Archives Menstruelles

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Tableaux

Recherche d'articles par mois

  1. Tout est normal par Omega-17 - (01/02/2007)

    Ca débute comme un texte de réflexion sur la normalité, ce genre de semi-philosophie maquillée en coup de gueule qu'on connaissait sur la Zone à ses tous débuts. Mais petit à petit ça tombe dans une sorte de tranche de vie pathétique, traité sur un mode désabusé et cynique. Bref, c'est pas de l'art mais c'est lisible. Le narrateur a une certaine classe dans le genre méprisant.

  2. J'ai fait un blog par Traffic - (03/02/2007)

    Une réflexion désabusée sur le phénomène des blogs. Décidément, c'est la semaine du désabusé. C'est même tellement désabusé que ça frôle le plat. Un peu d'agressivité que diable ! Ceci dit, ça soulève des points intéressants, c'est bien écrit. Une sorte d'éloge de l'indifférence voire de la passivité, ça donne envie de secouer l'auteur.

  3. La confrérie des fous par Mill - (05/02/2007)

    Parmi les nombreux textes dont nous a bombardé Mill, j'ai choisi de publier celui-ci en premier. Un texte assez mystérieux, qui pourrait passer pour une parodie pas drôle du mouvement gothique. Le narrateur observe de jeunes gens étranges et renfermés. C'est bien écrit bien qu'un poil trop léché, un peu précieux. En tous cas ça fonctionne, avec une certaine sensation de malaise ambiant.

  4. Les bêtes de poisse 5 par Marvin - (05/02/2007)

    Submergés par les nouveaux auteurs on en finirait par oublier les vraies valeurs. Les bêtes de poisse, ses scènes gore outrancières et déjantées contées avec décontraction, ses gerbes de vitriol et d'humour noir, ça c'est des putains de valeurs solides pour fonder une culture saine. C'est speedé, complètement débile, vomitif, que des qualités.

  5. Puissance par Glandeur - (06/02/2007)

    Alors ça c'est de l'anecdotique dont on se passerait bien. Quelques lignes d'envolée sombrement lyriques et ridiculement grandiloquentes, avec une conclusion en forme de blague de Toto. Va falloir changer de fournisseur pour les nouveaux auteurs.

  6. Estampe par Kwizera - (06/02/2007)

    C'est la saison des auteurs qui écrivent comme ma grand-mère : c'est bô, c'est poétique, mais y a pas grand-chose dans le froc. Enfin j'exagère, y a quand même une sorte de solitude noire, une mélancolie empoisonnée qui s'écoule de ce texte, et bien que ce soit un poil confus c'est appréciable. Manque que quelques meurtres au hachoir quoi.

  7. Le chapiteau de la perception par Abbé Pierre - (07/02/2007)

    Seule contribution d'un projet à plusieurs qui n'aboutit jamais, ce texte aurait du passer à la poubelle, sa vraie place. Mais charognard comme je suis, j'allais pas laisser crever cet instantané hystérique. Le projet racontait comment une armée de clowns terroristes s'attaquaient aux enfants en leur filant des bonbons hallucinogènes.

  8. Anniversaire par B52 - (08/02/2007)

    Oh, putain, ça commence comme un texte érotique de merde du Bar-Ric, ou genre le téléfilm du dimanche soir sur M6, avec plein de trucs langoureux et voluptueux de partout. L'enfer. Après, évidemment, ça tombe dans le glauque de manière maladroite. Tout va de traviole dans ce texte de série B, mal écrit, mal construit, sans ambiance, ça sent l'auteur débutant.

  9. Immondes merdes par Astarté - (09/02/2007)

    Tout auteur de la Zone doit un jour en passer par la cas humeur noire, c'est donc à un condensé de rage et de haine qu'on a droit dans ce court coup de gueule, qui suit toutes les règles du genre. Un vrai stéréotype, l'exemple type de l'humeur noire à la zonarde. Très bien maîtrisé et jouissif, c'est un bon texte, qui n'a comme défaut que son adhésion à un genre déjà bien ressassé.

  10. Sunday par Fredgev - (10/02/2007)

    Un texte d'anticipation à la 1984, un de plus. Portrait d'une société sarkozyste ultime, où chacun de vos actes est surveillé et peut être retenu contre vous. Fredgev assure le minimum syndical pour ce genre de texte : sensation d'oppression, de paranoïa et de peur, mais fait l'impasse sur les points essentiels : l'originalité, le style et des putains de scènes marquantes qui tapent au bide.

  11. Mort-monde par nihil, Narak - (11/02/2007)

    Moi et Narak on a voulu établir un nouveau record du monde de glauquerie avec ce monologue tordu. Le narrateur est un vieux clodo à demi-fou qui a traîné ses guêtres dans tous les taudis les plus pourris. Texte volontairement sordide, psychopathologique et mystique, très confus également. La plupart des gens devraient le trouver franchement désagréable.

  12. Mac 3 appelle station par Mill - (13/02/2007)

    Tiens, un texte-catastrophe, qui relate la perdition progressive d'un engin spatial. Sauf que au lieu de tomber en panne, les structures de ce vaisseau sont carrément en train de se décomposer, ou plutôt en train de muter en système organique. Lecture agréable.

  13. Le grand sot par Lapinchien - (15/02/2007)

    Ce portrait de businessman est sautillant à souhait, ça fleure bon la confusion mentale et l'optimisme imbécile. On retrouve un peu le boucher de Blogule Rouge en version cadre dynamique et nettement plus mongolien que son alter-ego. Amusant, pas con et un peu long, y a une morale, donc Dourak devrait bien aimer.

