cette litanie étrange a un charme incontestable, mais manque de punch et d'emphase. Et dès le début on sent qu'il y a une explication derrière tout ça, un sens caché, on le guette, on l'attend. Aussi pourri soit-il.