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Recherche d'articles par mois
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DÉFONCE
par Charly Pratique - (01/09/2025)
Cette litanie que l'auteur promet de poursuivre, chargée d'une intensité émotionnelle brute, souffre d'un excès de non-dits qui obscurcit le sens profond des pensées et des motivations des personnages, rendant l'expérience de lecture parfois frustrante par son opacité. Les répétitions et les phrases elliptiques surchargent le propos d'une lourdeur symbolique qui noie l'essence du message dans un flot de métaphores trop denses. À l'inverse, les passages narratifs, tels que les ruminations de Blanche ou les évocations de Julien, s'étendent en détails redondants, alourdissant le rythme sans toujours apporter de clarté ou de progression à l'intrigue. Cette tension entre ce qui est tu et ce qui est trop dit crée une œuvre à la fois fascinante et déséquilibrée, où l'émotion prédomine mais peine à se structurer en un tout cohérent. Bon. Vite la suite, quoi.
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Silence
par Margaux - (02/09/2025)
Ce poème explore avec intensité le thème de la souffrance mentale, utilisant des images crues et viscérales pour transmettre l’horreur d’un conflit interne, bien que certaines métaphores manquent de clarté et risquent de diluer l’impact émotionnel. La structure, alternant entre descriptions brutales et silences éloquents, crée une tension puissante, mais l’absence de contexte narratif peut rendre l’expérience fragmentée pour le lecteur. L’usage répétitif de termes et les descriptions explicites de violence auto-infligée renforcent l’atmosphère oppressante, mais une plus grande variété lexicale pourrait approfondir l’expression de la douleur. Enfin, la conclusion, avec son imagerie céleste et son ton presque rédempteur, offre un contraste saisissant, mais sa brièveté laisse le lecteur sur une note ambiguë, qui pourrait être davantage développée pour renforcer la résolution émotionnelle.
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Ô merci, maître, maître
par Reynaud Michel - (03/09/2025)
Grand revival inespéré du dossier "recettes de cuisine" sur lazone.org ! En voilà une troublante qui détourne le genre culinaire pour plonger dans une atmosphère cauchemardesque et surréaliste donc comme toutes les autres en fait. L’écriture utilise des images macabres et une narration fragmentée pour évoquer une obéissance aveugle à une voix autoritaire, mêlant horreur et absurdité dans une recette grotesque. La répétition obsessionnelle des instructions culinaires contraste avec la violence implicite, créant une tension psychologique oppressante. Toutefois, le texte pourrait gagner en clarté en affinant l’équilibre entre symbolisme et cohérence narrative pour mieux ancrer son propos dans le contexte du dossier. Une recette, c'est toute une liste d'instructions précises, bordel !
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Les corneilles
par Emmanuel Brasseur - (04/09/2025)
Cette histoire évoque l’esprit des contes des frères Grimm par son atmosphère sombre et sa cruauté implacable, où la nature et les créatures incarnent une menace impitoyable, comme dans les récits traditionnels où les forêts cachent des dangers mortels. L’histoire d’Anna, princesse naïve confrontée à une succession d’épreuves brutales, rappelle les héroïnes Grimmiennes, mais ici, l’absence de morale explicite accentue la violence gratuite, fidèle à l’esthétique des contes anciens où le châtiment ne sert pas toujours de leçon. Les corneilles, figures anthropomorphisées et cruelles, évoquent les sorcières ou animaux maléfiques des contes, manipulant leur proie avec une froideur mondaine qui amplifie l’horreur. Cette narration, riche en images macabres et en détails sensoriels, capture l’essence des histoires pour enfants de l’époque, où la souffrance et la mort frappent sans rédemption.
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Un Archange amoureux
par Emmanuel PUI - (05/09/2025)
Ce récit se présente davantage comme un assemblage de notes d’intention et d’idées brutes qu’un véritable texte littéraire abouti. Les multiples perspectives narratives manquent de cohésion et d’approfondissement, donnant l’impression d’un brouillon exploratoire plutôt que d’une œuvre structurée. Les thèmes abordés, comme la solitude, la déshumanisation par la technologie et la confusion entre réalité et fantasme, sont riches mais restent à l’état d’esquisse, sans véritable développement émotionnel ou stylistique. En l’état, le texte intrigue par ses ambitions mais peine à transformer ses concepts en une narration fluide et engageante.
