Archives Menstruelles

séparateur
séparateur

Tableaux

Recherche d'articles par mois

  1. Le lapain par MantaalF4ct0re - (01/05/2007)

    Cette comptine pour enfant trisomique, rendue quasiment illisible du fait des fautes volontaires, est dans la lignée de "Gouzi gouzi", du même auteur. Ça plaira sans aucun doute à la majorité d'abrutis qui sévit ici, les autres n'y verront que la redite d'une règle universelle : il ne faut pas écrire bourré. À lire en triple diagonale salto périlleux arrière et à oublier immédiatement, sous peine de lésions encéphaliques irréversibles. Attention les yeux.

  2. Guerre sans nom par Lahyenne - (01/05/2007)

    LaHyenne délaisse les parodies poétiques pour un instantané de vie guerrier et violent. Le style nous mène tout droit à l'essentiel, sans réflexions philosophiques ni métaphores foireuses. Ça pourrait être regrettable, mais ici c'est plutôt un bon point : on est pris dans l'action immédiatement, et on n'a droit à un répit qu'à la fin, abrupte. Un bon texte sur le sadisme guerrier.

  3. n3rDz : épilogue par Lapinchien, Nounourz, nihil, Glaüx-le-Chouette - (02/05/2007)

    Après la mort de Nounourz et la désaffection successive de ses deux autres co-auteurs, Glaüx a décidé d'achever seul, en freestyle, cette titanesque série qui a connu ses heures de gloire. Basculant sans vergogne de l'humour débile à la pure science-fiction, presque sombre, presque mystique. Une fin laborieuse, lourde, mais qui a le mérite d'exister et de braquer un peu le projo sur cette excellente rubrique.

  4. Loin de l’extase synchrone par Omega-17 - (03/05/2007)

    Le comité officiel de démolition d'Omega va pas aimer. Moi non plus. J'ai beau aimer ses propagandes incompréhensibles et désabusées, celle-ci est vraiment trop lourde. Un gros patchwork de tout et n'importe quoi, indigeste au possible. Les phrases sont belles, mais passées au mixer et rapiécées ainsi, elles ne servent à rien. Assommant au possible.

  5. Il faut se suicider malin : la méthode douce par Mill - (03/05/2007)

    Le didacticiel du suicide, on connait déjà sur la Zone. Mais c'est toujours de la lecture potable, ce genre de connerie. Et en effet, Mill lui-même, qui d'habitude se complait dans la subtilité de fiotte, se permet de faire du bon gros zonard teigneux et amusant. Comme le premier guide du suicide signé Ventoline et comme précédemment testé et désapprouvé par Nounourz, la méthode de référence ici, c'est l'hypothermie. En version satirique.

  6. Une petite barre de chocolat blanc par Mill - (04/05/2007)

    Ce texte est largement agréable, bien écrit et tout le bordel, avec comme personnages un gamin effrayant et sa mère victimisée. Sans vannes particulières, c'est quand même du gros second degré, et rapidemment on apprécie le texte comme une parodie de films d'horreur, bien exagérée, pas crédible du tout. Du coup on se marre sans trop de complexes, c'est nuancé et réussi.

  7. Première litanie par 222 - (06/05/2007)

    Après la fin des Dialogues, on s'interrogeait sur le devenir zonard de 222. Force est de constater que la garce a encore des ressources, puisqu'elle nous sert cette loghorrée sombre et puante bourrée de formules qui pètent à la gueule les unes après les autres. L'impression de lire quelque chose de très travaillé a parfois troublé ma lecture, mais globalement c'est une bonne claque. Très bon texte.

  8. Eloge de la destinée par Traffic - (06/05/2007)

    Dans le concept, c'est le bas de gamme de la propagande nihiliste : on vous raconte votre vie par le menu, en restant bien centré sur des généralités. Histoire de bien vous montrer que vous faites partie du troupeau et que vous n'avez aucune chance d'en sortir. C'est facile mais ça fonctionne bien, c'est pas trop appuyé dans le cliché subversif, c'est même limite trop nuancé, des fois on préfererait des gros coups de matraque agressifs dans la poire.

