Archives Menstruelles

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Tableaux

Recherche d'articles par mois

  1. Peut-être par Chivas - (04/06/2007)

    On dirait un texte thérapeutique pondu par un adhérent des Poètes de Merde Anonymes. On sent que tout du long, l'auteur se retient de son mieux de faire des retour-lignes pifomètriques, ravale ses rimes, s'efforce de canaliser ses idées et d'éviter les débordements de lyrisme suintants. A la fin, il craque un peu son slip et vlan, lâcher de bouse. Ca nous fait quand même une litanie en semi-prose très correcte bien que nébuleuse. Les poètes de merde aussi ont droit à la réinsertion.

  2. Beyrouth par Titox - (04/06/2007)

    Putain de bordel de mes couilles dans ta mère de putain d'enculé bâtard carcasse de pingouin éviscéré salope chienne hystérique d'huître lapone prurit sauvage de raclure de méningite d'enfoiré de fils de pute pianiste. Eh ouais. Moi aussi je peux en faire, de la pO3siE d3 m3RdE. Connard.

  3. Comme un goût d'inachevé par Arkanya - (05/06/2007)

    Fallait se douter qu'après un an et demi de silence, Arkanya ait des choses intéressantes à nous faire lire. En l'occurence une histoire de vengeance, plutôt brutale, bien agréable. Pas de temps mort et une écriture impeccable qui ne prend jamais le pas sur l'action. Arka est vraiment la meilleure pour raconter des histoires. Comme souvent avec les nouvelles d'Arka, le seul reproche à faire, c'est le coté lisse, mesuré, où même les dérapages restent calculés et précis. Ce qui est loin d'être rhédibitoire.

  4. Bruxelles dissociation par Omega-17 - (06/06/2007)

    Omega est en boucle et cause comme d'habitude d'écriture et d'alcool, peut-être même de leur interaction. Ca pourrait être intéressant, mais une fois encore ça part dans tous les sens sans s'arrêter sur rien et on se retrouve avec un puzzle de bouts de scènes à peine esquissées, dont on ne sait quoi faire. La routine quoi.

  5. Deuxième litanie par 222 - (07/06/2007)

    Cette seconde litanie est vraiment ennivrante, très étrange, avec des jeux de répétition hypnotiques. On capte rien du tout, c'est de la poésie en prose hardcore avec rien pour se raccrocher. A ce train-là ça aurait pu vite devenir pénible voire insupportable, mais le texte est court, juste assez pour balancer quelques beignes sans que l'impact soit dilué dans la longueur.

  6. Il faut se suicider malin : éloge de l'imprévu par Mill - (08/06/2007)

    Après nous avoir bombardé de tous ses anciens textes ennuyeux, Mill a décidé d'écrire spécialement pour la Zone, et faut reconnaître qu'il se débrouille bien. De mieux en mieux. Depuis son premier guide du suicide parodique, les vannes se sont agravées, le ton est devenu plus agressif, le second degré inoxydable et le taux d'insultes à la ligne est en hausse. Ca commence à être carrément bon, quoi.

  7. Jerusalemurien par Saintshaka - (11/06/2007)

    Ce texte clairement dopé au psychopathologique violent et débiloïde, avec une espèce de semi-mongolien à double personnalité, persécuté par son entourage, comme héros. Ca rappelle le 'ni pute ni soumise' de Maltchik (en un plus sérieux), ce qui est une bonne référence. Je m'attendais pas à quelque chose d'aussi intelligent et cohérent de la part de ce délirant obsessionnel de Saintshaka. Pas super bien écrit, mais brutal, excessif et parfois drôle, c'est tout ce qui compte.

  8. Rêve : tic-tac par Nico - (12/06/2007)

    Ce texte c'est Alice au pays des cauchemars, un mélange de visions loufoques à première vue denué de cohérence. On est dans le n'importe quoi total, l'ambiance, sensément oppressante, est faiblarde et la plupart des scènes décrites confinent au ridicule, et semblent tirées d'un gloubiboulga de tous les clichés oniriques du monde (récurrence, symbôles psychanalytiques, chute, obscurité et tout le bordel).

  9. Le goût des autres par MantaalF4ct0re - (13/06/2007)

    Du porno totalement glauque. C'est violent, crade, humiliant et ça ne tombe jamais dans le second degré. Avec un tel mélange on aurait pu s'attendre à un bon gros texte de bourrin, mais ce n'est pas le cas : ça reste intelligent et (presque) subtil tout du long, en évitant habilement le piège de la psycho de comptoir. Seul point négatif : le style passable, alors qu'on aurait aimé quelques phrases percutantes.

