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  1. Kraken par Agar - (02/01/2017)

    Agar-Agar* nous offre ici un premier texte très appréciable avec un style et des descriptions bien léchés qui nous donne envie d'en avoir plus. Nous sommes plongés dans un univers fantastique de base qui mêle réalité et folie. Après avoir été invité à un mariage et s'être empiffré au banquet cérémonial, le protagoniste semble faire une indigestion de calamar géant radioactif (faut passer sur les sushis, surtout quand on est en voyage à Fukushima). Un concurrent sérieux donc qui grossit le dossier Lovecraft qui, je vous le rappelle, se clôture à la fin de la semaine. (*c'est pas très drôle mais j'aime bien quand même).

  2. substance critique par Lie Storm - (03/01/2017)

    Nous accueillons un nouvel auteur ou plus probablement la réincarnation d'un Grand Ancien de la Zone. Apprêtez vous à entrer dans une nouvelle dimension, qui ne se conçoit pas seulement en terme d’espace, mais où les portes entrebâillées de l'orthographe, de la grammaire et la conjugaison peuvent se refermer sur vous à tout jamais. Au delà des classiques notions d’écriture, où l’homme projette ses pas, il est une dimension où peuvent se glisser par les innombrables portes du storytelling Duquesque et ElDefois, ses désirs les plus fous. Une zone où l’imagination vagabonde entre la science et la superstition, le réel et le fantastique, la crudité des faits, la matérialisation des fantasmes, et l'absence flagrante de relecture. La substance critique dont il est question dans le titre, c'est cette conglomération de mots, ce tissu alphanumérique informe et en constante mutation narrative exposé à notre concevoir tel un long tentacule haché de retours à la ligne improbables et hideux. En cela ce texte est intéressant. C'est du Lovecraft puissance moins un, inversé donc. Que l'auteur ne s'en offusque pas. C'est avec sincérité et sans la moindre ironie que j'avance que cette nouvelle est une Singularité unique et précieuse dans la cosmogonie littéraire et indubitablement il a sa place au panthéon zonard tel Lovecraft à sa place sur Weird Tales et moi-même chez Barnum.

  3. BON AN! par pascal dandois - (04/01/2017)

    Voici un nouveau sonnet sur la St Sylvestre, alors je sais pas si y'a une épidémie de connerie dehors mais il y a d'autres poèmes en attente à la gloire de 2017. J'vous l'dis direct, ça me fout une mort pas possible de lire des trucs pareils de bon matin, Okay ?! Bref (caca nerveux passé) Dandois se sent l'âme poète maudit, réincarnation inversée d'Arthur Verlaine Hollande avec une belle grosse anaphore qui tranche bien ta rétine au cutter dans un geyser d’hémoglobine bien gore. Bonne année de merde ! Merci Dandois.

  4. George Michael par Mill - (04/01/2017)

    Finalement, on était plutôt content qu'il la ferme; le Mill. Finalement, la Zone était en vacances de Mill et C'ETAIT BIEN ! Le bavard le plus lourdingue de la Zone nous revient avec un Cri de la Chtouille déjà lu dans une radio locale et c'est, ma foi, c'est frais, c'est doux, c'est chiant, c'est du Mill, paraît qu'y en a qui aiment. Pour écouter la douce voix de l'énergumène : https://soundcloud.com/user-862514891/le-cri-de-la-chtouille-decembre-2016-george-michael

  5. 2017. Ou Théologie du Feu par HaiKulysse - (05/01/2017)

