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  1. Les « NUSES » par pascal dandois - (05/10/2016)

    Pascal Dandois en postant ce texte ajoute qu'il est inspiré par la photo sur un petit téléphone portable, d’une planche de dessins envoyée par un de ses amis, l’artiste Vincent Roussillat (OMG encore un Montpellierain, c'est une vraie OPA). Il est prévu dans la prochaine version du site (engagement de campagne validé par Dourak Smerdiakov) de mettre plus en avant les auteurs qui le souhaitent, de rajouter des liens vers leurs blogs et pages personnels, aussi je me permets de mettre ces informations dans la présentation. Il est assez clair que c'est de la pub en vérité et que ce n'est pas bien vu sur la Zone en règle générale. Quoi qu'il en soit, à vous de juger si le texte met en valeur le travail de ce dessinateur ou le dessert. Quant au texte en lui-même, c'est du Pascal Dandois ISO9001. S'attendre donc à des digressions oniriques, de bonnes idées sacrifiées en un paragraphe, le tout saupoudré de trash hardcore et malheureusement de discours politiques dégueulasses d'endoctrinement pro-calembours et jeux de mots dignes des pires délires des doubleurs français de Ken le Survivant. De véritables attaques Hokuto de cuisine dans nos pauvres lobes frontaux de lecteurs. Ne venez pas vous plaindre si vos points vitaux sont touchés et si votre corps explose comme dans le manga culte du club Dorothée.

  2. Les insectes dans le cerveau par HaiKulysse - (13/10/2016)

    Après Lapinchien et Aka, HaiKulysse reprend le flambeau de la rubrique "Blogule Rouge". Bienvenue à tous sur le blog de Jack, le boucher amateur de cinéma underground, qui voit ou croit voire des insectes un peu partout, dans les rapports entre les Hommes, dans sa tête et celle des autres, dans nos sociétés modernes, mortes et en putréfaction avancée. Ce come-back est particulièrement réussi et d'un niveau littéraire supérieur à l'original, probablement parce qu'HaiKulysse n'a jamais entendu parler de cette rubrique http://www.lazone.org/articles/rubriques/40.html (peut-être n'était-il même pas né à l'époque ?) Quoi qu'il en soit, espérons qu'il poursuive dans cette voie.

  3. On va tous claquer par Prototype Nucléique - (14/10/2016)

    Après 8 ans d'absence, Prototype Nucléique fait son retour sur la Zone. Espérons toutefois que le narrateur de ce texte n'en soit pas son auteur, sinon cette résurrection inespérée serait synonyme de chant du cygne. Quoi qu'il en soit, en théorie on n'est pas là pour raconter sa vie dans les contributions (la Zone c'est pas Twitter) donc on va considérer que ce qui est dit ici est purement fictif afin de le décrire sans concession en passant d'une bienveillance de bienséance à un traitement équitable avec tous ceux qui postent des textes sur la Zone . Parsemé de fautes (gros drive-by à la Kalash de rafales de "s" à la seconde personne de l'impératif présent des verbes du premier groupe) , ce texte est simplement imbitable. Succession improbable et combo fatal d'évidences, phrases toutes faites, tautologies, truismes et lapalissades. La posture et les révélations sont surfaites. Le narrateur se présente en dissident ultime de la survie alors qu'il est à peine le grand messie de la banalité. Je voulais aussi caser le mot "superfétatoire", faites-en ce que vous voulez. Ici l'impression d'avoir comme interlocuteur, un gros poupon qui boude qui ne manquera pas de vous donner envie de lui foutre une torgnole et de le consigner au coin dans sa chambre de soins palliatifs.

