Archives Menstruelles

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Recherche d'articles par mois

  1. La nuit noire (14) par Konsstrukt - (01/04/2009)

    Retour aux sources pour notre héros, qui retourne vivre dans sa maison d'enfance et part en recherche de substituts maternels. Cloitré dans sa vieille barraque avec ses ossements et ses pentagrames dessinés avec du sang, il ressemble de plus en plus à un psychopathe de roman d'épouvante à deux euros. Un coté Stephen King qui en dit long sur l'essoufflement de la série.

  2. Varius : les flaques de sperme par Das - (05/04/2009)

    Riche idée que de camoufler son texte porno sous des allures mystiques et antiques. Moi j'avais bien aimé le film Hot Cleopatra 4 dans le genre, avec plein de bonnes salopes huilées et de gladiateurs, tout ça. Sauf que là, c'est pas évident de bander correctement, avec les métaphores surempilées, gangrenées par une intention hermétique affichée. Pas évident de retrouver ses doubles chattes trempées dans ce bourbier. On chercherait à nous embrouiller que ça ne m'étonnerait pas. On dirait Alain Decaux suçant Hermès Trismegiste.

  3. Super (fe)U par Cuddle - (10/04/2009)

    Quand je vais faire mes courses, j'aime que la caissière soit bonne et ferme sa gueule. Quand je lis un texte j'aime ne pas être projetée dans un café bruyant, écoutant des lamentations anecdotiques ponctuées de gloussements et « enculé de sa race de client de merde ». Cuddle, manifestement marquée par une traumatisante expérience nous plonge dans l'univers féerique des supermarchés avec la grâce d'un guichetier aigri de la poste. Et décide de l'universalité de la connerie en cramant tout le monde.

  4. Et vivement dimanche par Protozwere - (10/04/2009)

    Y a un certain potentiel jubilatoire dans ce texte : Michel Drucker sequestré et cramé par son public de vieux, c'est forcément une bonne idée. Au-delà de l'idée, il n'y a que des friches : style en pin des landes véritable, vannes à peine esquissées, crémation torchée en deux lignes. C'est dommage, ça m'a laissé imaginer cette putain de larve molle avec son brushing en feu, et rien que pour ça j'ai applaudi.

  5. Du plaisir par Nico - (11/04/2009)

    Jusqu'ici, Nico et la Saint-Con, c'était pas le grand amour. Ce coup-ci, ça passe mieux. L'auteur s'en remet à l'humour absurde dans cette fable farfelue et amusante. Bon moi, l'humour léger et fantaisiste, c'est pas ma came, mais on sent Nico à l'aise. Je prends pas un gros risque en pariant que c'est un adorateur de Gotlib et des Monthy Python : on a des relents de Sacréé Graal toutes les deux minutes.

  6. Œil de sphinx par Traffic - (11/04/2009)

    C'est une très belle histoire de cons que nous propose Traffic : personnages de boulets existentiels, scénario décousu et improbable, narration cynique et débile à souhait ; le tout condensé dans un genre de texte-apéro hautement abordable et très agréable à lire. Bon, l'ensemble n'est pas de très haute volée, la crémation tient en trois lignes, et le con n'est peut-être pas un con de compétition élevé en plein air ; mais c'est frais, c'est bien, c'est CMB.

  7. Qui paiera pour Gérard ? par Dourak Smerdiakov - (12/04/2009)

    Alors que la Zone résonne de frénésie combustible, Dourak reste sobre et donne dans le désespoir ordinaire et social. Il centre son texte sur les retrouvailles d'anciens camarades de lycée, éloignés par la vie. Disons-le tout de suite : il manque les explosions, le bullet time, les putes et les ragondins. Et pourtant, le résultat est à tomber par terre : bien écrit, poignant, terriblement humain. Profondément pas sautillant du tout, mais ce texte mérite d'être considéré hors du cadre étriqué de la Saint-Con.

  8. L'épître ou les pitres par Le roi de la grimace - (12/04/2009)

    Bizarre texte que celui-ci. Evidemment, ça devrait être drôle : Jean-Claude Vandamme versus Jésus-Christ, le plus grand fight de l'histoire de la civilisation. Mais les vannes sont neurasthéniques, les gags minables. WTF ? Hormis ça, c'est bien écrit, et sympa, notamment tout le catalogue des horreurs et massacres imputables au christianisme, passé en accéléré. Belle tentative, mais manque d'entrainement.

