Archives Menstruelles

séparateur
séparateur

Tableaux

Recherche d'articles par mois

  1. Je ne suis pas nécrophile par Yog - (04/10/2009)

    Oh cool, une nouvelle tentative minable de battre le record d'ignominie et de perversion en un seul texte. Faudrait juste comprendre qu'on ne choque un lecteur que lorsque l'on maltraite un personnage doué d'une psychologie crédible, et pas des figurants en carton-pâte. Mais hormis ce détail, c'est croustillant et assez drôle, du bon gore débile à l'ancienne, sans le moindre intérêt mais amusant. Accompagné d'un peu de Grind genre Cephalic Carnage ou Haemorrhage, ça passe.

  2. Vengeance gasconne par Carottidle - (07/10/2009)

    On ne pouvait pas décemment publier ce texte pour la semaine 'textes de merde', pour lequel il était initialement conçu. Le style est indubitablement lourd du cul, au point qu'on a un peu de mal à suivre (surtout au début), mais hormis ça, c'est bonnard. Cette histoire de vétérinaire-poète furieux qui se venge de son village à coups de fourche, d'anesthésiques et de tirades en caps-lock est jouissive. On dirait du Glaüx atteint de la rage bubo-tétanique sous métamphétamines en train de hurler à la lune. Si c'est le plus merdique dont l'auteur est capable, j'attends la suite avec impatience.

  3. Massacre à l'hospice par Traffic - (11/10/2009)

    Le sujet est valable : les vieux qui ont dépassé la date de péremption et continuent à vivoter à l'état de légumes jusqu'à extinction. Logiqment, le personnage est un infirmier meurtrier qui décime ses patients de manière plus ou moins amusante. Mais c'est pas creusé, pas très imaginatif. Le texte survole vite fait le problème et nous frustre de scènes outrancières pour se marrer correctement.

  4. Déclaration de haine - perdre des plumes par Lahyenne - (13/10/2009)

    Dans ce texte, Lahyenne trashe son lecteur à grands renforts de mépris et d'insultes, sans jamais préciser à qui il s'adresse. Forcément, on se sent tous un peu concernés, surtout lorsqu'on fréquente la Zone. Paranoïa générale. Chaque phrase est un nouvel argument humiliant et pertinent. Peut-être quand même que LH a sous-estimé la distance de sécurité que s'octroie le lecteur zonard, qui prendra toujours avec un peu de recul et d'autodérision les plus cinglantes agressions. Ce serait surprenant que ce texte plonge quiconque dans un délire de remise en question et d'auto-flagellation.

  5. Narcissisme de situation acquise - 1/2 par Koax-Koax - (17/10/2009)

    Déjà que notre vie personnelle, on en a rien à battre, mais alors la vie de quelqu'un d'autre, franchement... Ennui, drogues diverses, putes et écriture pour se donner un genre. Pareil que moi en gros (sauf les putes, chez moi c'est des koalas, mais bon). Le narrateur a plus de pognon que moi, aussi, ce qui le fait passer pour un personnage de Bret Easton Ellis bâclé et sans originalité. J'avais vraiment pas besoin de m'entendre dire à quel point ma vie est médiocre, merci, maintenant je vais me suicider au sirop de grenadine.

  6. Les mystères du débondage par Coprophage - (17/10/2009)

    Coprophage est une sorte de monomaniaque de la merde, arrivé parmi nous à l'occasion de la semaine 'textes de merde', et qui semble déterminé à persister dans le genre. Mais sous les digressions excrementielles et une certaine exhubérance à la San Antonio, on sent que se cache l'âme fragile d'un poète. Ce qui rend son texte encore plus lamentable et pourri, bien sûr. On t'a repéré, poète de mes couilles, ton petit jeu ne trompe personne.

  7. Seigneur ne lui pardonne pas car il sait ce qu'il fait par Naiyf - (20/10/2009)

    Chercher à émouvoir le zonard, c'est comme pisser sur un iceberg pour le faire fondre (je cède cette métaphore au plus offrant). C'est pas gagné d'avance et si ça marche, c'est de manière limitée. Ce qui empêche pas d'essayer, certes. Mais dans ce cas, mieux vaux sortir le style des grands soirs, et peaufiner la psychologie. Là c'est juste pourri. C'est bien de nous monter un contexte à base d'ado régulièrement tabassé par son père alcoolo, mais sans les trémolos dans la voix, moi je contente de chercher un bookmaker pour miser dix euros sur la victoire du père, en espérant trois citernes d'hémoglobine pour assaisonner. Inutile de préciser que même à ce niveau, c'est la déception.

  8. Entertaining monkeys par Lapinchien - (23/10/2009)

    Lapinchien avait proposé ce texte pour la semaine 'textes de merde', mais en terme de nazitude, c'était quand même pas au top niveau. Bon OK, c'est plutôt inintéressant et ça traîne en longueur. Mais y a une sorte de potentiel là-dedans, une mine d'idées et de situations marrantes qui ne demandent qu'à être exploitées réellement. Bon, le résultat est frustrant mais c'est pas un texte de merde.

  9. Day with another song par Krome - (26/10/2009)

    Y a encore du boulot hein. Je veux dire : les mots sont bien orthographiés mais on dirait qu'ils sont pas placés dans le bon sens. Les phrases semblent correctes, mais on dirait qu'il en manque une sur deux. On comprend à peu près rien. On pourrait mettre ça sur le compte de la poésie en prose, mais ce serait un peu facile. On pourrait aussi admettre que c'est une immersion dans un cerveau empli de confusion. Oui, on pourrait. Mais on préfère accuser l'auteur d'incompétence. Rentre chez ta mère, loser.

  10. Maman touche le fond par Lia - (27/10/2009)

    Le problème majeur du concept de la Zone, c'est qu'il autorise tous les boulets de passage à nous tartiner leur crise d'adolescence miteuse à la gueule. Et ça, ça fait chier. Notamment les soucis des micro-zonards avec leur maman qu'elle est méchante. Et ce, même lorsque le texte est perclus de traits d'humour de limande et de décontraction feinte. Je réclame le pilori pour aguerrir cette fiotte stupide.

  11. Bras mou par Yogg - (29/10/2009)

    Ca fait du bien, un peu de déjante décomplexée de temps en temps. Un mec atteint d'une espèce de gangrène extra-terrestre qui pète un peu les boulons et tente de se guérir à coups de hachoir. Basique et efficace. Là on touche au surréalisme, dans le genre. Le texte souffre pas mal de sa forme, c'est mal écrit et mal gaulé, encore qu'il y a une certaine puissance d'évocation dans le registre de la charpie. Rafraichissant.