  4. DESORDRE-->CHAORDRE, PSYCHIER… par pascal dandois - (15/10/2016)

    Cette contribution de Pascal Dandois est assez déstabilisante. Quelque part entre l'expérimentation littéraire et le foutage de gueule, les règles suivies rappellent fortement celles des textes de stand up sauf qu'ici on tape plus dans le pathétique que dans le rigolo. La rythmique et l'agressivité est la même que celle d'un sketch d'Albert Dupontel sauf qu'il n'y a pas une vanne toutes les deux phrases mais une idée, glauque et tordue. One man show donc avec egotrip et tout le toutim, anecdotes, tranches de vie sublimées pour étayer des démonstrations fallacieuses. J'hésite entre dire que c'est politiquement incorrect, bien senti, à contre-pied du slam à la con dans le genre, et avouer que ça me rappelle quand même la dernière fois que j'ai eu une gastro-entérite. La seconde partie est une sorte de hack de biographie Wikipedia à base de chevaux de Troie contenant des calembours malicieux, d'attaque par déni de service neuronal et d'activation de malwares à confusion mentale.

  5. 08/10 - Jack et la Nuit Debout : l’enfer est pavé de bonnes intentions par Zone Forum - (18/10/2016)

    Huitième épisode d'un texte collectif écrit sur le forum de la Zone sous forme de jeu : en tour par tour, chacun peut insérer quelques phrases, un paragraphe, afin de faire avancer cette nouvelle en 10 chapitres élaborés simultanément. Lapinchien redéfinit le concept même d'écriture collective, collaborative et coopérative décidant unilatéralement et de manière autoritaire d' écrire (c'est un bien grand mot) la majeure partie de ce chapitre. On assiste ici à la tentative désespérée et pathétique d'un gars qui n'a pas passé le BAFA de réanimer une initiative qui a fait un arrêt cardiaque en espérant cependant que l'émulation de groupe reprendra pour les deux chapitres restant. En effet, vous pouvez toujours apporter vos contributions aux chapitres 9 et 10 en cours d'écriture. Plus d'info, ici : http://forum.lazone.org/index.php?topic=3556.0

  6. Le Far West des cobayes #EconomieDePartage par Lapinchien - (21/10/2016)

    Premier texte du nouveau dossier lancé sur le forum ayant pour thématique l'économie de partage, un modèle étrange qui semble s'imposer en réponse aux différentes crises qui s'abattent sur notre contemporanéité. Se faire braquer, flingue à la tempe, pour te convertir en saloperie de hippie à la con. Te convertir ou mourir ? C'est la barbarie que l'Histoire retiendra de notre époque. Le terrorisme insidieux de la haute finance est bien plus meurtrier que celui des djihadistes et ses dégâts plus ignobles que ceux des guerres, du dérèglement climatique et catastrophes naturelles réunis. Ici une sorte de réflexion poético-politique stérile en prose s'appuyant sur une démonstration par l'exemple et donc fallacieuse quoi que relativement convaincante. Le narrateur s'interroge sur le data collecting qui implicitement se cache derrière la vitrine de l'économie de partage.

  7. On a le droit de tomber aussi bas qu’on veut avec la volonté qu’on peut #EconomieDePartage par Le Docteur Burz - (21/10/2016)