    Nouveau triptyque d'HaiKulysse dans son désormais habituel et constant style burroughsien, une histoire en 3 parties donc oscillant entre onirisme et onanisme, traitant du délicat problème des multiplexes près des lieux de travail et de la perte de productivité induite impactant de pratiquement 0.2 points le taux de croissance de notre beau pays, cause indéniable de la non résolution du chômage de masse même si le plan 500.000 formations aléatoires semble inverser virtuellement la courbe des demandeurs d'emploi de catégorie A et enrichir les copains qui gèrent des centres de formation aux confettis et cotillons avec des intervenants intervertissables en mode tournante ping pong avec leurs élèves. Un texte de spindoctor malveillant donc, qui par un storytelling pervers et en sous-texte ciblant l'inconscient du lectorat, défend le bilan de François Hollande par le biais d'images subliminales pornographiques et d'une délicate odeur de pop-corn caramélisé distillée par des brumisateurs discrets attaquant nos neurorecepteurs au clientélisme. Gageons de fait qu'HaiKulysse cherche à peser sur le résultat de la primaire socialiste à Lyon en échange probablement d'un travail fictif dans une association virtuelle proche d'un multiplexe. "Nice move ! " comme dirait Trump à Poutine.

  6. Réservation disponible par Muscadet - (07/01/2017)

    Première excellente contribution de Muscadet à l'Appel à Textes de la Forêt et vous êtes tous conviés à suivre son exemple. Inspirés des livres de Jack London, postez vos nouvelles de bourlingueurs aux gueules cassées, prêts à partir au bout du monde sur un coup de tête, à la ruée vers l'or, en clandestin ou sur Blablacar, à la chasse aux aurores boréales ou simplement pour collectionner les MST. Aujourd'hui vous aurez le plaisir d'entrer dans le cerveau de Bernard Lavillier. Des légendes aztèques rapportent qu'il aurait inspiré la genèse de la collection du guide du routard ainsi que le business model de Couchsurfing puis AirBnB avant d’entamer la brillante carrière musicale qu'on lui connait. Atteint gravement à son ego par la fameuse chanson des Fatals Picards à sa gloire, il semblerait qu'il se soit installé dans un paisible T3 de la banlieue tourangelle. D'ailleurs, une question me taraude : Bernard, t'habites à combien de kilomètres de Tours ?

  7. Troisième chapitre : une étrange famille par HaiKulysse - (08/01/2017)

    Troisième chapitre de la rubrique "Le carnet de Moleskine" de notre bon vieux Haiku qui nous conte ici une sorte de prélude à la St-Con en mode "il faut sauver le soldat Ryan (ou pas)". Nous sommes toujours plongés dans un monde chaotique d'après guerre où les crocos sont devenus nos amis et avec qui on peut faire des barbecues tout en fumant sa clope, pénard. Ah oui, j'oubliais le passage incestueux entre un frère et une soeur qui pourrait en exciter certains. En tout cas, je savais qu'Haiku avait des problèmes psychologiques mais je n'avais pas mesuré l'importance des dégâts que pouvait faire la drogue. On attend donc la fin de ce récit très palpitant (humhum).

  8. Il a fini d'attendre par Castor tillon - (09/01/2017)

    Formidable idée de Castor Tillon qui transpose l'univers de Lovecraft dans un acte improbablement retranscrit de pièce de théâtre de Boulevard fictive, une sorte d'extrait de Vaudeville à se taper les tentacules dans un coin, une intrigue bâtie sur le comique de situation essentiellement, une action pleine de rebondissements zboing zboing zboing cependant. Certes ici on ne traite pas d'adultère, de portes qui claquent, d'amant nu dans le placard mais la dynamique est similaire et parsemée de subtils calembours et contrepèteries habilement dissimulés qui se succèdent rapidement sur scène, en huis clos dans nos esprits torturés, se croisent en mode subliminal puis remontent des abysses de nos inconscients après la lecture tel une régurgitation acide suite à un bad trip au gaz hilarant dégoulinant de slime vert hideux et « Ciel, mon Cthumari ! mglw'nafh fhthagn-ngah cf'ayak 'vulgtmm vugtlag'n ».

