Archives Menstruelles

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Recherche d'articles par mois

  1. Le bouc de Dardoik par Traffic - (01/03/2009)

    Ce texte sent la fatigue à plein nez. C'est peut-être parce que je sais qu'il a été écrit en speed en plein milieu de la nuit sur un thème imposé, pour un concours idiot. On sent le texte à la dérive, les connexions synaptiques faiblissent, les touches du clavier se mélangent, les vannes virent à l'incongru. C'est beau, la douleur dans l'effort. Fnörd ?

  2. Tetra par nihil, Marquise de Sade - (08/03/2009)

    Comme pour un enfant trisomique, j'ai du mal à assumer ce texte : un genre de drame du quotiden, centré sur un tétraplégique et sa soeur qui s'occupe de lui. C'est parce que je l'ai commencé il y a bien cinq ans, à une époque où je ne répugnais pas à écrire des nouvelles variées de contexte. Depuis j'ai abandonné ce créneau et j'ai fini par refiler le truc à la Marquise pour qu'elle me le termine. Bon prétexte pour expliquer la trisomie du rejeton. D'une tranche de vie contemplative et obsessionnelle, elle a fait une vraie nouvelle avec une intrigue, de la violence et de l'angoisse même pas simulée. Mais pas de putes.

  3. Trip par CC - (11/03/2009)

    Il m'a fallu y revenir plusieurs fois tant la forme est hideuse. Soucieux de nous faire partager son trip en temps réel, l'auteur a délibérément ignoré la ponctuation, insérant même de manière ludique de petits qcm, hop choisis ta névrose. Profonde perplexité et rien-à-branlage. Et les inhalations d'un bon tube de colle ne parviennent pas à rendre le personnage plus sympathique. Dommage, j'ai préféré la chute à la descente.

  4. Les bienfaits de la reproduction par mallaury - (14/03/2009)

    On a plus très souvent droit à de bons textes zonards et décomplexés, et comme par hasard, on doit celui-ci à une nouvelle auteuse, encore fraiche et rose. Pourtant y a toutes les ficelles des vieilles putes zonardes expérimentées : violence gratuite, caricature discrète, déjante à tous les étages et festival d'urine indoors. Et même des scènes gore pas totalement pitoyables. Moi ça me met en joie et m'oblige à ululer comme une otarie éventrée en levant les bras. Encore !

  5. Serial Edit 30 : chercheuses d'or par Glaüx-le-Chouette - (17/03/2009)

    La cambrousse profonde : ses bouseux, ses attardés congénitaux, ses amours incestueuses dans la paille de la grange. Hormis ce cadre, peu de choses rattachent ce texte à son prédécesseur, 'le feu' d'Aelez, dont il est inspiré. C'est pas grave, c'est bien quand même. Sans doute trop de contexte pour trop peu d'action, et trop de mots pour raconter une histoire simple. Faut voir. Disons qu'on pourra pas faire signer l'adaptation à Weslay Snipes, mais on fera sans.

  6. Serial Edit 31 : le dépeceur par Hag - (20/03/2009)

    Toujours aussi intrigué et fasciné par l'art, le zonard s'échine à disséquer la vocation artistique. Et comme d'hab, retombe sur la conclusion typique : l'Art est un temple, les artistes des profanateurs et le public un troupeau d'abrutis et de pédants prosternés sur le parvis. RAS, donc. Hag en vient même à se passer d'action ou d'intrigue pour ressasser ces clichés. Ca se lit très bien et c'est loin d'être con, mais on en sort avec une certaine impression de déjà-vu.

  7. Stevie Wonder ou à la recherche des pieds du réveil par Anamorphose - (24/03/2009)

    Blurb ? J'ai pas tout capté, mais je suppose que c'était pas l'idée. Que le but du jeu, c'était pas de raconter une histoire mais de mélanger une poignée d'impressions, quelques bouts de vannes, un peu d'amertume. Bon, je sais pas trop les autres, mais moi les impressions floues je me torche avec, à moins qu'elles servent d'assaisonnement à une vraie scène. On a le droit d'être farfelu, à condition de l'être dans une cage. A mort.

  8. Vêtu de noir par EvG - (25/03/2009)

    Je tiens à dire que je réprouve officiellement l'usage de poésie dans un texte en prose. Les vers (copié-collés chez Musset, erf) qui trouent ce texte sont classe en eux-mêmes, mais le principe dévalue sérieusement le texte d'Evg, qui ne méritait pas ça. L'histoire manque de continuité mais l'écriture est agréable, genre classicisme sobre et élégant. C'est pas du 100% pur skaï non plus, ça sent un peu l'imitation scolaire, mais ça fait presque illusion. J'aurais vraiment aimé sans l'emprunt éhonté au Grand Ancien.

  9. Rouillé par Glop-glop - (29/03/2009)

    Glop s'y connaît bien en vieux beaufs, peut-être qu'il a des gênes ? En tous cas, se faire larguer à cinquante balais, c'est dur, faut se remettre en question, maîtriser de nouveaux outils : Meetic, clubs techno, nouvelles tendances sexuelles, tout ça. Un vrai bordel pour un vieux con marié depuis vingt-cinq ans. Bref, on ricane bien et on visualise plein cadre ce pauvre type en train de gratter son front gras devant son écran envahi de 'lol'. Aujourd'hui donc, 'Gérard contre le sado-masochisme'. Enorme.