  9. Le greffoir par Glop-glop - (07/05/2007)

    D'après l'auteur, ce texte a été refusé chez lapin.org qui y ont vu une apologie du viol, de la pédophilie et du meurtre par arme blanche... Bon personnellement j'y vois surtout une apologie de la poésie de merde.

  10. Wish me luck par Balkis Boyle - (08/05/2007)

    Ce n'est pas nier les qualités évidentes du texte que de dire qu'elles sont bien noyées dans un gros tas de merde purulente. La poésie en prose je peux l'admettre quand elle évite les écueils du n'importe-quoi impressionniste. Et pourtant c'est sombre, et pourtant c'est étrange et malsain, et plein de passages sautent à la gueule. Ca mériterait un débarbouillage à la soude, histoire de diluer la guimauve.

  11. Lettre par Ekel - (09/05/2007)

    Ekel est une schizophrène qui s'ignore, et qui écrit à une table basse. À part ça, le texte renifle l'introspection adolescente rédigée sur fond de "Nothing else matters", et est parsemé d'exclamations grandiloquentes tu vois quoi qu'il faut pas se laisser aller face à l'adversité du monde des gens et tout. C'est pas non plus super bien écrit. Ça rend le texte assez pénible, tout ça, et je vois rien pour rattraper le tout. À part la table basse. Mais bienvenue, hein, tu suces t'avales ?

  12. Trois jours par Sot-Viet - (10/05/2007)

    Comment foirer un suspense en une leçon magistrale. En gros il arrive quelque chose au narrateur, et nous pauvres lecteurs manipulés, ne savons pas quoi. Oh mon dieu, le suspense est insoutenable, on en a rien à braire tout ça. Le récit de cette ennuyeuse expérience est infiniment mal écrit, au point que ça finit par devenir amusant. On se marre même bien devant la deliquescence de cette piètre tentative. Minable.

  13. La belle et noble geste d'Arthur, roi de la Bretagne du Haut et du Bas, chapitre 1 par Hag - (11/05/2007)

    Après une jouissive introduction, Hag démarre cette nouvelle série parodique par un épisode résolument débile. Hag s'amuse visiblement bien, nous aussi, pas de raison de bouder son plaisir devant cette avalanche d'anachronismes, de branleurisme et de bastons imbéciles. Un vrai hénaurme nanar que n'auraient pas renié Mel Brooks ou Trey Parker. Ca pourrait être pourri, mais c'est trop bien fait.

  14. L’assistanat, première entreprise de France par Lapinchien - (13/05/2007)

    Entre un prêche moralisateur teinté de propagande à la Fight Club (dont on retrouve des phrases à peine digérées) et un pur discours politique sous forme de euh... chanson (?) C'est lisible, mais le format employé est déstabilisant et le message est carrément brouillé. Du coup je suis pas sur de savoir quoi en penser, alors dans le doute, on va dire que j'aime pas.

  15. T'as mal où ? par Ange Verhell - (14/05/2007)

    C'est plus intense et plus efficace que les mièvreries habituelles d'Ange Verhell, même si la base est la même (à savoir une pute et le tourment sentimental que l'abruti de service subit pour elle). C'est assez organique et du coup beaucoup plus passionnant pour un zonard. J'ai déjà lu mieux, là c'est assez confus, le style est pas très fluide et la fin se barre en couille, mais c'est sombre et lourd, on en demande pas plus.

  16. Alias omega par Omega-17 - (16/05/2007)

    Toujours mégalo, toujours exilé en Belgique, toujours alcoolo, Omega continue à nous gerber des bribes de sa vie dont on se fout et à se lustrer les couilles sur son style. Ceux qui ont déjà lu du Omega auront l'impression de relire toujours le même texte : du gloubiboulga de réflexions désabusées, de cynisme de poseur, de sentimentalisme qui n'ose pas s'assumer. C'est assez fatiguant.