    En intro, le Dr Burz nous donne son intention d'auteur : parler de tout et de rien, mener une conversation de comptoir en bâclant volontairement les sujets traités. Et il est vrai que des vapeurs éthyliques émanent très distinctement de ce texte. Mon intention éditoriale : récupérer ce texte afin de compléter le dossier naissant sur l'économie de partage. Vous en apprendrez plus sur le sujet en suivant ce lien sur le forum : http://forum.lazone.org/index.php?topic=3620 Vous y trouverez quelques éclaircissements et de nombreuses pistes pour rédiger vos propres contributions à ce dossier. Quoi qu'il en soit, j'estime que ce texte illustre parfaitement ce qu'est la Sharing Economy. Je m'en réjouis avec beaucoup de mauvaise foi. En effet, il ressort de la contribution involontaire du Docteur Burz que les zonards s'inscrivent profondément dans le partage des tourments métaphysiques et autres turpitudes qui pilonnent leur état de confusion mentale permanent. Cependant ils n'en tirent pas la moindre contrepartie financière. Notons néanmoins qu'en nos lieux, les commentaires, critiques et points pute remplacent parfaitement les Bitcoins. Mais c'est dans le sujet au delà de cette généralité : Le premier paragraphe traite de la mutualisation de la salle de bain d'anonymes. Le second me semble appeler à la création d'une plateforme de mise en relation d'électeurs afin d'optimiser l'issue d'un vote en fonction des intérêts communs de chacun, probablement une sorte de contre-isoloir paradoxalement injectant plus de démocratie dans nos quotidiens. Mon exégèse est assez approximative cependant. Le dernier paragraphe valorise les bienfaits d'une plateforme de mise en relation de personnes ayant un besoin immédiat de procrastination mais ne sachant pas exactement quoi faire pour reporter les tâches importantes qu'ils doivent accomplir. Ce portail permettrait donc à des procrastinateurs d'accomplir les tâches utiles que d'autres procrastinateurs se refusent à accomplir par blocage psychologique et de fait ce serait gagnant gagnant pour l'ensemble de la communauté des procrastinateurs qui pourraient s'adonner à leur passion de la stratégie de l'évitement et du déni en ayant l'assurance que quelqu'un d'autre fera ce sur quoi il fait un blocage et qu'il trouvera un bon prétexte à ne pas faire ce qu'il doit faire en arguant qu'il doit solidairement accomplir, auparavant, un devoir qu'un autre procrastinateur reporte indéfiniment au lendemain. Enfin, il me semble que ça parle de ça. Si ce n'est pas le cas, je me réserve le droit de déposer le business model de ce Pure Player en mode SaaS coolissime qui ne manquera pas de susciter un vif intérêt chez les Business Angels californiens.

  8. Les insectes dans le cerveau. Deuxième chapitre par HaiKulysse - (22/10/2016)

    Je suis super content qu'HaiKulysse se soit réapproprié Blogule Rouge à sa manière. Je lançais cela la dernière fois dans le descriptif de texte, un peu comme une bouteille à la mer, c'est à dire pour polluer. Mais il semblerait qu'HaiKulysse se soit prêté au jeu. Second épisode 10 ans plus tard, donc, de la suite de la rubrique de Lapinchien et Aka (espérons que cette dernière n'en soit pas offusquée et prenne plutôt cela comme une forme de reconnaissance) Deux indices tendent à le démontrer : Ici clairement, Jack fait référence à son blog qu'il souhaite reprendre. Par ailleurs, HaiKulysse a commenté le premier texte de Blogule Rouge de la sorte :"le blog sera refaçonné de fond en comble : comme dit De Nerval avant de faire le pitre avec ses idées de strangulation intensive, la nuit sera blanche ou noire" Ceci tend à prouver qu'HaiKulysse compte bien réaliser à présent un sequel de la licence même si a priori il n'a pas encore lu l'intégralité du premier tome. Réjouissons nous de retrouver Jack, celà dit, qui une décennie plus tard à changé de carrière et qui de boucher s'est reconverti dans le journalisme gonzo. Mais peut-être s'agit-il en réalité d'un hobby puisque comme le désormais célèbre Rémy Buisine et sa couverture de Nuit Debout, aujourd'hui de nombreux détenteurs de smartphones, louée soit l'application Instragram, s'improvisent grands reporters de terrain. De nouvelles pistes sont explorées par HaiKulysse pour expliquer les rapports zemmouriens que Jack entretient avec la gente féminine, en l’occurrence un splendide complexe d’œdipe. L'approche Burroughsienne donne l'impression d'un Jack surgavé à l'esprit ensuqué par de puissant médocs psychiatriques. Que s'est-il passé dans le laps de temps écoulé ? De quelle façon ses rapports à l'entomologie, à la mort et au septième art, ont-ils évolué avec l'avènement de Youtube ? Jack a-t-il pu atteindre son objectif ultime dans la vie qui est de tourner un film produit par Luc Besson ? HaiKulysse nous livre plus de doutes que de réponses pour le moment et en cela s'inscrit dans la nouvelle école storytellique J.J.Abramsienne.