  10. Les hommes tombent amoureux en sodomisant leur partenaire par Traffic - (13/06/2007)

    Voici un texte sur la sodomie. Je sais pas pourquoi, je sens que ça va avoir un certain succès en ces lieux. Traffic se fait donc promoteur et ardent défenseur de la sodomie, et notamment de son usage dans les grands classiques tels que Roméo et Juliette. On peut pas dire que ce soit très fouillé ni très drôle, mais on s'en tape, ça parle d'enculade, ça suffira à notre bonheur.

  11. Chapter 5 et demi : où l'auteur rencontre les transhumanistes par Samforce - (15/06/2007)

    Comme si on avait pas déjà assez d'intellos sur ce site, Samforce vient en rajouter une couche, avec une tranche de vie à peu près dépourvue de sens, mais pleine de réflexions intelligentes, inutiles, déséspérantes et autres. Suffisamment de matière pour faire de ce grand puzzle de scènes sans rapport un texte lisible et pas ennuyeux. Mais ça ne répond pas à la grande question : 'à quoi ça nous mène, tout ça ?'

  12. Une histoire de poliorcétique, et de ce qui s'en suivit par Hag - (15/06/2007)

    Hag revient aux sources et nous offre ce qui ressemble fort à une variation de son premier texte. Là encore il est question de l'assaut d'une ville par une armée conquérante. Ici on fait plus dans le détail, comme si on avait zoomé sur un couple en particulier, un jeune guerrier et la fille du gouverneur de la cité. Y a beaucoup moins de sang et de fureur que dans l'autre texte, celui-ci est plutôt calme et souffre de la comparaison.

  13. They shall be punished par Mill - (17/06/2007)

    Tout commence par une longue description plutôt ennuyeuse et confuse, dont on se serait bien passé, dressant le portrait d'un employé aigri, revanchard. L'histoire met du temps à se lancer, et une fois qu'on rentre dedans, elle s'arrête beaucoup trop vite. Ca donne l'impression que l'auteur n'a pas été au bout de son délire et que le texte est inachevé. Complètement déséquilibré entre une mise en bouche trop longue et une chute trop abrupte.

  14. La sex-machine s'emballe par nihil - (18/06/2007)

    Ca c'est à moitié neuneu et presque antizonard sur le fond, mais rien à battre : c'est de l'agression gratuite, bourrine, vulgaire qui tape à coups redoublés sur la mode actuelle du sexe épanoui et sans complexe. C'est pas particulièrement intelligent, mais ça dénonce, ça glapit, ça insulte. Un genre d'appel à la croisade.

  15. D'une histoire ancienne... par Lussylver - (19/06/2007)

    Texte merdique, d'autant plus frustrant qu'il aurait bien pu donner quelque chose d'intéressant. Le narrateur nous fait redécouvrir l'histoire des Haschichins, cette ancienne secte d'assassins et remet leurs préceptes en application. Le texte refuse tout parti pris et tout manichéisme, c'est plutôt pas mal vu. Seulement c'est maladroit, très mal écrit, déséquilibré. Gâchis total.

  16. Ton maudit sourire par Osiris - (21/06/2007)

    Le récit d'un prisonnier enchaîné qui exprime sa haine envers son visiteur qui vient le narguer, pas con comme concept. Mais la haine d'Osiris c'est un peu comme la tristesse des goths : un peu artificielle, un peu surjouée. Le texte a un je-ne-sais-quoi de pas naturel et cliché. Le style laisse à désirer, Osiris se voudrait plus littéraire qu'il n'en a les moyens, et là où il aurait pu combler ses lacunes avec quelques insultes, il se vautre dans le registre soutenu.

  17. Refrain des heures par Nico - (22/06/2007)

    Y a des gens qui font des descriptions insupportables, ce n'est pas le cas de Nico. Ce texte est basé dans sa totalité sur la description et pourtant ce n'est jamais chiant. C'est un instantané de vie d'un mec visiblement au bout du rouleau (même si le texte ne s'aventure jamais dans les marécages fangeux de la psychologie), de son appart, de son bordel. Malgré quelques expressions bizarroïdes, ça passe très bien.