  9. Le changement ? Une prière, une tape sur le cul et au lit… par Le Docteur Burz - (13/01/2017)

    Après les remarques de M. Burz sur l'organisation de la publication des textes (oui, apparemment nous ne sommes pas assez rapide), on s'attendait à lire une merveille dans le genre, une sorte de pépite qu'on aurait oubliée au fond du tiroir. Sauf que là, cette vieille serpillière, on aurait préféré ne pas la voir, ne pas la lire, même, ne pas la retrouver en page d'accueil. Dès les premières lignes, on pleure, amis de l'orthographe et de la conjugaison, attention aux yeux car ça picote ! Une énième discussion de comptoir sur le quinquennat de feu Hollande et de notre avenir. Bref, le texte a frôlé la catégorie "sans texte" ou la nouvelle catégorie sortie tout droit de mon imaginaire : "OSEF"

  10. ULTIMA VULVA ( les châtiments anales) #TextAppeal #PalimpsesteDeCitron #TDM par Lapinchien - (14/01/2017)

    Il est là, le premier texte de l'appel à texte érotique ! Un poème certes mais n'ayez pas peur car le contenu vaut le détour. Même, une idée émerge de mon petit cerveau maléfique, on pourrait tous l'apprendre en cœur et en faire l'hymne national de la Zone ! Certains vers rentreront comme du beurre : "Je ne reverrai pas ta schneck aride et triste" ou encore aux armes "anus déchirés". Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé ce premier jet (humhum) très drôle, à lire donc au coin du feu ou sous la douche. Ne vous touchez pas trop la nouille quand même...

  11. Le Projet par HaiKulysse - (15/01/2017)

    Seconde contribution à l'Appel à Textes de la Forêt et en l’occurrence une participation succincte voire subliminale, presque un tweet d'HaiKulysse probablement sous le charme de cette mode lancée par Donald Trump et son efficience démontrée. Un nouveau bourlingueur nous est présenté et chose amusante tout comme dans la première contribution nous avons à faire à un Indiana Jones en chaussons, un Tintin adepte du cocooning, un Jean Yves Cousteau abonné à télé Z sur le point de se lancer dans un interminable marathon Simpson sur W9. J'arrête ici mon descriptif de peur non pas de spoiler une fantastique aventure immobile mais afin de ne pas dépasser le texte commenté en longueur et rebondissements.

  12. Le martyre de la colombe par Castor tillon - (16/01/2017)

    Voici, je cite "une petite pochade pour l'appel à texte "Texts Appeal" et effectivement, on découvre petit à petit que nos auteurs de la Zone aime se palucher en lisant des romans à l'eau de rose. Castor Tillon nous gratifie donc d'un nouveau texte comico-sentimental à la limite du trash (mais on la gratouille du doigt cette limite car le viol en question reste gentillet). On appréciera l'écriture calambourienne, l'effet théâtre boulevard et les situations toujours aussi incongrues de ses personnages. N'oublions pas de mentionner la participation très respectée de notre LC national qui n'a pas pu s'empêcher de passer par là et de filmer la scène dudit viol, quel coquinou celui-là !

  13. Les Hyper-Heros (1) par pascal dandois - (17/01/2017)

    Suite des aventures de HyperLord par Pascal Dandois dans une nouvelle rubrique intitulée "Les Hyper-Heros" Selon la théorie freudienne (source Wikipedia) , le stade anal se joue de 2 à 3 ans en moyenne. Pascal Dandois y lance fréquemment d'interminables compétitions athlétiques. L'enfant découvre le plaisir que lui procure le fait de retenir les matières fécales ou de les expulser. C'est aussi, à cet âge, la période d'opposition. Dans le stade anal, la perte des excréments est assimilée, par le jeune enfant, à la perte d'une partie de son corps ; l'enfant peut en être angoissé. L'enjeu premier du stade anal est l'autonomie dans l'espace. L'enfant commence à maîtriser ses sphincters, et l'anus devient une zone érogène sous l'influence de l'exigence de propreté exprimée par les parents. L'anus, zone de passage entre l'intérieur du corps et le monde extérieur, est soumis à la volonté de l'enfant qui s'aperçoit qu'il peut empêcher l'expulsion et en retire donc un plaisir de rétention découlant de l'application de sa volonté. Il prend progressivement conscience du soulagement lié au fait de laisser sortir : c'est la découverte du plaisir d'expulsion. Selon cette théorie, il est fréquent que l'enfant s'intéresse à ses selles et les manipule, les explore ou les exhibe. Si ce stade ce poursuit au delà de l'adolescence voire à l'age adulte, l'enfant peut devenir "un littéraire" et au delà de 70 ans, un membre de l'académie Française.

