Archives Menstruelles

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Tableaux

Recherche d'articles par mois

  1. Blogule rouge - 1er février par Lapinchien, Aka - (01/02/2006)

    Après s'être laissé allé à violer un bout de barbaque dans un épisode jouissif à souhait, Jack redescent un peu sur terre. On revient donc à quelque chose de plus basique, moins drôle mais plus intéressant : la découverte que Jack fait de la sacro-sainte Décomposition... Magnifique dans l'horreur.

  2. Recette : l'abbathvarois à la bière par Dellamorte - (02/02/2006)

    Les amateurs de Metal sont tous des débiles mentaux profonds, c'est bien connu, pourtant ils n'avaient jamais jusque là servi de cible au foutage de gueule zonard. Oubli réparé grâce à Dellamorte et cette recette d'une stupidité sans fond. C'est à mi-chemin entre nullissime et indispensable.

  3. Je me délecte par Nev - (04/02/2006)

    Quelqu'un devait bien se coller au poème baudelairien merdique pour cette semaine 'textes de merde'. C'est Nev qui s'en charge, et elle s'en sort bien la salope : confusion, approximations, romantisme-branlette boursouflé, gothisme outrancier. C'est nul et au premier degré, mais l'effort d'orthographe et la recherche des expressions empêche clairement le grand chelem.

  4. Putain !!! par The Unknown - (04/02/2006)

    ce nouvel auteur a décidé de nous raconter sa vie de merde dans un lycée catho, et il le fait bien : en deux fois trois lignes c'est torché. C'est nul à chier et ça n'avance à rien. Mais ce qui donne à ce texte sa force merdique est sa chute sentimentale grotesque. Pathétique.

  5. L'histoire du type qui est grand par Malax - (05/02/2006)

    Malax est un raté notoire. Après nous avoir asséné ses pensées de merde au premier degré, voilà qu'il s'essaie au texte de merde, sans plus de succès. Pour se faire il choisit l'angle de la stupidité et de l'absurdité. Manque de bol : c'est tellement stupide et tellement absurde que ça m'a occasionné un inénarrable fou-rire. Encore raté, pauvre con.

  6. Epilepsie au travail : attention danger par Narak, Lueur de Vertu - (05/02/2006)

    Ces deux hippies congénitaux n'en sont pas à leur coup d'essai en matière de textes de merde. Le professionnalisme paye : le résultat est à se cogner la tête contre les murs. Calembours méprisables, vannes repompées sur Timsit, délires enfumés, poésie merdique et fin en queue de poisson. Presque parfait, hormis le fait qu'une ou deux vannes sont tellement bidons qu'elles en deviennent bidonnantes.

  7. Va te faire enculer par Erreur - (05/02/2006)

    Le grand Erreur revient avec ce texte de merde franchement abusif. Dix mots et puis s'est terminé. C'est tout à fait lamentable, mais il semble qu'Erreur ait négligé cet adage élaboré depuis la dernière semaine 'textes de merde' : un texte de merde ne peut être insupportable que si il est très très long.

  8. Echange de mails de merde par Lapinchien - (06/02/2006)

    Lapinchien est un génie, ses concepts littéraires occasionnent généralement des textes merveilleux... Et plus rarement des bides intersidéraux. Preuve en est cet échange de mails novateur du point de vue littéraire et destructeur du point de vue neuronal. Hélas, ça a beau être nul, ça n'en reste pas moins génial.

  9. Fuck you all (and you of course) par René Laboiçon - (06/02/2006)

    Ce texte n'aurait aucune raison d'être si la semaine 'textes de merde' n'existait pas. Stupide et absurde sans pour autant être drôle, il est plutôt chiant. René évite le carton-plein merdique grace à un improbable et lancinant surempilement du mot 'enculer', ce qui est évidemment d'un bon goût certain.

  10. Les fabuleuses aventures de bénito mussolini à la plage par Dr Ben Jovi - (06/02/2006)

    Ben Jovi s'impose d'emblée comme un incontournable du texte de merde. Cette chose illisible n'a aucun sens ni aucun intérêt, n'est jamais drôle, se complait dans le pénible. Ca dépasse pas mal de limites de l'humainement acceptable. J'ajoute les fautes, le titre sans rapport avec le reste, le repompage de Las Vegas Parano, et on est pas loin du Grand Chelem.

  11. On the merde again par Lahyenne - (07/02/2006)

    Sans doute épuisé par la rédaction de sa très bonne nouvelle 'Local à poubelles', Lahyenne se défoule dans un mélange d'anglais décérébré et de français demeuré. L'ensemble est incroyablement pénible, mais on sent une certaine hystérie finalement assez réjouissante, et un enthousiasme presque communicatif.

  12. Chute sans fin par Ieyasu - (07/02/2006)

    Le personnage se veut un dieu vivant mais sombre dans la confusion et l'imbecillité. Alternances de quintes de mots en amas inidentifiables et de logorrhées grandiloquentes imbuvables, ça se veut le reflet de la tourmente dans laquelle est plongé le narrateur. Mais le résultat c'est que c'est le lecteur qui ne comprend rien à ce qu'il se passe. Peut-on faire mieux dans la confusion mentale ? En guise réponse je cite l'auteur : 'Impossible ! Sprotch ! Impossible ! Sprotch ! Impossible ! Sprotch !'.