  14. A la recherche de la lumière par Témoin - (16/02/2007)

    Un mélange de Blair Witch et de Doom 3 écrit pas un semi-mongolien, ça promet. C'est pas crédible, mal écrit, émaillé de vannes subtiles comme ma bite, mais en trop petit nombre pour rendre le texte intéressant. Pourtant y a un petit coté Le Duc Light, dans la construction de phrases pourries, qui me déplait pas. Assez réjouissant dans la nullité, mais surtout beaucoup trop long.

  15. Rêve : Charlie par Nek - (18/02/2007)

    Nek réclame de l'indulgence pour son premier texte, hélas il a mal choisi son endroit pour en recevoir. Son texte est plutôt fade, même si ça se lit sans dégoût. C'est une série de rêves sans profondeur, qui manquent juste d'un peu d'ambiance et de détail pour être potables. Mais de l'onirique sans ambiance, c'est létal.

  16. En partance par Arkai59 - (19/02/2007)

    Après nous avoir infligé sa prose chromosomiquement surnuméraire, Arkai décide de ravager un autre genre littéraire : la poésie. On sent que l'auteur veut rendre le tout classe, puisque cette fois il écrit les mots en entier, mais ça transpire la misère adolescente. Au début, à part à rien, ça ressemble à un poème skybloggesque de merdeux gothique refoulé, et au fur et à mesure que ça avance, on dirait plutôt une envolée lyrique qui se crashe. On retient les efforts de l'auteur, on jette le reste.

  17. Cedric 18 ans par Sot-Viet - (20/02/2007)

    Ouais, bon dans le minimaliste on a rarement fait pire. Circulez, y a rien à lire.

  18. Seasonal affective disorder par Serge D - (20/02/2007)

    On connaît Serge D pour ses bouses dignes d'un disque rayé, voici qu'il nous plonge dans l'anticipation. Bon c'est assez mécanoïde comme truc, pas moins lobotomisant que le reste de la production de ce grand artiste ferrailleur. Une espèce de mélange de slogans de pub, de citations et de semi-réflexions en zapping. Pas désagréable.

  19. Coexistences par Winteria - (21/02/2007)

    On dirait du Lapinchien en moins vertigineux. Le même attrait pour le mystère scientifique, sauf que là on a pas droit aux théories fumeuses. Alors qu'avec Lapinchien on entre de plain-pied dans le grand inconnu métaphysique, avec Winteria on ne fait que l'aborder, le voir de loin, sans trop être impliqué. Un genre de survol. Dommage, c'est très bien écrit et très agréable.

  20. Le croyant par Mill - (22/02/2007)

    Un texte qui porte sur la croyance religieuse, avec une vision de la foi et de Dieu un peu décalée. On s'en bat un peu l'oeil des croyances du narrateur et de l'auteur, mais son point de vue a le mérite d'être un peu original. Tout le monde y trouvera sûrement à redire. Je commencerai le tir de roquettes en signalant que comme beaucoup d'écrits de cet ordre, ça se pose un peu trop en vérité absolue.

  21. Ballade des épandus par Dourak Smerdiakov - (23/02/2007)

    Environ 75% de la production de Dourak est destinée à le faire sortir de la liste des auteurs inactifs pour un sursis de deux mois supplémentaires. C'est encore le cas ici. Quelques vers sombres, sales, mélancoliques et d'une élégance décadente qui fera jouir Glaüx. Comme d'hab.

  22. Ma propagande peut sauver des vies par Omega-17 - (24/02/2007)

    Un peu de propagande ne fait jamais de mal. C'est plutôt embrouillé quand même, comme discours, la vraie propagande utilise des messages simples et compréhensibles par tous. On mélange la finance et la religion dans un grand fatras, société moderne et cul mêlés. Les phrases sont belles, sombres, le message lui est complètement brouillé.

  23. Retraite par Moi - (25/02/2007)

    Cette histoire d'un jeune cancéreux, le texte pas prise de tête et rempli de cette ironie douce qu'un auteur comme Obn a appris à nous faire aimer. C'est court, trop pour être inoubliable, mais c'est amusant et amer, ça vaut donc largement le clic et les trois minutes perdues.

  24. Ping pong par Traffic - (26/02/2007)

    Un jeune homme fait le point sur sa vie pourrie entre défonce, VIH, taule et arnaques en tous genres. C'est sans doute réaliste, mais y a une telle accumulation de galères qu'on finit par lever les yeux au ciel en prenant les paris sur la prochaine merde qui a pu tomber sur la gueule de ce loser. Portrait d'un vrai désespéré, qui contre toute attente finit par se trouver un but dans la vie. Minable comme lui, mais quand même. Très chouette.

  25. L'instant même où je savourais une cuillerée de sundae... par Titox - (28/02/2007)

    Putain ce que ça peut être gonflant ces retour-lignes aléatoires qui sont supposer transformer un texte vaguement sentimental et un peu pervers en chef d'oeuvre moderne. De la littérature prétentieuse, qui en plus n'hésite que peu à se vautrer dans l'absurde et n'apporte rien, mais rien rien, au lecteur. Mauvaise pioche.

  26. Un coucou régulier par Ceacy - (28/02/2007)

    Ceacy résume une vie en quelques paragraphes avec son style bloggesque mou du gland. C'est chiant, et bien qu'on s'attende à tout instant à voir apparaître un slogan de pub pour une tondeuse qui rend heureux, il y a une sorte de rythme lancinant pas désagréable qui s'installe. L'auteur a quand même eu la gentillesse de couper court (CSB). Distrayant.