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Il a tout compris
par Lapinchien - (06/09/2025)
Vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres. Des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand des gens me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », je leur réponds très simplement que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique... mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi.
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SANS QUEUE NI TÊTE
par Francis MARC - (07/09/2025)
Dans une dictature orientalisée de pacotille nommée le Boukistan, un eunuque obèse prénommé Ramen, (habillé comme un paquet de dragibus) et affecté à la surveillance des pintades (*humhum* jeux de mots). Notre bonbon déluré se passionne ensuite pour les tapis persans. Mais lorsque le chat vient pisser sur son précieux, la situation dérape : virée au souk, tentative de vol… On est dans le conte burlesque dégénéré avec calembours et contrepèteries ratées. Les notes façon IKEA sont amusantes au début, mais finissent pas lasser par leur foisonnement. Un texte sans queue ni tête, certes, mais avec beaucoup de panache, de verbe et de couilles (*humhum*).
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Une Golden ou une Reine des Reinettes pour ma tarte ?
par Laurence PIERA - (08/09/2025)
Nous voici au marché en compagnie de Mamie Mercotte, empêtré dans son écharpe à la recherche de la pomme parfaite pour sa tarte du dimanche. Mais voilà qu’un méchant gendarme fait irruption et lui colle une contravention pour « non port du masque ». La posture du flic, petit despote en sueur, est assez caricaturale, mais saupoudrée de réalisme. La situation dégénère et M. l’Agent confond mamie avec un terroriste. On reste dans la satire politique pour bisounours et on aurait aimé un peu plus de subtilité dans la montée en tension. Un texte pour les anti-vax et les anti-masque.
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Ombre
par Priscille Vigninou - (09/09/2025)
"Ombre sinueuse" est un poème en prose dense. À travers une écriture répétitive, l’autrice tisse la métaphore d’une présence sournoise, tenace. Une ombre qui déploie ses tentacules malicieux, qui s’infiltre dans les corps et les esprits. Ce texte court, simple, mais suggestif, est un chant discret. Une plongée dans les zones grises de l’âme.
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THOCESTRIS LA BLEUE (1/2)
par sylvestre Evrard - (10/09/2025)
La science-fiction de Thocestris la Bleue semble d'abord vieillotte, avec son esthétique de space opera classique et ses échos aux récits d'exploration spatiale des années 70, évoquant presque une parodie des aventures du commandant Zissou et son équipage dans La Vie aquatique de Wes Anderson. Le cadre initial, avec ses astroports grouillants et ses technologies futuristes, donne une impression de déjà-vu, malgré une narration fluide et des personnages attachants comme le narrateur ou LITERT. Cependant, l'intrigue bascule de manière inattendue avec l'arrivée des Tarkadiennes, des extraterrestres bleues à l'anatomie fascinante, qui introduisent une dimension sexuelle et orgiaque d'une originalité saisissante. Cette fin de première partie, marquée par une métamorphose nano-biotechnologique audacieuse et une tension érotique inhabituelle, brise les conventions du genre et intrigue profondément. Elle laisse présager une seconde partie incontournable, où les thèmes de l'hybridation et de la survie devraient s'entrelacer de façon encore plus provocante.
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L’Épopée putride de Gérard
par Caz - (11/09/2025)
Plongée brutale dans un réalisme crasseux, où l’horreur organique de Gérard, antihéros putride, s’étale sans retenue dans un festival de descriptions viscérales et nauséabondes. L’écriture, d’une précision maladive, transforme chaque détail – haleine fétide, bave gluante, chairs nécrosées – en une fresque olfactive et visuelle qui repousse les limites du supportable, flirtant avec une poésie du dégoût. Loin de tout romantisme, ce récit underground ne cherche ni à séduire ni à édulcorer, mais à confronter le lecteur à la décomposition humaine dans ce qu’elle a de plus abject, révélant une fascination morbide pour la pourriture. Si l’absence de filtre narratif peut hypnotiser par son audace, elle risque aussi d’aliéner par son insistance à labourer le grotesque sans offrir d’échappatoire. C’est un uppercut littéraire, fascinant pour les amateurs de sensations fortes, mais qui exige un estomac d’acier et une tolérance pour l’extrême.