  17. Dommage collatéral par Traffic - (16/05/2007)

    C'est probablement un extrait de blog, du racontage de life cent pour cent inintéressant, centré sur la rupture du narrateur avec sa copine. C'est plutôt long et il ne se passe rien. Oui mais voilà : c'est Traffic qui raconte, alors c'est tout à fait plaisant. Ca manque sûrement d'un peu de haine, d'un brin de violence verbale (voire physique), mais y a de l'humour, de l'amertume et on se fait pas chier.

  18. Asylum - Cellule 219 (prologue) par nihil - (17/05/2007)

    C'est l'introduction du nouveau dossier Asylum, dont les épisodes peuvent se lire indépendemment ou d'affilée, selon le courage des uns et des autres. Pour ce premier texte, le héros est le professeur Tchekov, psychiatre qui a établi son bureau dans la cellule 219 après la rupture avec sa femme. Peu de choses à en dire, c'est une introduction, elle n'a pas d'intérêt particulier lue seule. Mais la suite arrive.

  19. Asylum 1 - Cellule 218 par 222 - (17/05/2007)

    La cellule 218 de l'hôpital psychiatrique est occupée par une jeune psychotique incarnée par 222, qui semble ne pas avoir eu de problème particulier pour s'identifier à son personnage. Il faut dire qu'Amélie Vuissin, jeune fille agressive, traumatisée par son père, est tout le portrait de l'héroïne des autres textes de 222. Comme il fallait s'y attendre, c'est sombre, violent, un peu en deça des Dialogues pour la qualité, mais on se prend sa dose de violence verbale dans la face avec plaisir.

  20. Asylum 2 - Cellule 217 par Winteria, Glaüx-le-Chouette - (18/05/2007)

    Winteria et Glaüx ont eu du mal à travailler ensemble pour écrire cet épisode successivement abandonné par l'Abbé Pierre, Dourak et Lahyenne. Le premier m'a pondu une contribution sombre et sérieuse, le second a fait dans le déjanté quasi-humoristique. J'ai eu un peu de mal à rapiécer les deux ensemble et le résultat est plutôt hétérogène, et hormis quelques passages psychopathologiques de la fin, peu satisfaisant.

  21. Asylum 3 - Cellule 216 par Narak - (19/05/2007)

    L'épisode de Narak est à la fois très bon si on le lit comme un texte indépendant, et probablement trop long pour être valable pour la continuité de l'histoire globale d'Asylum. C'est très bien écrit, glauque à souhait. L'héroïne, une givrée de première paniquée par le déboulement en force de meutes d'animaux imaginaires, en voit de toutes les couleurs hallucinatoires. Un sommet du psychopathologique à la zonarde.

  22. Asylum 4 - Cellule 215 par Hag - (20/05/2007)

    Hag nous a bombardé de textes comiques récemment, mais il ne faut pas oublier que c'est également un excellent auteur de textes sombres. Il en fait la preuve dans cet épisode cataclysmique, mystique au possible, où il incarne un prophète de la fin du monde de la meilleure manière qui soit. L'avalanche de sermons disjonctés et d'hallucinations morbides peut se révéler un peu lourde sur la longueur, mais c'est quand même un putain de chef d'oeuvre.

  23. Asylum 5 - Cellule 214 par Invisible - (21/05/2007)

    La contribution d'Invisible au dossier Asylum n'est sans doute pas la plus violente, la plus sombre ou la plus remarquable du dossier. Il n'empêche que c'est clair, concis et ça se suit sans peine. Inv a su éviter la confusion psychopathologique qui a gangrené nombre d'épisodes jusqu'ici. Le ton est relativement léger, mais on se bouffe quand même quelques scène marquantes au passage.

  24. Asylum 6 - Cellule 213 par Aka - (22/05/2007)

    On peut reconnaître les textes d'Aka au premier coup d'oeil, et aussi rigides que soient les instructions, on ne peut s'empêcher de déceler ce qui fait la force de ses autres textes : sensibilité, douceur perverse, violence psychologique. Moins de puissance brutale que certains de ses congénères sans doute, mais une certaine forme de nuance et quelques images marquantes plus sombres (plus classiques aussi) que les torrents de tripes habituels.