  9. Tout le monde veut prendre sa place par Marquise de Sade - (13/04/2009)

    Les textes de la Marquise sont toujours tirés à quatre épingles : nouvelles bon teint, intro-développement-conclusion, vannes marrantes mais qui dépassent jamais la limite de l'acceptable. Même pour la Saint-Con, hélas. Ca doit être du à son grand âge : on aime pas trop faire le mongol à 67 ans. Tout ça pour dire que son texte est cool et fendard, mais n'est pas aussi jouissif qu'on aurait aimé.

  10. Pope corn par Lapinchien - (13/04/2009)

    On commence avec un bon fou-rire dès l'intro, pour s'enquiller ensuite des sermons scriptés, des discours scientifico-hystériques, de l'humour foutraque. Un grand bordel réjouissant. Les préjugés en prennent pour leur grade et l'horizon du lecteur s'ouvre. Du Lapinchien, quoi. Ici, même la lourdeur, la complexité et le peu de soin accordé à l'écriture sont des balles de plus dans le barillet du texte, et on s'en prend plein la poire. Hosanna.

  11. Chocolat fondu par Carc - (14/04/2009)

    Carc débroussaille une nouvelle piste, pas vraiment explorée jusqu'ici : la connerie moyenne, médiocre du citoyen lambda. Grâce lui soit rendue, c'est la connerie la plus pénible, au quotidien. Les vrais gros cons peuvent parfois passer pour atypiques, voire sympathiques dans le pire des cas. Le petit employé standard, inerte, lui, mérite sa crémation. Et ça court les rues. Du coup, le punir c'est pas glorieux mais ça détend. Texte efficace, sans ambitions démesurées, sympa.

  12. Sainte Conne par Le Duc - (15/04/2009)

    Pour cette édition de la Saint-Con, le Duc nous livre une oeuvre très personnelle, intimiste. Très largement autobiographique, le texte n'hésite pas à faire appel à la sensibilité enfouie au plus profond de nous-mêmes, et à tout ce qui touche, au fond, nos coeurs alanguis par un quotidien sans éclat. C'est l'histoire de l'amour qui le lie à un auteur zonard ; c'est l'histoire d'une passion qui s'achève sans s'achever vraiment, sur la route, dans les flammes, vers le couchant ; c'est une histoire dite des tréfonds de l'âme, avec des lettres, des mots, des phrases qui se dépouillent de tout sens commun pour nous laisser entrevoir la Beauté. Sinon, c'est aussi une belle merde sans saveur et pas drôle pour une thune.

  13. CA CRAME / CA CRAME PAS / CA VA CRAMER OU QUOI par nihil - (15/04/2009)

    Comme l'an dernier, nihil a apparemment manqué d'inspiration ; et ce qui nous arrive dans ces cas-là, c'est en général un texte expérimental. Ici, l'auteur est harcelé et torturé par des lecteurs barbares avides de tripes, de sang et de flammes, ce qui est un peu notre lot à tous. Au début on pige pas trop, puis ça se bonnifie au fil de la lecture. Le texte joue d'une manière assez draüwlatique sur le contraste plume dans le cul / écriture à la machette. C'est bien vu, c'est bon, mangez-en.

  14. Les racines du feu par Kwizera, Aesahaettr - (16/04/2009)

    Aaah, notre couple d'auteurs préférés, Asa et Kwiz. J'en rigole d'avance. L'alliance d'un cerveau d'éponge et d'une plume de veau marin. Limite c'est des super-héros, les mecs. Voyons donc quelle tambouille ils nous ont préparée. Aïe. Ca blablate sur du rien pendant des paragraphes entiers. Vie d'étudiant de mes couilles. Quelques bons grumeaux de déjante viennent rehausser le goût de la mélasse, mais au final c'est très inégal.

  15. Le disciple de Qohélet par Winteria - (16/04/2009)

    Winteria se fait pas trop chier et réutilise la recette qui lui a permis de gagner la St-Con 2008 : ce texte est la suite directe de son texte 'le con de Combourg'. L'effet de surprise n'est plus là et quelques descriptions un peu pesantes viennent parfois ralentir le rythme. Mais sinon tout est là, et Winteria n'a rien perdu de sa verve : frénésie de gags, narrateur complètement imbécile, machines à remonter le temps dignes de Léonard le génie, vannes à te retourner le cerveau. A ce rythme, ce connard va gagner tous les ans.