  14. Nuées d'Insectes ou Baiser d'Or par Clacker - (18/01/2017)

    Des fois on se demande si Clacker ne prend pas des trucs avant de s’endormir ou si la lecture de Blacksad ne lui fait pas faire quelques petits cauchemars. Nous voici donc dans son univers barré où les humains côtoient des hybrides dans une atmosphère étrange. Un style très soigné et esthétique même si je déplore quelques passages confus. Un bon texte dans l’ensemble classé dans la catégorie Texts Appeal puisque, là encore, l’intrigue se porte sur les aventures d’une dame de petite vertu qui respire la joie de vivre.

  15. Je me souviens #TextAppeal #TDM par HaiKulysse - (19/01/2017)

    HaiKulysse nous balance une contribution au dossier #TextAppeal un peu flippante. En effet non seulement il semble faire une fixette et fantasmer sur Cuddle depuis que je fais courir la rumeur cependant vraie qu'elle ressemble à Britney Spears jeune dans son clip "Oops I did it again..." et va probablement bientôt passer en mode psycho stalker mais bon ça c'est une histoire d'amour embryonnaire, une idylle naissante, un long roman d'amitié qui commence et ça ne nous concerne pas vraiment. Non. Le pire c'est qu'HaiKulysse semble prendre goût et s'installer définitivement dans la Tweet Litterature Burroughsienne et ça c'est vraiment un crime impardonnable et d'ailleurs que fait la police ? Comme dirait à peu près la Britney moins jeune : "You'd better work, Bitch !"

  16. The Sugar Daddy and his Hot Ginger SMBD MILF ( A sovereignist erotic story ) #TextAppeal par Lapinchien - (22/01/2017)

    Alors c'est vrai que des fois on comprend pas tout quand LC nous pond un texte. Là pour le coup, pas d'univers vortexien, mais un texte qui nous fout grave les jetons. Perso, j'en ai eu des frissons dans le dos. Bin oui parce qu'imaginer cette vieille peau de Natacha Polony en mode sexe devant JP Chevenement moi ça m'horrifie direct'. D'ailleurs Halloween c'est pas tout de suite donc faudra revenir avec une autre interview exclusive. Ce texte plaira sans doute à Muscadet, fervent politicien de la Zone, qui j'espère, malgré les primaires de la gauche pourra nous donner son point de vue sur cette merveille de JPC.

  17. Léchouilles par pascal dandois - (22/01/2017)

    pascal dandois ou comment donner raison au Darwinisme Social.

  18. Radeau de La Méduse ou Glande Surrénale par Clacker - (23/01/2017)

    4eme épisode de "La Ruche" de Clacker, la série zonarde à l'univers et l'intrigue les plus aboutis et fascinants depuis "En plein cœur. PAN ! Pas ailleurs." de Valstar Karamzin. Mandeville en Louisiane à l'intersection de plusieurs univers oniriques où mutants hybrides et humains se côtoient dans une ambiance cronenberguienne malsaine. Ville où les théories du philosophe homonyme sont mises en pratique : le vice individuel améliore la société et la vertu collective devient un chantage et un abus de pouvoir de la masse. Vous êtes cordialement invités à reprendre les 3 premiers épisodes depuis le début pour mieux savourer ce 4eme opus et entrevoir les différentes trames et enjeux qui se mettent en place. à chaque fois on cherche de nouvelles influences à cette série, et cette fois encore, un nouvel axe de lecture émerge selon moi, celui du Carnaval des Animaux de Camille Saint-Saëns, probablement forcément du fait de l'ambiance de Mardi-Gras permanent qui transpire de cette ville de Louisiane. Les hybrides in fine ne seraient-ils pas tout simplement les masques derrière lesquels on se cache pour camper d'autres personnages que celui de l'enfant qui sommeille en nous, pour survivre dans ce monde de brutes ?