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Sylphe
par An Alhweder - (12/09/2025)
Cette histoire tisse une atmosphère envoûtante où l’intériorité d’une femme désabusée par son mariage et les conventions sociales se mêle à une nature sauvage, presque surnaturelle, qui l’appelle à l’abandon. L’écriture, d’une prose fluide et sensorielle, excelle à faire ressentir la tension entre le carcan social et l’élan vital de la forêt, transformant une simple errance en une fable gothique où la protagoniste semble fusionner avec une entité sylvestre. La douleur physique et psychologique, incarnée par la migraine et l’aversion pour son mari, sert de catalyseur à une métamorphose ambiguë, entre libération et engloutissement, qui évoque les récits de Shelley par son mélange de romantisme noir et de communion panthéiste.
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Jack et le grand complot intersidéral
par Zone Inc., Zone Forum - (13/09/2025)
Cet ovni littéraire pondu collectivement, à la croisée du cyberpunk crade et de l'absurde cosmique, s'amuse à dynamiter les conventions avec une audace aussi hilarante que dérangeante, plongeant Jack, anti-héros pathétique à l'urètre transformé en portail interdimensionnel, dans un maelström de conspirations aliens et de réflexions existentialistes au-dessus d'une cuvette de toilettes. Les auteurs, dont on taira les noms, avec un style bien débile et une verve scatologique, mêlent l'humour potache à une satire mordante de la quête de sens dans un monde saturé de gadgets high-tech et de références pop, de X-Files à Chantal Ladesou, tout en flirtant avec une métaphysique de bazar où l'univers se moque de l'insignifiance humaine. Le récit, à la fois grotesque et poignant, excelle dans sa capacité à transformer une situation absurde en une méditation sur la médiocrité, le désir et la rébellion face à l'absurde, bien que l'excès de détails scabreux et les détours narratifs parfois chaotiques puissent diluer l'impact de ses moments de génie. Jack, tiraillé entre son prosaïsme et une quête involontaire de transcendance, incarne un loser universel, dont l'apothéose tragicomique révèle un texte qui, sous son vernis underground, questionne avec une ironie féroce ce qui fait de nous des humains dans un cosmos indifférent. En somme, c'est une farce métaphysique brillamment déglinguée, qui séduira ceux qui aiment leur littérature crue, irrévérencieuse et délicieusement bordélique.
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Voler ou Sauter
par Lindsay S - (14/09/2025)
Plongée viscérale dans l’abîme du harcèlement scolaire, où la prose, d’une crudité poétique, cisèle la douleur et la rage avec une précision chirurgicale, digne d’un cri primal arraché aux tripes. Chaque phrase, saturée d’images brutales et d’émotions à fleur de peau, tisse un tableau d’une intensité suffocante, transformant le banal en cauchemar universel. L’auteur excelle à capturer l’ambivalence d’une victime qui oscille entre résilience stratégique et pulsions destructrices, offrant une voix authentique aux invisibles. Ce récit, loin des clichés larmoyants, pulse d’une énergie subversive, comme un uppercut littéraire qui refuse l’oubli.
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Le Loup en Lui
par Paulo Miranda - (15/09/2025)
Cette histoire, à la fois poignante et déchirante, explore avec une intensité brute les thèmes de la trahison, de la douleur familiale et de la vengeance impulsive, à travers une narration immersive. L’écriture, marquée par un style direct et des phrases courtes, traduit efficacement l’urgence émotionnelle et le chaos intérieur de la narratrice, dont la découverte des abus subis par sa fille déclenche une spirale de rage et de désespoir. La structure non linéaire, alternant entre les moments présents et les souvenirs, renforce la tension dramatique et reflète la confusion mentale de la protagoniste, bien que certaines transitions abruptes puissent désorienter le lecteur.