  9. ROMUALD RODRIGUEZ #EconomieDePartage par pascal dandois - (22/10/2016)

    Je continue d'ajouter malhonnêtement des contributions au nouveau dossier "Economie de Partage" en essayant de trouver un vague rapport avec le sujet, puis j'appuie bien fort, je tasse et ça passe tout seul avec un peu de vaseline. Ici donc un texte écrit par Pascal Dandois en collaboration avec Niro Bolant qui selon une rapide recherche googueulienne me semble être une personne de près ou de loin liée à l'industrie artisanale du comicstrip. Et voici donc toute trouvée mon excuse bidon, ici le texte parle bien de l'économie de partage de stylo à bille ou peut être bien du partage de l'économie du temps d'écriture disponible. Les documents administratifs une fois validés puis roulés en boule et archivés à la corbeille à papier, vous trouverez en illustration, un triptyque Andywarholisé par votre serviteur sous GIMP d'un dessin que Pascal Dandois a réalisé pour étayer visuellement sa contribution et qu'il m'a fallu adapter pour que ça rentre horizontalement au ratio 2:1 500x250 pixels pour l'illustration et 150x75 pour la vignette. Soyez ainsi avertis si l'envie vous prend à l'avenir de me filer une de vos créations pour illustrer vos textes. Pour les sculpteurs en herbe, sachez que je ne pourrais pas faire grand chose avec vos œuvres en pâte à modeler. Comme vous le reconnaîtrez à la lecture, le dessin représente le personnage principal de la fable. Vous pouvez imprimer ce dessin et le colorier si le coloriage est un de vos hobby du dimanche. Donc ici un texte assez bref, une fable qui ressemble un peu à un copier/coller réarrangé à grands renforts de compresseur de casse-automobile, de la trame du film Forrest Gump avec une morale un peu similaire aussi : en effet, on peut être un gros beauf et un accident de la vie peut sévèrement vous amocher, tout n'est pas fichu pour autant. C'est donc une ode, une salve, une invitation au dépassement de soi-même face au handicap et à l'adversité. /!\ mais pas trop, quand même /!\ Si ça vous arrive, ce que je ne vous souhaite pas. Sachez arrêter le dépassement de vous-même tant qu'il est encore temps. Il y a des limites que même l'humain avec un mental en béton armé ne saurait dépasser : Cessez de prendre des amphétamines et de la coke lorsque vous sentirez le happy end arriver, sinon vous risquez de finir comme Oscar Pistorius. 0 M2DITER?DONC§

  10. TURN (on) #EconomieDePartage par AntonellaPorcelluzzi - (25/10/2016)

    Cette nouvelle en cinq chapitres, que nous propose Antonnella Porcelluzzi, n'a pas été écrite spécialement pour le dossier #EconomieDePartage cependant je la trouve tout à fait idoine dans ce contexte puisqu'elle nous rappelle que la sharing economy existait bien avant l'émergence du web : la marchandisation de la paix de l'âme par l'aveu via la confession ou la psychanalyse et le partage d'actes sexuels tarifés via la prostitution (Plus vieux métiers du monde paraîtrait-il ?) Aussi relativisions, toute l'innovation qu'on veut bien y voir et les effets annoncés chamboulant du tout au tout nos quotidiens puisque l'économie de partage existe bel et bien depuis la nuit des temps et semble même être antérieure à tout autre type d'économie. Dans ce texte, on nous rappelle ses fondamentaux, charnels, tactiles, énonciatifs. Bien sûr en réalité l'innovation vient de la portée impressionnante qu'apporte l'outil Internet et les effets de masse à présent induits et souvent dévastateurs ou miraculeux laissant peu de place à des états intermédiaires. Ce n'est pas le sujet traité dans ce texte cependant. Ici, ce qui m'a particulièrement inspiré, c' est le parallèle qui pourrait être fait entre l'échange de fluides corporels, les monnaies véritables des échanges sexuels et le questionnement que cela provoque : l'économie de partage verra-t-elle émerger ses propres maladies vénériennes venant réguler des emballements excessifs et soudains ? Il va sans dire que le texte ne parle pas du tout de cela, qu'il est beaucoup plus subtile, centré sur les partages humains extrêmes évoluant crescendo dans sa trame, du triolisme au meurtre puis aux inévitables aveux. Quoi qu'il en soit, cette lecture va vous agacer. Bien sûr en premier lieux à la découverte par petites touches du tableau malsain construit avec une malice magistrale devant nos yeux, une sorte de performance live de l'auteur. Ce dernier d'origines italiennes digresse de plus sur des théories intéressantes et sa maîtrise du français, perfectible, rajoute une nouvelle couche sur le tableau : un autre malaise tout à fait charmant paradoxalement. Un troublant dosage de répulsion et d'attraction donne un cachet singulier à ce texte dont la lecture vous est vivement recommandée. Je vous invite d'ailleurs à googlelizer le nom d'Antonnella Porcelluzzi, vous serez surpris par son oeuvre riche et dérangeante.