  19. Agarttha (V) par Lourdes Phalanges - (25/01/2017)

    La série de Lourdes Phalanges vire post-moderne, mais pas comme le bon vin pourrait tourner au vinaigre. Non. Les personnages sont promus métapersonnages, et l'auteur devient d'ailleurs l'un d'entre eux sans pourtant dévoiler qui est le narrateur. Très clairement la série commence enfin. Très clairement, oui, car a priori Lourdes Phalanges s'inscrit dans la longue tradition américaine de ceux qui repoussent toujours plus loin l'ultime frontière et décide d'explorer la narration telle qu'aucun autre auteur avant lui ne l'a fait. Il fait le constat que tout a déjà été raconté, que le lecteur a déjà tout lu. Mais qu'y a-t-il au delà de ce tout ? Une altérité onirique complexe comme celle de la continuité réelle mathématique ? Pourquoi pas ? Et si foncer dans le mur n'était pas une fin en soit ? Et si foncer dans le mur en accélérant permettait de le franchir, d'accéder à d'autres dimensions littéraires ou bien tout en le percutant d'entrer dans un continuum spatio-temporel perpendiculaire au notre ? C'est le pari de Lourdes Phalanges suivant les traces d'Ayrton Senna. Au delà du mur du final twist, il y a celui du post modernisme littéraire, à la fin de cet épisode Lourdes Phalanges le franchit indéniablement et tel le Buckaroo Banzai pénètre dans la 8eme réalité cachée. Episode charnière donc puisque nous le savons à présent après la fin, il y a la post fin, alors que nous attendons tous avec impatience le descriptif détaillé du nouveau far west dont Lourdes Phalanges en aventurier de l'extrême et pionnier légendaire à présent est devenu le premier colon désincarné. Que fera le méta-personnage de l'écrivain post-burn-outé que l'on découvre ici pour la seconde fois dans mon spoil insistant ? Qui se cache derrière le mystérieux narrateur ? Pourquoi un drive by de citations en préambule ? Toutes ces questions ne sont pas des doutes car elles convergent toutes vers une seule et unique certitude : il y aura prochainement un Agarttha (VI)

  20. Sophistication, Remodelage et Vomissage par HaiKulysse - (28/01/2017)

    HaiKulysse répond à l'appel à textes de la Forêt et l'on reconnait particulièrement les errements de jeunesse ici de Jack London, lorsque quittant le giron maternel, il s'en allait à l'aventure, traversant tous les états unis vagabondant en clandestin dans les trains de marchandise. Bien sûr il ne s'agit pas que de cela et désolé je pourrais comme à l'accoutumé invoquer des gros mots usuels tels Burroughs et écriture automatique. Mais changeons d'approche ! Ici stylistiquement on peut sans contexte faire appel au paradoxe du singe savant et même soyons plus précis, au paradoxe de Jean Marc, la marionnette de Jeff Panacloc le fameux ventriloque que TF1 à chouré à Patrick Sébastien. Selon ce théorème, dans le cadre d'une expérience de l'esprit bien entendu, Jean-Marc tape indéfiniment et au hasard sur le clavier d’une machine à écrire et peu de fait écrire un texte donné au travers d'un mécanisme abstrait qui produit une séquence aléatoire de lettres à l'infini. La probabilité que Jean Marc tape avec exactitude un ouvrage complet comme Hamlet de Shakespeare est si faible que la chance que cela se produise au cours d'une période de temps de l'ordre de l'âge de l'univers est minuscule, bien que non nulle et pourtant il suffit qu'un, voire plusieurs, auteurs fistent profondément Jean Marc, le fistent jusqu'aux molaires et incisives, pour que cette probabilité devienne beaucoup plus grande. Ici, je ne vais pas spoiler, mais ce n'est pas le cas : l'objectif de l'auteur n'étant pas de produire une belle oeuvre mais bien de fister le singe pour le plaisir de fister le singe, le ventriloque et le lectorat en prime.

