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  1. En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (14) par Valstar Karamzin - (05/08/2015)

    La fin de la saga est proche et c'est l'hécatombe pour toute la ribambelle de personnages exotiques du roman. étrange avant dernier épisode consacré aux seconds rôles pris dans un improbable jeu de massacre de destins croisés. L'intrigue principale n'évolue pas et on se demande comment Valstar Karamzin pourra conclure sans partir en vrille. Est-ce le signe d'un roman dont l'auteur se lasse et qu'il souhaite rapidement conclure quitte à gâcher tout le potentiel de personnages pourtant singuliers et prometteurs ? A vous de juger si cet épisode ne relève pas plus du sacrifice rituel, de l'ordre de l'esthétique pure, du trouble obsessionnel compulsif de l'auteur qui tient absolument à tout bien nettoyer par là où il est passé avant d'attaquer un final en huit-clos dans un univers qu'il aura pris soin d'aseptiser avant.

  2. Serial substitute 1 : La morgue des Grands par Lapinchien, Lourdes Phalanges, Muscadet - (06/08/2015)

    Premier texte issu du dossier purement ludique (quoi que) SERIAL SUBSTITUTE. Ici l'adaptation à la sauce zonarde de "La Morgue des Grands", du regretté Montesquieu (je parle de la nostalgie qu'éprouvent mes poches pour les billets de banque arborant sa tronche) Spéciale dédicace à cette période de disette et de vache maigre qui tend à ma conversion en moine-ascète et finalement c'est pas plus mal.

  3. En Plein cœur. PAN! Pas ailleurs. (15) par Valstar Karamzin - (09/08/2015)

    Surenchère de suspense, vieux pneus, rebondissements "en veux-tu ? en voilà", casse-auto, twists à gogo, ferraille, technique du lapin sorti du chapeau, terrain vague, cliffhangers de fin de paragraphe, monticules, mise en abyme finale, constituent à votre convenance le ciment et les briques de l'ultime épisode de la monumentale œuvre polaroïde sombre et fantastique de Valstar Karamzin. Il signe ici probablement, le roman à épisode le plus abouti de toute l'histoire de la Zone, un texte qui mériterait d'être publié, de devenir un best-seller ovni et d'être porté au cinéma par David Lynch puis devenir une franchise déclinée en de multiples opus ad vitam aeternam comme Le Poulpe ou OSS117. Bientôt on aura des produits dérivés telles des peluches Hendrix Von Volodoï et du cobranding avec Kinski ventant les mérites d'un shampoing aux vertues symétriques qu'il viendra cautionner, Vigil-Bamako Landru dans des pubs pour les préservatifs et la viande, le Poinçonneur défendant dans une pub interview truquée la solidité des fonds de la financière de l'échiquier, le fond agressor, celui qui te déchire l'anus avec des lingots d'or. Les Zarofettes iront délivrer les Pussy Riot en infiltrant des opérations Femen ciblant des oligarques russes et la Troïka européenne. Enfin, que du bonheur, que de l'espoir pour l'Humanité. Tonio jouera le rôle de Tony Sosa dans le remake de Scarface pour en garantir le succès mondial. Vivement donc tout cela et plus.

  4. Fragments de l'œuvre d'Egon Willerbann. par Mill - (13/08/2015)

    Sorte de démonstration par l'absurde, au travers de l'analyse de divers textes ésotériques très hermétiques se référant à des personnes, êtres ou objets imaginaires ou légendaires. On a l'impression que Mill avait prévu d'écrire ce texte pour la dernière semaine #TDM dont le thème était l'Homo Selficus, quand en intro et conclusion son narrateur affirme "L’homme n’avance pas. Il se mire.". cela dit même s'il traite du narcissisme et l'égotisme humain, l'auteur a bien fait de ne pas la poster dans le contexte de cet appel à contributions car sa nouvelle est loin d'être un #TDM. émerge ici toute la folie fétichiste des alchimistes, astrologues et numérologues, des sociétés secrètes à la con qui pullulent en réseaux d'influence de fils de pute toujours à notre époque. Mais je m'égare, je commence à contempler mon sublime malheur, au lieu d'avancer. Ce texte est beau par ses descriptions et son écriture ciselée, l'exercice de digression dans la folie, celle que suit le narrateur, emporté dans celle de l'imaginaire Monsieur Willerbann, lui même emporté dans celle des mythes et légendes. Et le lecteur subjugué par le style, les styles même (œuvres d'un admirable faussaire de l'Histoire), se perd dans ce miroir de sa propre folie.

  5. Balistique - Version 2 par Narak - (19/08/2015)

    à l'occasion de la sortie du N°2 de LRQTP prévue en Septembre et dont le thème est "Déterminisme, libre arbitre, chaos et mon flingue", j'ai demandé à Narak si je pouvais utiliser son excellentissime texte Balistique 1er du nom car il m'avait beaucoup marqué, et d'ailleurs c'est un des meilleurs textes de la section =BEST OFF= de la Zone. Du coup, il m'a concédé qu'il ne l'assumait plus trop, puisqu'entre temps, il avait mué et s'était pris un violent power up pileux, qu'une guerre hormonale sans merci s'était invité dans son corps, accompagnée d'une violente envie de faire des bisous partout à des gens. Comme je le poussais un peu il finissait par céder mais décidais donc de revoir le texte, allant jusqu'à presque le réécrire intégralement. Personnellement je ne suis pas déçu au change, le texte est plus construit, mieux articulé, plus désabusé et dark ironic. Une sale atmosphère y traine. Comme quoi avec l'âge on prend de l'arôme et de la robe. Il est assez amusant de comparer les deux versions. Rappelons que ce texte aura déjà connu deux autre mix disjonctés par Invisible et Simili que je mets en lien en intro également. Narak, simply inspiring.