  11. Le Noël magique de Stankson par Marvin - (26/10/2016)

    Après deux ans d'absence, Marvin nous gratifie d'un passage éclair sur la Zone. Espérons qu'il décide un jour de s'y sédentariser. Vous vous souvenez probablement de son roman à épisodes "Les Bêtes de poisse", les malheurs de Sophie écrit par une comtesse de Ségur sous speed, les errances survivalistes d'Imperator Furiosa adolescente dans un monde post apocalyptique dans le genre Mad Max où dans le script on aurait remplacé le mot "essence" par "organes" et le mot "punk" par "charcuterie". C'était hyper trash, au delà du supportable, tant par la trame narrative, l'univers malsain décrit, que dans le style, puisque les propos semblaient rapportés réellement par un gamin analphabète accro au crack, un enchaînement de scènes d'action gore avec pour seul intention de dépasser les bornes du tolérable, de dialogues incompréhensibles, d'un bestiaire proche du worst of du registre des naissances des prématurés de Pripyat et Fukushima en jumelage Barnum, très peu de descriptions, la moitié de l'univers devait être deviné par le lecteur en tentant d'imaginer les traumas dans la tronche du narrateur, et bien sûr les réflexions, le recul, les introspections étaient inexistantes. Le tout était donc hyper cohérent et formait un véritable objet littéraire non identifié. D'autant plus qu'en sous-texte, une évidente critique d'une société contemporaine patriarcale, machiste, post Zemmourienne, émergeait. Ici l'auteur nous revient avec un spin-off qu'il qualifie lui même de "tout pourri" en annonçant la couleur : "les mecs, je vous livre ça au cas où vous voudriez ravir les connards du coin avec un conte de Noël quand le moment venu sera, kthxbai" Comme on ne fait pas dans la littérature événementielle, je vous le livre donc en pâture pour la Toussaint. On en apprend d'avantage sur le personnage de Stankson qui était un peu le grand frère body guard de la narratrice des "Bêtes de poisse". Cette dernière semble faire partie de son passé. On ne sait pas trop qui est le narrateur mais il s'est pris un super power up littéraire. L'intention de l'auteur semble cependant être la déconne pure, saccageant du coup le puissant message délivré dans le texte d'origine. Une suite s'impose donc. Exigeons là auprès de Marvin si ce dernier comme on le devine veut faire monter sa licence en puissance afin de clairement peindre un univers étendu storytellique qui tienne la route, qui se recentre sur le crypto-féminisme, avant de le soumettre au comité des fusions/acquisitions de Disney. En l'état, ce one shot, c'est de l'auto-vandalisme, et je sens déjà la fandom gronder, demander des comptes, exiger qu'on lynche l'auteur pour l'exemple.