  13. Le combat de l’homme et du copier/coller par Abbé Pierre - (08/02/2006)

    C'est sûr c'est pas très compliqué de rendre son texte franchement illisible, et l'Abbé ne se foule pas le cerveau avec la subtilité. Un bon copier-coller parkinsonien et le tour est joué. Mais quoi qu'il en soit, ce texte restera le plus illisible du moment. C'est donc un banal auto-flood à coups de copier-coller et si la facilité du procédé ne peut que nous tirer un rictus de mépris, il faut reconnaître que c'est efficace.

  14. L'empereur avait deux pieds par Womble - (08/02/2006)

    Womble fait partie de ces bons auteurs qui se voudraient polyvalents mais sont littéralement infoutus de pondre un vrai bon texte de merde. Le texte en question est bien écrit, il repose sur un postulat intensément stupide, mais qui n'est jamais qu'une grosse blague finalement assez rigolote. Seul bon point : la chute, plaquée brut de décoffrage, genre réponse à une devinette Carambar. Texte de merde franchement médiocre. Rentre chez ta mère, loser.

  15. Moi, instituteur par Nobodiz - (08/02/2006)

    Nobodiz est un expert ès 'textes de merde', il l'a déjà prouvé. Ce texte pourrait presque être signé le Duc pour le style digne d'un mort-né sous kétamine et l'orthographe de brontosaure myopathe. Sur le fond, c'est assez grandiose : l'instituteur qui combat les mouches est le digne successeur du fou qui repeint son plafond. Hélas une certaine forme de second degré larvaire vient corrompre la grande impression que fait ce texte.

  16. Voyage par Simili - (11/02/2006)

    Notre nouvel auteur Simili, nous emmène faire une petite excursion dans sa banlieue. Le voyage est très court, trop court, mais on a le temps de voir le genre. Simili s'abstient de considérations morales, mais il y a une haine de l'humain qui transparait derrière le portrait succint de chaque passant. Trop court, mais prometteur.

  17. C (première partie - Immersion) par Lapinchien - (13/02/2006)

    On parle d'argent dans ce texte d'anticipation de Lapinchien. C'est du LC pur-jus, avec une alternance de passages de réflexion et d'action et comme toujours : des équations, la vision d'un futur proche qui dérive directement de notre monde, l'arrière-arrière-petit-fils de Georges Bush, du délire visionnaire, de la philo déviante. Faut s'accrocher, c'est fouillé et assomant, mais on est toujours récompensé par une dose d'idées neuves.

  18. Minutes (1) par Konsstrukt - (13/02/2006)

    Ce premier épidsodes de Minutes est très long et avec le style assommant de Konsstrukt, j'ai eu du mal à survivre. Y a des parties qui se lisent bien, d'autres sont insupportables, c'est logique, c'est une description maniaque et chronométrée de chaque geste, de chaque détail, de chaque mot. C'est chargé d'angoisse obsessionnelle, de violence et de peur, mais trop dilué pour que ça tienne en haleine.

  19. Possédées par le diable par Costes - (14/02/2006)

    Costes est un type plutôt sympa, sa notoriété ne semble pas lui monter trop à la tête et il nous offre de bonne grâce cette nouvelle. De la part de ce monstre sacré de l'ultraviolence et de l'excès dans l'art, c'est plutôt une surprise de tomber sur une petite comédie sans prétention, très amusante. Malgré la longueur ça se lit tout seul, c'est drôle et ça révolutionne rien, mais on passe un bon moment.

  20. Mamie Ginette fait son marché par Lemon A - (16/02/2006)

    Mamie Ginette fait son marché dans un Teknival pour s'acheter comprimés et substances illicites. Rien que l'idée de départ vaut le déplacement. Au début on capte rien, submergé de jargon technoïde et psychotrope, puis on se cale tranquillos dans le texte et on se laisse divertir sans se poser de questions. Bonne ambiance, un vrai carnaval hallucinogène, un bon sketch psycho-addictif. Bien trop long pour tenir complètement en haleine toutefois.

  21. Inondation XVII par Dourak Smerdiakov - (16/02/2006)

    Que ne ferait-on pas pour revenir parmi les auteurs actifs. Témoin en est cette contribution, même pas alcoolisée et même pas drôle de Dourak Smerdiakov. Par contre c'est tout à fait décalé, un peu étrange et assez sombre.

  22. Procedvre 10 5548-6001 99 par nihil - (17/02/2006)

    Ce texte n'est aucun cas destiné à être commenté ni même à être lu. Vous voici prévenus. Je le poste ici parce que c'est une annexe de la série Néo-Inquisition, déjà parue sur le site. C'est une procédure scientifique rédigée dans une langue adaptée du français médiéval, relativement illisible donc, et ça n'a de valeur que dans le contexte de la série.