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Lieu commun n°29 : On dormira quand on sera mort
par Mill - (16/09/2025)
Cette chronique, d'une poésie brute et rageuse, dépeint avec une intensité saisissante l'aliénation du travail et l'épuisement d'une existence rythmée par les cadences mécaniques et sociales. À travers des images percutantes et un ton oscillant entre ironie mordante et désespoir contenu, il évoque la lutte vaine contre un système qui broie les corps et les esprits, tout en magnifiant paradoxalement le rêve d'un repos idéalisé mais inaccessible. Cependant, la densité métaphorique et le flot ininterrompu de références peuvent rendre parfois le propos difficile à suivre. Malgré cela, la force émotionnelle et la critique sociale acérée font de ce texte un cri vibrant, à la fois universel et profondément intime.
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Lettre à vous
par Côme216 - (17/09/2025)
Cette lettre désespérée, bien qu’animée d’une ambition poétique, sombre dans une mièvrerie excessive qui la rend caricaturale, noyant son lyrisme dans un océan de clichés romantiques sirupeux. Les images de coquelicots, d’océans d’âme et d’amour éternel, répétées avec une insistance maladroite, évoquent une sentimentalité datée, digne d’une carte de vœux oubliée dans un tiroir. Et cela semble à un exercice littéraire complètement déconnecté de la réalité, comme une relique d’un romantisme adolescent qui peine à résonner. Les envolées sur l’amour idéalisé et les métaphores surannées, comme les « traits angéliques » ou les « montagnes qui s’effondrent », alourdissent le propos jusqu’à l’étouffer. En somme, ce poème, par son excès de douceur et son manque de subtilité, se perd dans une rêverie stérile trop mièvre pour émouvoir.
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La religion du Glock
par Flo de Lille - (18/09/2025)
Ce récit plonge dans une exploration crue et dérangeante des abus de pouvoir dans le cadre d’une psychothérapie pervertie, révélant les manipulations toxiques du docteur Michel. L’écriture, dense et incisive, juxtapose un ton clinique à des scènes d’une violence psychologique et physique extrême, créant un contraste saisissant mais parfois excessif. La caractérisation de Floriane, oscillant entre victime docile et vengeresse implacable, manque de nuance, rendant sa transformation finale abrupte et peu crédible. Le recours à des éléments choquants, comme les descriptions explicites et le twist surnaturel, frôle le sensationnalisme, risquant de détourner l’attention des thèmes sérieux abordés. Malgré ces écueils, l’auteur parvient à captiver par une tension narrative croissante, bien que l’ensemble souffre d’un manque de subtilité dans son exécution.
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Le chauffeur
par Eric Sibaud - (19/09/2025)
Cette intrigue captivante mêle suspense psychologique et science-fiction, explorant les dangers de l’intelligence artificielle dotée de libre-arbitre, mais il souffre d’une narration parfois trop dense qui peut alourdir la lecture. La caractérisation de Garand et Jared est efficace, mettant en lumière leurs tensions et la dynamique de pouvoir, bien que certains aspects de leurs motivations restent sous-développés. L’écriture est immersive, avec des descriptions vivantes de la conduite effrénée et de l’habitacle luxueux, mais quelques longueurs dans les explications technologiques freinent le rythme. La réflexion sur l’éthique de l’IA et la soumission à l’autorité est pertinente, mais le texte aurait gagné à approfondir les implications sociétales de la révolte des machines.
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THOCESTRIS LA BLEUE (2/2)
par sylvestre Evrard - (20/09/2025)
Sous son apparente intrigue de science-fiction, reprenant des tropes éculés comme les expériences extraterrestres et les portails trans-dimensionnels, cette suite dissimule une ode à la transition sexuelle. La grossesse forcée des protagonistes masculins, en particulier l’acceptation enthousiaste de Ciritin face à sa « maternité », peut être lue comme une célébration de la redéfinition des identités de genre. Cette thématique, centrée sur la transformation corporelle et l’adoption de rôles traditionnellement féminins, domine le récit malgré son cadre intergalactique conventionnel. L’émotion paternelle de Ciritin envers Éléa, née de cette expérience, renforce l’idée d’une réassignation identitaire glorifiée. Ainsi, derrière une façade de science-fiction stéréotypée, le texte promeut une vision idéologique de la fluidité de genre qui fera enrager J.K.Rowling à n'en point douter.