  12. Les Sept - Abbadon (2) par Cuddle - (26/10/2016)

    Second volet de la série des Sept par Cuddle. Comme pour le premier épisode, le second reconstitue la biographie d'un personnage ou tout du moins retrace la manière dont la vie d'un homme a basculé pour se conclure par une renaissance. Il s'agit d'un médecin atteint d'une sorte de malédiction et qui développe certains pouvoirs qui se déclenchent bien malgré lui. Je pense déjà avoir dépassé la ligne jaune du spoiler aussi je n'en révèle pas d'avantage à part peut-être l'étrange impression que j'ai eu : On a du mal à faire la connexion avec l'époque que je supposais médiévale du premier volet, ça pourrait tout à fait se dérouler de nos jours. Il est certes fait allusion à une guerre, à des pandémies, mais elles pourraient se dérouler à n'importe quelle époque. Cependant c'est assez réjouissant de s'écarter de l'approche traditionnelle de construction des univers d'heroic fantaisy pour ouvrir la possibilité d'une uchronie voire (soyons fous) peut être une intrigue globale qui se déroulerait à plusieurs époques différentes comme dans le dernier film des frères Wachowski, Cloud Atlas. Souhaitons si c'est le cas à Cuddle de trouver une bien meilleure inspiration pour que le tout soit plus cohérent que le films des réalisateurs de Matrix. Invitons-la aussi à ne pas déguiser l'acteur Hugo Weaving dans les plus improbables et ridicules accoutrements. Certes, ça lui allait bien dans "Priscilla folle du désert" mais ce n'était pas une raison pour en abuser. Oui, à dire vrai ce qui m'intrigue, c'est le fait que le médecin de notre histoire ait sauvé des vies dans son glorieux passé puisque comme tout le monde le sait, au Moyen-Âge, les techniques médicales, telles la saignée, avaient plus de chance de vous refiler le tétanos que de vous guérir de quoi que ce soit. Par ailleurs, dans le genre de l'Heroïc Fantasy pour contourner et mystifier ce fait historique incontestable, les auteurs ont souvent recours à la facilité en injectant de grandes doses de magie et autres sortilèges dans les caracs de leurs personnages, ce que Cuddle ne fait pas jusqu'à présent. Tout cela est donc bien intriguant et on attend avidement la suite.

  13. Black insects par HaiKulysse - (26/10/2016)

    Librement inspiré du Noël magique de Stankson selon HaiKulysse, personnellement je n'y vois que quelques références aux tunnels, aux chemins de fer, aux gamins livrés à eux mêmes... Bref, ce texte n'est pas un spin off du spin off de Marvin se déroulant dans l'univers des Bêtes de poisse mais s'inscrit plutôt dans la tradition zonarde du palimpseste. ça ne lui enlève en rien de la valeur au contraire. Autre époque, autres lieux, probablement un monde parallèle. Ici la tranche de vie d'un gars qui avait composé innocemment un morceau grunge dans son garage avec ses potes alors qu'il était adolescent et qui voit son titre devenir un tube d'abord récupéré par les médias pour l'argent puis que les fans par nostalgie se réapproprient avant d'être détourné par des mouvements politiques à des fins populistes. C'est un des textes que je préfère d'HaiKulysse, probablement parce que le plus concret, parce que le plus bassement terre à terre, parce que le moins poétique, parce que le moins OuLiPiste, parce que le moins onirique, parce que le moins cut up de Burroughs. Pourvu qu'il y en ait d'autres dans le genre.

  14. 09/10 - Jack et la Nuit Debout : L’homme est un loup pour l’homme par Zone Forum - (27/10/2016)

    Neuvième épisode d'un texte collectif écrit sur le forum de la Zone sous forme de jeu : en tour par tour, chacun peut insérer quelques phrases, un paragraphe, afin de faire avancer cette nouvelle en 10 chapitres élaborés simultanément. L'initiative s'enlise alors autant en finir. Le texte reste toujours l'oeuvre de plusieurs contributeurs, cependant la plupart d'entre eux ne savent pas qu'ils se sont bien amusé à le faire. En effet, ici une grosse partie du texte a été écrite par plusieurs auteurs anonymes de Wikipedia, en particulier un article sur la mort de Louis XVI ayant subit un violent palimpseste. Faut dire que la ressemblance avec François Hollande est frappante tant par le physique que le parcourt politique. Toute similitude avec des personnes ou des situations existantes, ayant existé ou à venir, ne saurait donc être que fortuite, les noms propres utilisés, ceux d'homonymes et de sosies. Vous pouvez toujours apporter vos contributions au chapitre 10 en cours d'écriture et vraiment vous y lâcher car pour une fois il n'est pas nécessaire de connaitre tout ce qui a été écrit avant pour participer. C'est ici que ça se passe : http://forum.lazone.org/index.php?topic=3557.0