  18. La vie de Guy par Tabasco - (26/06/2007)

    Pour son retour sur la Zone, Tabasco n'y va pas de main morte et son texte est presque aussi con que son héros. Ca tombe bien, c'est la semaine textes de merde. Le point fort ici : un humour mongolien à se tordre de douleur. Dire que Tabasco pensait clairement nous amuser avec cette chose. C'est court mais ça réussit à être ennuyeux dès la seconde ligne environ. Ignoble.

  19. Homme pour homme, sang pour sang par Ange Verhell - (26/06/2007)

    Bon c'est un poème de merde, c'est la stratégie de base pour ceux qui ont pas trop envie de se fouler pour la semaine textes de merde. Ange Verhell a également pris soin de faire dans l'incompréhensible total et de pas se faire chier avec les rimes. Et pourtant c'est sombre, et pourtant c'est prenant, et pourtant c'est intense. C'est probablement de la merde, mais j'aime assez. Je dois pas être dans mon état normal.

  20. Improvisachier par Lahyenne - (26/06/2007)

    Lahyenne commence à avoir de l'expérience dans le domaîne du texte de merde. Il ne s'est pas pris la tête à chercher un sujet, il s'est contenté d'improviser. Fautes de frappe volontaires, réflexions incohérentes, copier-coller abusif, tout y passe. Et y a une certaine longueur en plus. Ca devient tellement n'importe quoi que ça finit par être drôle. On s'imagine très bien l'auteur en train de faire une partie de catch avec son cerveau.

  21. Comment j’ai mangé mon chien (et mon caca) par Invisible - (27/06/2007)

    Invisible se la joue Skyblog : 'lol', smileys et orthographe SMS / aléatoire extrêmiste au rendez-vous. Rien d'original. Si ce n'est que le texte est carrément long et surtout sans le moindre retour ligne. L'effet 'mur de mots dans la gueule' est total et on se retrouve épuisé avant même d'avoir entamé la lecture. Je ne peux rien dire du contenu, je n'ai même pas pu finir la première ligne. Efficace.

  22. Holy shit par Lapinchien - (28/06/2007)

    C'est un peu la version télétubbies de la Genèse, avec un bon gros débile comme Dieu Créateur. Lapinchien a toujours eu du mal à être con, mais ce coup-ci il a fait un bel effort. Pas encore tout à fait suffisant : quelques vannes pas mal et quelques passages bien déjantés ont subsisté sur la fin. Au moins ça nous fait un vrai bon récit créationniste qui peut servir de base pour la mongolisation des esprits en cours.

  23. Débilorama : de l'écriture automatique pure par Osiris - (29/06/2007)

    Osiris, comme Lahyenne a décidé de faire dans l'improvisation totale, ce qui ne manque pas d'être destructeur. Hélas pour lui, il n'a pas pensé à laisser les fautes de frappe, et son texte est pas loin d'être lisible. C'est pas le manque de lisibilité qui tue le texte, c'est le manque d'intérêt. Limite si dans le délire, y a pas un ou deux trucs rigolos, ce qui est une hérésie.

  24. Parlons par Massime - (29/06/2007)

    On va prendre ce texte de Massime pour la semaine textes de merde. Bon c'est pas ignoble, c'est zonard, mais entre l'orthographe douteuse, la surenchère pénible dans le champ lexical du putride, et les phrases volontairement à rallonge, on sent l'ambition de l'auteur de faire dans l'inutile et le pourri.

  25. A part grogner, que sais tu faire mon ourson? par Saintshaka - (30/06/2007)

    Oh putain c'est lourd. Y a environ une vanne de drôle. Pour un texte de merde c'est déjà trop remarque. N'empêche, ça commence à ressembler à une épreuve d'endurance, cette semaine textes de merde. Donc voilà, je sais même pas quoi dire sur cette merde articulée autour de treize messages de répondeur tous plus pourris les uns que les autres. Je fatigue.

  26. Maman par B52 - (30/06/2007)

    B52 a de l'expérience en termes de textes de merde, puisque tous ses textes sont complètement pourris, et son cerveau aussi. Mais pour mettre toutes les chances de son coté, elle a décidé de faire appel aux puissantes entités de la Zone. Ce texte est en effet un hommage au mémorable poème d'Aure, la célèbre artiste maudite (et pourrite). Trop court pour être imbuvable, mais sérieusement naze. J'ai honte de publier ça sur mon site.