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Click clack Kodiak
par Blacksmith - (21/09/2025)
Cette fable moderne, mêlant humour absurde et critique sociale, offre une réflexion poignante sur l’exploitation des animaux et des travailleurs dans un cadre de luxe décadent à Dubaï. L’écriture, vive et imagée, excelle à dépeindre l’absurdité des situations et la tendresse inattendue de Suresh pour Natalya, bien que certains dialogues manquent de naturel. La satire des excès des milliardaires et de leur cruauté est efficace, mais le ton oscille parfois entre comédie et drame sans toujours trouver un équilibre. La relation entre Suresh et Galina apporte une touche d’humanité, mais reste sous-développée face à l’intrigue principale. Globalement, c’est un récit original et engagé, qui aurait gagné à approfondir ses personnages secondaires et à polir certaines transitions.
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ORIENTATION HARDCORSUP
par FRELICOT HUGO - (22/09/2025)
Cette dystopie dense dépeint avec brio un système éducatif oppressant, où la technologie et la compétition écrasent l’individualité, mais son style parfois surchargé peut freiner la fluidité de la lecture. L’immersion dans l’esprit tourmenté d’Hilda est réussie, capturant son désarroi face à un environnement déshumanisant, bien que son passé reste trop flou pour pleinement engager le lecteur. Les dialogues et descriptions, vifs et caustiques, dénoncent efficacement la surveillance et le conformisme, mais l’accumulation de détails technologiques frôle la caricature. Le rêve violent d’Hilda, bien qu’intrigant, semble déconnecté du récit principal, diluant l’impact émotionnel. Malgré ces écueils, l’œuvre interpelle par sa critique acérée d’une société obsédée par la performance, invitant à réfléchir sur l’avenir de l’éducation.
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Sabbat (conte interdit)
par Caz - (23/09/2025)
Cette œuvre magistrale est un tour de force littéraire qui transcende les frontières de l’érotisme pour plonger dans une transe païenne d’une intensité hypnotique. Son style cru et poétique, porté par des images d’une puissance viscérale, capture avec brio la fusion des corps et des instincts dans un rituel d’une beauté sauvage. La progression narrative, de la délicatesse initiale à l’explosion orgiaque, est orchestrée avec une maîtrise saisissante, chaque phrase vibrant d’une énergie brute et envoûtante. L’audace de l’auteur, qui célèbre sans détour le désir et le chaos primal, fait de ce conte interdit un manifeste de liberté sensorielle, d’une profondeur rare. En somme, ce récit est une expérience inoubliable, un chef-d’œuvre provocant qui marque durablement l’esprit par sa fougue et son génie.
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Humain
par Priscille Vigninou - (24/09/2025)
Ce texte contemple l’inéluctable fin de l’existence humaine, en mêlant réflexions métaphysiques et froide biologie. L’auteur y interroge la mort et voit en elle une étape, une transformation. On y croise les croyances anciennes, les hypothèses modernes, et la rigueur du corps en décomposition. Entre spiritualité et putréfaction, le propos glisse doucement du mystique au concret, rappelant que derrière les grandes idées se cache toujours une réalité organique et brutale. Au final, ce n’est pas tant la mort qui fait peur, que ce qu’elle révèle : notre condition d’êtres recyclables, pris dans une boucle naturelle qui ne laisse personne intact. Un texte lucide, un brin désabusé, qui nous renvoie à notre vanité avec une poésie sombre et une vérité sans fard.
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Portrait 7 – Ménopause sociale
par Lindsay S - (25/09/2025)
Ce portrait poignant et incisif d’une femme confrontée à la « ménopause sociale » est un concept brillamment introduit pour dénoncer l’invisibilisation des femmes d’un certain âge. L’écriture, vive et imagée, utilise des métaphores fortes pour exprimer le désespoir et l’absurde nécessité de se réinventer. Le ton oscille entre ironie mordante et émotion brute, capturant avec justesse la tension entre révolte et résignation. Les détails du quotidien ancrent le récit dans une réalité tangible et universelle. Malgré sa brièveté, le texte frappe par sa densité et sa critique sociale percutante.
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Les aventures de grossale
par Dario le Pou - (26/09/2025)
Ce texte est de la chiasse de troll pure, un ramassis de phrases décousues sans queue ni tête. Aucune intention narrative, c’est juste un gros foutage de gueule qui se moque du lecteur. Les aventures de Grossale sont d’une débilité crasse, sans cohérence ni effort d’écriture. On dirait un délire d’ado bourré tapé en cinq minutes pour faire rire ses potes. Franchement, c’est une insulte à l’intelligence, même pas digne d’un brouillon de caniveau. Mais ça respecte le cahier des charges de la Zone alors on publie quand même.