  15. Propositions par Jacques Cauda - (27/10/2016)

    Jacques Cauda poste une seconde contribution sur la Zone accompagnée de "milles bises" en message complémentaire. C'est de la pure provocation. Probablement teste-t-il le site ? Les admins ? Le lectorat ? Quoi qu'il en soit, que Jacques Cauda assume intégralement les propos qu'il fait tenir à ses personnages, à son narrateur, ou peut être même qu'il cautionne lui-même. On n'en sait rien. Bien entendu, ici personne ne donne la moindre crédibilité à de telles conneries. Alors pourquoi le publier me direz-vous ? Et bien, le texte est dans la ligne éditoriale, certes, puisque tout à la fois sombre, violent et absurde. Par ailleurs, le texte n'est pas fasciste, n'est pas raciste. Il est néanmoins ultra misogyne. On pourrait imaginer que l'auteur fait parler Soral ou Zemmour, pourquoi pas ? On n'en sait rien. Il n'y a pas le moindre indice. Pas le moindre contexte. Nos règles d'édition ont donc été hackées. La contribution passe tous les benchmarks, tous les tests, répond à toutes les conditions. Voilà pourquoi le texte est publié. Faudra-t-il songer à durcir la ligne éditoriale dans le futur ? Je ne pense pas. En réalité, les admins ont un droit de veto inconditionnel aussi j'aurais très bien pu refuser le texte. à nouveau, vous me demandez pourquoi donc le publier ? Et bien tout simplement pour en dire tout le mal que j'en pense en attendant que l'auteur vienne s'en expliquer. Déjà, ça se veut probablement être un texte conceptuel bien senti, un truc expérimental original, un coup d'éclat, mais en réalité, c'est un Nième délire d'OuLiPiste inconséquent et mille fois vu ailleurs voire un pur délire trollesque. Une liste de mots, ça n'a jamais fait un texte. Pitié, qu'on ne me dise pas que c'est poétique, que ça me dépasse. C'est un truc nul d'un point de vue littéraire et l'autre raison pour laquelle je le publie est l'unique raison pour laquelle il a été écrit : générer de l'émulation, provoquer de l'indignation, des commentaires à la chaîne. Peut-être que pour vous autres, lecteurs, la meilleure des réponses à toutes ces manigances serait purement et simplement l'indifférence ?

  16. Held par Clacker - (28/10/2016)

    Quand on lit cette nouvelle de Clacker, on ne peut s'empêcher de penser qu'in fine la Zone depuis ses débuts, c'est toujours la même histoire, qu'on ingère, qu'on digère, qu'on régurgite, chacun à notre façon, pour la livrer en bectance aux autres zonards qui suivront le même processus à l'infini. C'est l'histoire d'un Être habité et en errance, toujours. Peut-être artiste et inspiré ? Peut-être schizophrène ou encore damné ? Les frontières entre ces états, interchangeables selon les points de vue des lecteurs, sont si minces et poreuses... Mais ce n'est pas quelqu'un de blasé qui vous le dit car c'est toujours un bonheur de redécouvrir cette intrigue primale et savourer les nuances que chacun peut y apporter. Ce texte s'inscrit donc dans une longue tradition zonarde et la Zone même s'inscrit dans une mouvance qui lui était antérieure. La matrice de cette mouvance, le prototype originel ne serait-il pas le Horla de Guy de Maupassant ? Elle donne les briques élémentaires du storytelling contemporain dans l'industrie des séries télé un minimum potables. Récupérée par le mainstream, ne serait-il pas temps de s'aventurer hors des sentiers battus ? Je vous prie de m'excuser, je n'ai pas pris mes médocs ce matin.