  25. Asylum 7 - Cellule 212 par Ariankh - (24/05/2007)

    Ariankh a su élever suffisamment son niveau pour faire jeu à peu près égal avec ses illustres confrères de la série Asylum. Son épisode est loin d'être le plus réussi, mais il est efficace, halluciné, et largement assez psychopathologique pour plaire à tout zonard qui se respecte. Son personnage, maniaque, paranoïaque manque d'une psychologie réaliste, mais il est largement assez givré pour compenser.

  26. Asylum - Cellule 211 (épilogue) par nihil - (24/05/2007)

    Le professeur Tchekov, le fil conducteur de toute la série Asylum revient sur le devant de la scène pour cet épilogue qui manque d'une certaine dose de violence et de disjoncte pour servir de bouquet final. C'est plutôt une fin sombre et calme, sinistre. Ce qui après le déferlement de violence, de psychopathologie brutale qui s'est enchaînée durant sept épisodes, n'est peut-être pas un mal.

  27. Asylum hors-série - cellule 219 (version alternative) par Lapinchien - (25/05/2007)

    Y a eu comme une erreur d'interprétation à cause d'instructions mal formulées. Lapinchien, chargé de l'introduction de la série Asylum nous a pondu un épisode totalement hilarant, déjanté, bourré de gags tous plus absurdes et réjouissants les uns que les autres. Manque de bol, les autres auteurs d'Asylum se sont exclusivement cantonnés à des textes sombres. Du coup j'ai du réécrire cette introduction et garder celle-ci pour en faire un bonus DVD de haute volée.

  28. Je t’avais dit d’éviter les quais de Seine par Mill - (27/05/2007)

    Deux infirmiers, à peu près aussi abrutis l'un que l'autre, qui viennent de terminer leur service tombent sur un semi-cadavre de clochard qu'ils ont la flemme de prendre en charge. C'est un peu maniéré dans le style pour une histoire qui se veut plutôt déjantée, ça trainasse un peu aussi, et c'est pas super crédible. Mais au moins y a pas de prise de tête ou de prétention artistique à la con.

  29. Spirale par Lussylver - (28/05/2007)

    Tool est un groupe qui inspire beaucoup de zonards. Après mon texte Arch-Nemesis et Message Subliminal de Tyler D, c'est Lussylver qui se laisse influencer par ce groupe de rock sombre. Un bon gros texte de camé de merde, avec hallucinations copiées directement sur les clips du groupe en question et même inclusion des paroles du titre Lateralus. Rien de bien valable pour les fans de Tool qui n'y verront qu'un repompage abusif. Les autres, faut voir.

  30. Pourquoi j’aurai préféré m’appeler John Taylor III par Traffic - (29/05/2007)

    Notre héros est bien décidé à se tirer une balle dans la gueule et fait son solde de tout compte avec la vie. Ce qui n'empêche bien entendu pas le texte d'être drôle, au contraire. Les digressions absurdes sur les américains, qui forment le gros du texte sont un peu inutiles par contre. C'est un peu du n'importe quoi dans un texte suicidaire (même comique), on s'en serait bien passé même si c'est pas super pesant.

  31. Ballade en nature par Ceacy - (31/05/2007)

    Ceacy s'est mis en tête de faire de la poésie conforme aux attentes de Glaüx et autres surlittéraires du coin. C'est foiré comme on s'en doute, malgré l'effort. Au delà de la forme, le contenu est franchement anodin et ne mérite aucun autre qualificatif.

  32. La puanteur ne les quittera pas par Osiris - (31/05/2007)

    On a ici affaire à un manifeste nihiliste, genre plutôt courant en ces lieux. Un essai ni super bien écrit ni super bien argumenté, et qui manque cruellement de rage destructrice et de slogans qui frappent au bide. Et y a une certaine forme de moralité sous-jacente qui vient gangréner le tout, rendant cette chose aussi détestable que le pire des livres religieux. Encore un qui a mal digéré Niezsche.