Archives Menstruelles

séparateur
séparateur

Tableaux

Recherche d'articles par mois

  1. Qu'est ce qu'un texte accessible? par Massime - (01/10/2007)

    Massime nous fait son didacticiel pour pondre un 'texte accessible'. Que tous les apprentis zonards en prennent de la graine. Dommage, ça part bien, mais c'est trop court pour être vraiment valable.

  2. Lacrima mosa est par MantaalF4ct0re - (01/10/2007)

    Quand Mentalfactor fait dans la philo, c'est pas triste. J'ai rien capté du tout, et j'ai pas ressenti particulièrement l'envie de me forcer à capter. Ca parle des larmes et de leur signification chez diverses catégories d'humanoïdes. Sur la fin ça part un peu plus en vrille, tant mieux, mais ça ne sauve pas le texte du naufrage.

  3. Ce gars-là par Ked - (03/10/2007)

    Voici le portrait d'un homme, d'un père rongé par une colère permanente et par l'alcool. Texte intelligent, bien écrit, la psychologie du mec est bien foutue sans être envahissante. Pas de quoi se plaindre, sauf que ça manque d'action : tous les élements étaient en place pour une situation explosive mais le pas n'est pas franchi. Faute au coté autobiographique prononcé. Mais bon, un bon texte sordide, pathétique et bien réaliste, ça fait pas de mal.

  4. L'étron par Pierre Belette - (03/10/2007)

    Glauque, vulgaire, tordu... Bien. Ca glapit de la hargne sans faire de chichis ou se prendre la tronche. C'est tout à fait potable pour se détendre une douzaine de secondes. Oui parce qu'en fait, ça fait trois lignes.

  5. Big brother par M. Yo - (05/10/2007)

    Un peu du mal à trouver sa place entre le sérieux et le déconnant. La tranche de vie d'un paumé qui vient de se faire larguer pour une connerie, par n'importe qui ce serait glauque et désespéré. Par Yo c'est plutôt loufoque, prétexte à gags et réflexions stupides diverses. Nous autres extrêmistes on aurait préféré du plus sombre, ou du plus disjoncté, mais au moins ça se laisse lire.

  6. Ca ne vole pas haut par Omega-17 - (07/10/2007)

    Verbieux. Je sais pas si ce mot existe, mais je trouve qu'il colle à la prose d'Omega. Ca bavasse pour ne rien dire tout du long, c'est un défaut majeur. C'est con parce qu'en soit ce didacticiel de kleptomanie est intéressant (oui après avoir éliminé 80% des textes d'Omega il reste quelques trucs potables au fond du panier), et y a de l'humour. C'est vraiment sympa, quand on arrive à passer le mur de mots.

  7. Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir envie de vous pendre avec un testicule ? par Gaborim - (07/10/2007)

    Un vrai cauchemar ce texte. Dans le plus grand désordre se mêlent les transsexuels, les caniches, les sept nains, des vieux prophètes et toute une farandole d'autres trucs débiles bien mixés avec quelques jeux de mots de merde pour faire le mortier. C'est dur à enquiller, on dirait du Relou-le-Gueux, une vraie tempête de merde.

  8. Dogging par Lol47 - (10/10/2007)

    Lol47 est un auteur méconnu. C'est normal. Lol47 est un artiste incompris. C'est logique, ses textes sont incompréhensibles. Bon là je comprends que ça parle de bukkake, ce qui suffit à dire que ce texte est meilleur que toutes les autres merdes de Lol réunies. On voit toujours pas où ce péteux veux en venir, mais y a du sperme.

  9. Dolce vita par Slashtaunt - (12/10/2007)

    Pas grand-chose à tirer de ce bourbier hormis quelques phrases qui pètent. C'est la pure poésie en prose, violente et sombre certes, mais avant tout baveuse. De la propagande peut-être valable, je sais pas, mais en tous cas affaiblie par une confusion totale. Faut capter qu'un texte incompréhensible n'est pas un bon texte.

  10. Whatever (1,2, 3,4) par Lapinchien - (12/10/2007)

    En mai, LC s'est livré à un exercice littéraire intéressant. Ses notes de réflexion et introspection sont directement conditionnées par les commentaires des lecteurs sur la note précédente. Y a donc un jeu de manipulation complexe, un travail de sape sado-maso qui s'instaure entre l'auteur et le lecteur. Des instants de génie pur et pas mal de trucs chiants. Et pour nous des fantasmes d'un truc grandiose qui aurait pu naitre de ce concept paranoïaque quasi-nourzien.

  11. L'effet papillon par God - (15/10/2007)

    Bon l'effet papillon, l'enchainement incessant des causes et des conséquences, c'est du classique pour se torcher une intrigue à peu de frais. C'est presque ce qui a remplacé la bonne vieille fatalité des tragédies grecques. Tout ça pour dire que se servir de l'effet papillon comme fondation pour une histoire, ça peut passer, mais se contenter de déblatérer sur le concept, ça n'a vraiment aucun intérêt.