  17. Insecticide par HaiKulysse - (28/10/2016)

    HaiKulysse nous annonce : " à lire en écoutant à fond Dive de Nirvana à se faire chialer du pus dans les oreilles." en précisant que ce texte fait suite à sa précédente nouvelle. J'ai essayé de suivre ses recommandations et j'avoue avoir eu un peu de mal à écouter ma voix intérieure parce que quand même Kurt Cobain, il fait un boucan de tous les diables dans sa chanson. Une invitation de l'auteur donc à être multitâche, à devenir un poulpe, à plonger dans lui-même (ce qui est assez crade). Par ailleurs, il est fait allusion à ce même morceau dans le texte et je tiens à relever ce qui me semble être une erreur qui aurait pu radicalement changer la trame de l'histoire (et des précédentes contributions d'HaiKulysse à la glorieuse exploration zonarde de l'univers), à savoir, en effet, l'album de Nirvana a bien pour titre "Incesticide" et non "Insecticide", bordel. Où l'on apprend donc qu'HaiKulysse est dyslexique à ses heures perdues et qu'il passe à coté donc du charme incommensurable des calembours pourris et leur impact marketing mnémotechnique sans commune mesure. Après ça, il défendra certainement dur comme fer que Gainsbourg chantait avec sa fifille "Lemon Insecte", que NTM est l'acronyme de "nécrophages trade mark" et qu’œdipe était entomologiste. Heureusement qu'on enchaîne rapidement par un trip Orange Mécanique sa mère, et par une petite pub cachée pour un de ses potes éditeur lyonnais ayant fait sienne l'expression dégueulasse du journaliste Louis Pauwels, sida mental, désignant de manière assez putassière et irrévérencieuse l'absence d'esprit critique pandémique de la jeunesse relativement aux idées de gauche. Heureusement que ça se recentre vite dans l'anarchisme sinon ça aurait fait désordre.

  18. 10/10 - Jack et la Nuit Debout : Plus on est de fous, plus on rit par Zone Forum - (28/10/2016)

    Dixième et dernier épisode d'un texte collectif écrit sur le forum de la Zone sous forme de jeu : en tour par tour, chacun peut insérer quelques phrases, un paragraphe, afin de faire avancer cette nouvelle en 10 chapitres élaborés simultanément. Empressons-nous d'enterrer cette initiative avant la Toussaint afin de pouvoir la célébrer. Un grand bravo à tous ceux qui auront joué le jeu. Au final, un texte plutôt cohérent pour l'ensemble de l'histoire totalement du coté absurde de la force. On tentera une prochaine fois d'expérimenter une nouvelle approche d'écriture collective, on risque d'entendre parler à nouveau de Jack donc, mais il faudra d'abord trouver une méthodologie qui fédère plus de zonards. N'hésitez pas vous aussi à lancer des initiatives et des dossiers sur le forum : http://forum.lazone.org/index.php?board=7.0

  19. Le passage par Cuddle - (29/10/2016)

    Cuddle propose ce texte suite aux nombreuses interventions d'auteurs sur la Zone invitant les lecteurs à écouter une musique particulière pendant la lecture de leurs textes. (pourquoi pas éteindre la lumière et foutre le feu à sa baraque tant qu'on y est ?) L'approche de Cuddle est en cela originale puisqu'au lieu de proposer une expérience de lecture "augmentée", d'inviter le lectorat à un artifice particulier pour apprécier au mieux ce qui est raconté, elle concède humblement une source d'inspiration ayant contribué fortement au processus créatif. Bon, elle va même au delà puisqu'elle ajoute : "Cet extrait de texte m'était venu en tête suite à l'écoute de cette chanson de LP, Muddy Water : https://www.youtube.com/watch?v=Ss8t7a8n0U4 La musique me mettait un peu en transe, j'y voyais une sorte de cérémonie hindou, avec de l'eau qui prenait subitement vie qui m’entraînait au fond de l'eau, fin bon je spécifie que j'avais rien picolé et rien fumé à ce moment là." Autant vous dire que les voies de l'inspiration sont impénétrables et les Muses taquines : Personnellement, j'ai trouvé la musique insupportable, et je ne vois aucun rapport avec ce texte d'Oniric Fantasy vraiment excellent dans son genre. Le trip quasi chamanique de Cuddle m'a bien fait marrer aussi. Je n'ai pas la moindre idée de comment une voix de crécelle sur une rythmique imbitable peut la mettre dans de tels états, lui inspirer un aussi bel univers narratif et la route puissamment originale qu'elle nous convie à y emprunter.