  16. Et vive la Bosnie-Herzégovine et ses magnifiques forêts de sapins par Hag - (17/04/2009)

    Ca c'est du tourisme comme je l'aime : bière, kalachnikov, démons invoqués et putes moscovites. Avec sa maitrise imparable de l'humour décontracté, Hag nous assène vanne sur vanne, l'air de rien, sans jamais qu'on souffre. Le revers de la médaille, c'est que c'est plutôt gentil, tout ça. Très drôle, mais ça manque un peu de graisse et de hurlements d'angoisse simulée. Il devient chaque jour de plus en plus évident que ce connard breton est en réalité un être raffiné. Excellent quand même.

  17. Diabolic scheme par Das, mallaury - (17/04/2009)

    Das et mallaury, deux auteurs prometteurs, tentent la synergie et jouent la carte de la déjante camouflée sous langage précieux. On sent nettement la fracture entre les deux auteurs, entre une crémation à tendance trve evil et un voyage dans l'au-delà plutôt détendu du string. Même l'intrigue est divisée en deux, ce qui laisse une drôle d'impression. Les deux vaudraient le coup, mais peut-être pas dans le même texte. Soigné et bien écrit, mais ça manque d'homogénéité.

  18. Ce soir, je vous mets le feu par Marquise de Sade - (19/04/2009)

    Alors que la moyenne des zonards grattent le fond de leur cervelet pour y trouver une once d'inspiration pour la Saint-Con, la Marquise multiplie les participations. Celle-ci sera hors-concours. Ca vaut à peu près la première : intrigue maitrisée, vannes maitrisées, déjante maitrisée. Ca fait chier presque, surtout quand on considère le potentiel jubilatoire d'une crémation de fans de Johnny Hallyday.

  19. Question de culture générale par Marquise de Sade - (20/04/2009)

    Troisième participation à la Saint-Con de la Marquise, qui se détend eeeeeenfin. Du coup, s'est moi qui morfle dans son texte. Logique. Elle met tant d'ardeur à me dépeindre comme un con, qu'on sent très vite que j'exerce sur cette femelle sans défenses une grande fascination, ainsi qu'une puissante attraction sexuelle. Pute. Elle en profite aussi pour faire une pub éhontée pour son site, mais c'est de bonne guerre, pour quelqu'un qui a triple-participé à notre fête nationale.

  20. Récap Saint-Con 2009 par Zone Inc. - (21/04/2009)

    Les résultats de la Saint-Con de cette année, la désignation du Grand Inquisiteur et les liens vers tous les textes publiés. Ce texte clotûre les festivités de la Saint-Con 2009.

  21. La danse éternelle par Nathan Esmer - (23/04/2009)

    Y a hypothétiquement une certaine patte dans cette description romantique et symboliste d'un champ de bataille. Comme un genre de style qui cherche à émerger, avant de se noyer complètement. Toutes les phrases écrasées ensemble et sans le moindre rythme, on dirait de la grosse bouillie avec rien qui surnage. J'ai même pas pu aller jusqu'au bout, tellement c'est relou. Sur le reste, les histoires sans intrigue ni personnages, ça me passionne pas.

  22. Scopophile par Josh - (25/04/2009)

    Le monsieur frétille à l'idée de voir son texte publié sur la Zone, alors allons-y. Je pense qu'il tenait à nous montrer qu'il a bien lu et relu Chuck Palahniuk. Genre littérature moderne vaguement subversive, avec un narrateur à qui on ne la fait pas. Au rayon des imitateurs d'écrivains à la mode, y a plus talentueux. Disons que le texte ressemble fort à une liste de courses, avec une série de points à développer. Eh ben on relira quand ce sera développé, hein. Y a de l'idée et un bout de style qui traîne, mais on attendra un premier vrai texte pour se faire une idée.

  23. Genèse (1/??) par Heretik - (29/04/2009)

    Un accouchement et les premières heures d'une vie vus par les yeux du foetus. Bon, c'est pourrave comme concept, mais un zonard aguerri pourrait probablement en faire quelque chose (s'il avait que ça à branler de ses onze doigts). Sauf que là c'est un gnou qui est à la barre, et son texte se crashe dans une mare de boue, de style insipide et de rebondissements prévisibles. Comme d'hab, on a probablement affaire à un ado désoeuvré persuadé qu'on a du temps à perdre à le lire. Au moins celui-là ne nous raconte pas ses états d'âme et évite les débordements lyriques, c'est déjà ça.