  12. La vie par Aka - (15/10/2007)

    A force de platitudes nihilistes, de poésie enfievrées et autres niaiseries néo-goth, on avait fini par oublier ce qu'est un vrai texte zonard. Comme par hasard c'est un ancien pilier pris d'une inspiration subite qui vient nous le rappeler. Un texte zonard n'est pas un chef d'oeuvre, mais il est amer, agressif, ironique, marrant et il tape dans le bide. Comme ma bite. Et comme ce texte.

  13. Viol par Junk - (16/10/2007)

    Le viol, c'est brutal et peu raffiné, mais c'est pas une raison pour en faire un texte de merde. Là c'est lapidaire, cliché à souhait, trop court pour qu'on rentre dans l'ambiance. Sur le même thème préférez l'excellent 'de passage' par Aem.

  14. La lune et le soleil par Lemon A - (16/10/2007)

    L'ambiance des textes de Lemon A est toujours un peu particulière, et qu'on aime ou qu'on aime pas, on ne peut pas lui reprocher d'écrire des textes lambdas. Cette conversation semi-philosphique entre trois branques en manque de teuf ne marquera sûrement pas les mémoires, c'est même limite chiant, mais ça reste assez original pour ne pas passer inaperçu.

  15. Il faut se suicider malin : la méthode violente par Mill - (19/10/2007)

    Allez tiens, un nouveau didacticiel pour les suicidaires, histoire de se ramener toute la lie des paumés, des semi-dépressifs, des kikoololiens et des québecois du net. Sauf qu'au lieu de continuer à les provoquer, Mill s'explique, il se justifie, et du coup nous casse les couilles, même si il prend sa plume la plus zonarde. Après ça, ça passe mieux, un bon didacticiel inutile et agressif à l'ancienne.

  16. Un conte sur l'ombre et sur le feu par Hag - (22/10/2007)

    Hag a découvert le LSD ou l'hindouisme, je sais pas encore. C'est ce que je me suis dit en lisant l'intro. Après ça part sur une gentille histoire psychopatho, doucement onirique, péniblement chiante. On attend longuement que ça dégénère, heureusement Hag a de l'expérience en matière de batailles sanglantes, de démembrements et de saccages meurtriers, ça rattrape un peu. Pas beaucoup. Ca nous fait un tiers de bonheur pour deux d'ennui. Mon conseil : zappez sans vergogne tout le début.

  17. Ces petits riens... par Putsch - (22/10/2007)

    Un peu léger, c'est mon jugement final sur ce texte. Un peu léger en taille surtout, mais aussi un peu léger sur la psychologie, vite torchée, sur les détails glauques, oubliés en route. Ca aurait pu être nettement plus rentre-dedans, là y a comme un genre de retenue (voire de mièvrerie) antizonarde qui prédomine. Du sang, putain, du sang...

  18. Déblatération psychique incompréhensible par Dead Soul Fx - (24/10/2007)

    OK, ça porte bien son nom. En termes de textes de merde c'est pas mal du tout : inutile, imbécile, criblé de fautes. Le petit plus qui fait la différence, c'est l'humour, particulièrement navrant. Le coté disjoncté et pas prise de tête donne un coté sympathique qui fait de cette bouse un très bon texte de merde.

  19. Elan par Anticoeur - (26/10/2007)

    Bon, c'est de la poésie en prose. Autant dire que c'est à la limite d'être rejeté, mais Anticoeur a l'air de bonne volonté et son texte, incompréhensible et chiant comme il se doit, a le mérite d'être court et d'évoquer quelques images pas trop nazes. C'est pas trop ça, mais ça passe.

  20. 'Allons à l'essentiel', c'est sur Concertation.fm 89.6 par Omega-17 - (27/10/2007)

    Pour une fois un vrai texte comique d'Omega, dans le genre absurde. Presque du Edika avec un cerveau en plus et un humour de table basse. C'est pas la grosse marrade à tous les coins de phrase, mais cette parodie d'émission radio est pas désagréable. Comme toujours avec Omega on se tape dix pages et au final on se demandait si ça valait vraiment le temps qu'on y a consacré. Un autre auteur aurait fait aussi bien en dix lignes. Mais ça passe.

  21. Décharné par Slashtaunt - (30/10/2007)

    Je sais pas, mais j'ai l'impression d'avoir lu cent fois déjà les tourments des poilus de la grande guerre et leur argot pourri. C'est toujours pareil avec ces pauvres anti-héros plongés dans un enfer de feu et de froid... En cours de route le texte zappe très vite et aborde trois sujets en même temps, ça déboussole un peu. Et puis le style à base de points de suspension est assez irritant.

  22. Vodka pomme (version buddha bar sans jus de fruits dub edit) par Traffic - (31/10/2007)

    Le héros de cette histoire a connu le marriage, la paternité, les amantes, les accidents avant de sombrer dans l'alcool. Il pourrait sembler en pleine crise existentielle si il n'y avait pas ce petit ton détaché, tranquillement cynique caractéristique de Traffic. Peut-être que pour une fois certaines scènes marquantes auraient mérité plus d'intensité, mais ça reste un bon texte, comme d'hab.