  23. Jeu de miroir par Abbé Pierre - (19/02/2006)

    Le texte s'intéresse à un personnage à un instant T et par quelques descriptions parvient à le poser comme un type nerveux et au bout du rouleau. C'est une sorte d'introspection fugitive, centrée sur un instant de vie. Pas désagréable, poétique et confus, mais ça avance à que dalle.

  24. n3rDz 8 : centre névralgique par Lapinchien, Nounourz, nihil, Glaüx-le-Chouette - (20/02/2006)

    Glaüx est le principal artisan de cet épisode et il incarne avec classe et décontraction tous les personnages à la fois. Et il s'y entend en gags débiles le salopard. Le texte est hilarant, vaseux, sans temps morts. Avec notamment une scène de chat en live qui restera à jamais gravée dans les annales de mon cul. L'intrigue avance à la vitesse d'un escargot, mais tout le monde s'en fout.

  25. 279 degrés par DirtyDog - (21/02/2006)

    On sent qu'on vient de tomber sur un bon texte dès l'intro, efficace et accrocheuse. Le reste est à l'avenant, ce mélange de tranche de vie et d'introspection relate l'itinéraire d'une jeune lambda vers la désocialisation qu'on a tous un jour connue, sauf que là, ça va loin... DirtyDog ne cherche pas à nous en foutre plein la poire ni à nous éblouir. Son texte est calme, posé, mais diablement efficace.

  26. Souvenirs de vacances par Ange Verhell - (21/02/2006)

    Ce texte n'est pas d'une clarté ultime et on a du mal à voir où son auteur voulait en venir. Nulle part sans doute puisque ce qu'il raconte est directement inspiré de la réalité. Dans le tas d'anecdotes sans intérêt se cache quelques scènes bien puantes, bien énervantes qui concernent deux connards riches et blancs en safari en Afrique. Intéressant, mais la forme est pas à la hauteur.

  27. Le doigt de Dieu par Glaüx-le-Chouette - (22/02/2006)

    Cette nouvelle c'est un peu le single de la carrière zonarde de Glaüx, comme Arch-Nemesis est le mien. Il a écrit des choses plus profondes, plus novatrices, mais celui-ci est un texte à la fois bien foutu et très accessible pour le lecteur. La passion de Glaüx pour les artistes maudits est le moteur du texte, leur folie et leur panache y sont traités de fond en comble. Lisible, intéressant, prenant : c'est du tout bon.

  28. I.P. war (3eme partie) par Lapinchien, Tyler D - (24/02/2006)

    Lapinchien et Tyler sont partis dans un putain de délire de dialogues et d'interactions de machines entre elles : les ordinateurs parlent aux ordinateurs. Nait un conflit dans l'organisation structurée d'un réseau d'appreils domestiques, et là on comprend que la guerre des humains, à coté de celle des mixers et des prises de courant, c'est de la chiotte. Ca met du temps à démarrer, mais ça vaut tous les films de guerre du monde. Excellent.

  29. Les aventures de Tounga l'enfant des bois par Lord Trevor Jim - (26/02/2006)

    Lord Trevor Jim nous présente son héros Tounga et ses deux compagnons d'aventure. Il décrit également le cadre africain de l'histoire, bref on est en plein dans les préliminaires. Une bonne ambiance parodique et sarcastique et des vannes qui partent dans tous les sens à la fois. C'est genre les aventures de Tarzan hybridées avec le génocide Rwandais. Texte qui ne vaudra le coup que s'il y a une suite, comme promis...

  30. The filth and the fury to be par Lecks - (26/02/2006)

    Je croyais les ardeurs des mallarmistes et rimbaudiens de tout poil définitivement calmées, mais non. Le dernier assaut nous vient de Lecks, qui se le joue plus subtil que la moyenne. Son poème de merde est bien écrit et pas désagréable. Mais un poème de merde reste un poème de merde, celui-ci reste très daaaark, très goth en bois et très incompréhensible.

  31. Le crépuscule des androïdes par Nounourz - (27/02/2006)

    Ce texte cyberpunk est de facture très classique et malgré la qualité générale, on reste sur notre faim devant le manque d'innovation. Les androïdes pensants et doués d'émotions humaines, c'est en effet pas un thème neuf. Cela dit, si le texte ne brille pas par son originalité, il reste très bien construit, agréable à lire et permet de se repencher sur le problème des boîtes de conserves sentimentales à peu de frais.

  32. C (deuxième partie - séquelle) par Lapinchien - (28/02/2006)

    Lapinchien continue à violenter les lois de l'économie dans cette suite tout aussi dense que son prédecesseur. L'alternance de passages d'action et de réflexion est respectée au début, et salutaire pour le lecteur qui aurait du mal avec les concepts évoqués. Mais plus loin, le texte devient de plus en plus intense et dérape vers une anticipation gore et visionnaire assez jouissive.

  33. Rencontre par Ryolait - (28/02/2006)

    On dirait que c'est la semaine de l'anticipation. Ce texte relate la rencontre du dernier humain avec la créature qui a exterminé notre espèce. Plein de questions intéressantes soulevées et juste survolées. C'est frustrant parce que ça manque clairement de développement.