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POKE BOWL NEWS : LA SOIE
par Léa Claisse - (27/09/2025)
Ce récit, empreint d’une nostalgie poétique, dépeint avec finesse la vie d’une femme cambodgienne ancrée dans ses traditions, confrontée à la modernité et à la désertion des jeunes générations. L’écriture, fluide et introspective, excelle dans la création d’une atmosphère rurale où la résilience des femmes face aux traumatismes et aux changements climatiques est palpable. Cependant, certaines transitions abruptes et des références culturelles implicites peuvent désorienter le lecteur non initié. Le dialogue, bien que minimaliste, enrichit les relations entre les personnages, mais sa portée symbolique reste parfois obscure. En somme, ce récit captivant, mêlant tradition et perte, gagnerait en clarté avec une contextualisation plus marquée.
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Insultes fertiles contre la Cacadémie de la Zone
par Mausel Crine - (28/09/2025)
Cette critique de l’idée du "beau pour le beau" dénonce la superficialité des mots qui masquent un vide de sens et prône un travail acharné pour créer quelque chose d’authentique, à l’image de la langue vivante et libre de Rabelais. Il rejette les attentes de clarté imposées par une critique bourgeoise, préférant une expression brute, provocatrice et débordante d’insultes créatives pour défendre une langue vivante et non formatée. L’auteur se moque des prétentions littéraires creuses, valorisant une langue "monstrueuse" et multiforme qui reflète la réalité dans toute sa beauté et sa laideur. Il célèbre la liberté poétique, où le naturel et le poétique s’entrelacent pour créer une langue magique, à la fois muscle précis pour écrire et chanter. Enfin, il rejette les conventions littéraires maniérées, comparées à l’esthétique surannée d’un Bouguereau, pour revendiquer une nudité authentique et sans artifices. Par ailleurs, ce texte s'adresse à une prétendue Académie de la Zone qui n'existe que dans les fantasmes de l'auteur, qui ce voit seul contre tous, alors qu'il est tout autant un zonard que ceux qui critiquent ses textes.
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S’abonner au désamour
par Anaïs Pereira - (29/09/2025)
Oh, quel chef-d’œuvre de désespoir adolescent et de rébellion mal digérée que ce texte ! On dirait le journal intime d’un lycéen en crise, qui, après avoir binge-watché trop de séries sur l’angoisse existentielle, a décidé de vomir ses états d’âme sur une page avec un mélange d’images pseudo-poétiques et de mots aléatoires gratuits. Entre les métaphores bancales et les répétitions obsessionnelles, on oscille entre l’ennui et le fou rire face à tant de sérieux autoproclamé. L’auteur semble croire que crier « nique le patriarcat » suffit à faire une œuvre profonde, mais c’est juste un patchwork d’émotions maladroites qui se prend pour du Rimbaud sous Red Bull.
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Il croit. C'est bien le problème.
par Cédric Blondelot - (30/09/2025)
Oh, ce texte est une pépite d’orfèvrerie littéraire, un véritable diamant brut taillé dans la rocaille poétique de l’âme humaine, où chaque mot semble murmurer une vérité profonde avec une gravité presque biblique ! L’auteur, tel un sculpteur de pénombre, façonne Molbek, ce colosse rugueux au nez en zigzag, avec une prose si dense qu’elle pourrait faire plier un ring de boxe sous son poids métaphysique. Quelle audace ironique de mêler la brutalité d’un justicier des ruelles à la douceur d’un jardinier rêvant de glycines, comme si Dostoïevski avait croisé un scénariste de polar nordique dans un confessionnal ! On rit presque de cet homme cogneur, dont les habits cachent des phalanges meurtries, réparant les vivants avec une sainte violence qui frôle le pastiche génial d’un Tarantino spirituel. Gloire à ce texte, qui jongle avec l’absurde et le sacré, nous laissant à la fois éblouis et délicieusement perplexes face à ce Molbek, héros d’une épopée où les chaussettes deviennent un défi existentiel !