  21. A l’aventure par pascal dandois - (29/01/2017)

    C'est vrai qu'avec Dandois, on tourne vite en rond. Ici, alors que le début s'avérait prometteur, une couille est venue s'abattre entre deux lignes ou plutôt une grosse coulante. Et oui, encore les histoires de caca de Dandois qui reviennent à la charge alors naturellement on se retrouve avec une histoire de merde qui nous laisse de marbre. Du coup, je pense créer prochainement ma catégorie "OSEF" manière d'avoir un bon gros dossier. Sinon que dire de plus ? Ah si, bon weekend à tous.

  22. Viande de Salamandre ou Progestérone par Clacker - (30/01/2017)

    Voici la suite de notre rubrique phare du moment "La Ruche" où nous retrouvons nos deux protagonistes, Carnaval et Cassandre, en proie à leur démon intérieur. Même si le début de la rubrique semblait un peu confus, au fil des épisodes, Clacker bonifie son écriture et son histoire. De nouveaux personnages prennent de la consistance, à l'image du sergent Poppers, la ville se dessine avec précision, les personnages s'affirment et l'atmosphère lugubre donnent du corps à l'univers de Mandeville. Un vrai feuilleton à bouquiner au coin du feu avec une petite prune...

  23. Ich bin tres gentil. Je ne suis pas un terroriste par Pierre Merejkowsky - (31/01/2017)

    Pierre Merejkowsky est un nouveau contributeur sur la Zone et nous propose ici le premier épisode sur 26 d'un feuilleton anarcho-primitiviste. Certes ce n'est pas la première fois que l'on publie des textes basés sur de telles doctrines sur ce site, cependant toujours avec le second degré, la distanciation et l'absence de prise de parti de toute bonne fiction qui laisse à réfléchir sans tenter d'endoctriner les gens. Ce qui me gène avec ce texte, c'est qu'il transpire le militantisme même s'il a la délicatesse de prendre appui sur une trame narrative fictionnelle. Certes on ne peut pas comparer ce premier épisode au manifeste de l'Unabomber (au passage David Fincher après Zodiac, bordel, qu'est ce que t'attends pour t'attaquer à un film sur Ted Kaczynski ?) Je n'en parle pas gratuitement cela dit, relisez le titre et vous comprendrez mon allusion. Laissons le bénéfice du doute à l'auteur car pour l'instant la mécanique scénaristique se met lentement en marche dans un style télégraphique fait de retours à la ligne intempestifs, de sujets et prédicats à colorier, que nos amis slameurs apprécieront à n'en point douter. Cependant l'anarcho-primitivisme tend à faire de l'Homme dépouillé de l'industrie, de la technologie et du productivisme forcené, une sorte de bonobo, downgradé d'une branche dans son arbre généalogique. Même si des tensions existent dans la société du bonobo ici devenue utopie humaine, elles sont rapidement apaisées par le biais de pratiques sexuelles fréquentes, car le sexe est un instrument essentiel de leur vie quotidienne. Il est utilisé pour le plaisir et pour supprimer l’agressivité entre les membres du groupe, avant d’être un moyen de reproduction. C'est une sorte de monnaie d'échange et Castor Tillon ou Pascal Dandois parleraient probablement (à ce stade de la présentation) d'échange de BiteCoins, blagounette que je me refuse à faire et d'ailleurs vivement la suite de cette telenovela brésilienne.