  6. Face à l'écrivaillon psalmodieur par Lapinchien - (22/08/2015)

    Réflexion et formalisation sous forme de fiction réalité sur ce vers quoi tend le métier d'écrivain dans une société où si on ne trouve pas de modèle économique alternatif, tout ce que produit un créatif, un artiste, toutes les informations en vérité massivement partagées sans contrepartie sur les réseaux sociaux, voir tout conseil même puisque les métiers du consulting sont dans la concession permanente dans leurs flux d'actualité pour se constituer une vitrine expert, toute production de l'intellect et de l'imaginaire pur donc sans constitution de marchandise, tend vers une valeur mercantile nulle, la gratuité, la paupérisation tant des producteurs de contenu que des contenus eux-mêmes in fine. De la CostaCroisérisation et la G.O.ClubMéditerranéisation des penseurs à court terme.

  7. J'irai dormir chez les Zonards. Ou Les Cendres Hardcore d'Angela ! par HaiKulysse - (27/08/2015)

    Haikulysse revient avec son intrigante manière de traiter les news, un journal télévisé dont Madame Soleil serait le présentateur. Après tout, il y a bien les prévisions météo alors il est vrai qu'il serait plus utile au consommateur d'actualité de connaître ce qu'il va se passer demain et non, ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Revisitant sans cesse sa méthode de cut up et d'insertions et de lissages jusqu'à obtenir un texte onirico prophétique, Haikulysse décrit ici les aventures d'une mystérieuse Angela découvrant dans un improbable futur des écrits et vestiges de la Zone. Aussi ne pensant pas qu'il s'agisse d'Arkanya (dont le retour ferait le plus grand bien au site, cela dit) je me suis rabattu sur la deuxième Angela que je connaisse, Angela Merkel. Oppressante comme à l'accoutumé, la nouvelle d'Haikulysse parlera à chacun de vous comme s'il s'agissait de votre horoscope. Bien entendu, ce texte ne s'adresse à personne en particulier, tout comme le rêve est juste le reliquat de la réorganisation des informations qui sédimente en nos consciences. Et passant donc en mode Saïan, il affirma : "Angela mwen ké fend' tchou aw pendan papaw pa la, Angela."

  8. Numéro bleu par Corinne Romanzini - (30/08/2015)

    Premier texte posté par ce nouvel auteur sur la Zone qu'on espère revoir dans le coin. La nouvelle dénote avec ce qu'on publie d'habitude, nos nouvelles souvent très conceptuelles abordant la ligne éditoriale de manière peu subtile, du sombre, de l'absurde et du violent caricaturaux, la plupart du temps. Ici, on est dans une sorte d'épisode de "Plus Belle la vie" qui serait doucement parti en vrille. Tout est dans la nuance. Du sombre, de l'absurde, du violent à doses homéopathiques. Parfaite maîtrise de l'écriture et de l'homogénéité d'un genre que personnellement je n'aime pas trop de par ses longues descriptions et son pathos oppressant, omniprésent. Deux tranches de vies qui s'entrecroisent le temps d'un battement de cil; "un homme, une femme; chabadabadaboum", serait probablement une tagline réductrice avec un calembour pourri qui ne reflète en rien le contenu du texte mais je l'ose parce que c'est quand même plus aguicheur que ce que j'ai raconté plus tôt. Improbable rencontre entre un rendez-vous Tinder dans un bouquin des éditions Harlequin pris en otage par un auteur de littérature blanche dans le cadre d'un attentat poétique.

  9. los homo-cosmos par pascal dandois - (30/08/2015)

    Pascal Dandois mérite d'être connu, notamment pour ses vidéos poétiques de proximité du quotidien qui sont de vrais petits bijoux ciselés artisanalement http://tinyurl.com/pascal-dandois Il nous gratifie ici d'une première participation sur la Zone qui espérons le ne sera pas la dernière. Il semble avoir plusieurs styles et genres à son arc s'attaquant ici à la nouvelle de science fiction parodique, ou au reporting d'un jeu d'enfant dans un trip régressif ou à la troll litt. expérimentale d'anticipation, ou encore un texte collectif écrit entre potes sous LSD un samedi soir. Peu importe les intensions d'un auteur, seul l'insertion dans un contexte d'une nouvelle fait sens, et de fait les intensions éditoriales supplantent celles de l'auteur. La Zone étant un bestiaire, par ailleurs troll friendly, ce texte vient compléter sa collection perfectible et forcément non exhaustive, de têtes d'animaux littéraires abattus lors d'improbables safaris statiques où l'animal se jette, seul, sans l'usage d'armes, de seringues hypodermiques ou même phéromones sexuelles, dans le piège dans la cage avec de gros écriteaux lumineux comme ceux de Las Vegas comportant la mention "=POSTER UN TEXTE=" On nous gratifie d'improbables digressions taxonomiques et listes de grosses commissions qui pourraient sans nul doute être drôles si elles n'étaient pas vérolées par d'innombrables calembours-moi-le-mou.