Archives Menstruelles

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Tableaux

Recherche d'articles par mois

  1. Elles par F. - (01/11/2006)

    Un récit inspiré, d'après l'auteur, de faits réels. Bon. F. surfe entre deux tendances zonardes en vogue : la tranche de vie désenchantée légèrement perverse, et la propagande nihiliste nettement plus vindicative. Grâce à une écriture irréprochable, le mélange qui pourrait sembler boiteux passe à merveille, entre violence rentrée et haine déclarée.

  2. Inondation XVIII par Dourak Smerdiakov - (03/11/2006)

    Dourak n'aime pas être inactif, alors il poste un nouveau sonnet à rajouter à sa discographie de chansonnier transgénique. Le format sonnet n'aide pas le lecteur à s'immerger vraiment dans le truc, à peine le temps de se prendre quelques vers brutaux et élégants dans les dents et c'est déjà fini. Dommage, ça méritait une épopée, un truc pareil.

  3. Fou-rire par Slipman - (04/11/2006)

    Les transports en commun, c'est la version moderne de l'enfer, tout le monde sait ça. Ce texte est plein de micro-évenements amusants, plein de réflexions pas connes sur le suivisme des foules. Seulement, la saucene prend pas. Le style est trop amateur, le personnage trop peu distancié, et ce qui devait être un texte comique tourne rapidement à la leçon de morale bien-pensante et lourde au possible. Presque de la merde.

  4. Comment j'ai enculé l'Amérique (3) par Lemon A - (06/11/2006)

    Suite de la visite guidée de la côte ouest des Etats-Unis, les personnages de ce road-trip s'éloignent de San Francisco et se tapent la Death Valley et Las Vegas. C'est pas que c'est inintéressant, c'est pas que c'est mal écrit, mais on se fait pas mal chier quand même. C'est même pas spécialement dépaysant, avec la fournée de films sur Las Vegas et ses casinos, on se sent en terrain connu.

  5. La mort ou la gloire par Lecks - (07/11/2006)

    Dans la série des poèmes minables, on a ce concentré de champ lexical goth à la con, peu compréhensible de surcroît. Si c'était un peu plus sobre dans la branlette dépressive et l'amour romantique exalté, si ça forçait un peu moins sur le crayon noir autour des yeux, ça pourrait presque passer pour une marche militaire, là c'est tout juste de la daube. Attends que je te trouve une image de pute gothique pour t'illustrer la gueule, connard.

  6. Dialectique des orifices. Pisser et péter, fondements de la vraie morale par Ange Verhell - (09/11/2006)

    Ange se croit visiblement à Jean-Marie-Bigardland et axe son texte sur l'urine et les flatulences. Il nous explique en gros pourquoi quand on se réveille on a envie de péter, avec quelques détails scientifiques. Si au passage, on avait droit à quelques vannes de bon aloi, on se réjouirait, mais là y a que dalle à se mettre sous la dent, à part de l'ennui. N'est pas Rabelais qui veut.

  7. Sixième dialogue par 222 - (10/11/2006)

    Notre héroïne était déjà bien énervée dans les dialogues précédents, là elle est encore plus énervée, parce qu'on essaie de la maintenir pour lui faire une injection. Au début 222 dérape dans l'insulte facile par tombereaux, du coup on rigole pas mal. Plus loin, ça se calme et on revient à la froideur agressive et venimeuse qu'on apprécie.

  8. Thoughts II : Naglfar par Nico - (12/11/2006)

    Les textes de Nico sont souvent à base de dialogues oniriques, étranges mais assez doux, c'est encore le cas ici, sanuf que ça sombre dans le surréalisme, ce qui a tendance à me hérisser. L'ambiance est certes agréable, mais il n'y a rien ici qui vienne satisfaire nos bas-instincts de zonards assoiffés de sang. C'est probablement philosophique voire symboliste, en ce qui me concerne c'est surtout branlettiste.

  9. Antoine par Ceacy - (14/11/2006)

    Déjà dès le début ça pue le mauvais humour absurde, le genre que je vais pas aimer quoi. Résultat j'aime pas, c'est pas absurde mais le résumé hâtif de cette vie est tout simplement dénué du moindre intérêt. Le style qui se veut fantaisiste est surtout foireux, et la morale est démago au possible.

  10. Ma muse m'a quitté (tragedia mix) par Winteria - (15/11/2006)

    Le style du texte d'origine était déjà tortueux, était-il besoin d'en rajouter ? D'autant que cette nouvelle version n'apporte à peu près rien au texte de Bizontin, l'histoire est identique, rendant la tentative assez vaine. Mais le rendu théatral de cette version donne un coté bizarroïde et suffisamment intrigant à cette frivole amusette pour valoir une lecture. Préférez quand même l'original.

  11. Choc frontal par MantaalF4ct0re - (16/11/2006)

    Tiens donc, une bonne grosse daube stérile, on a presque que ça en ce moment, ça nous dépaysera pas. Ce texte pour chauffards relate une équipée sauvage et meurtrière en bagnole, ça pourrait être intéressant, mais le style semi-mongolien tue tout intérêt. L'écriture est digne d'une note de skyblog, orale et guillerette. Du coup c'est très vite pénible.

  12. Trajet d'une feuille morte par Prototype Nucléique - (18/11/2006)

    Proto a définitivement du talent, et définitivement de la gelée dans le cerveau. Des feuilles mortes, des pions de Monopoly, le hasard, des vomissements, de la transcendance, des billets : c'est une gigantesque partouze de n'importe quoi étrange et fascinant. Et incompréhensible surtout.

  13. Madame, vous êtes enceinte d' un labyrinthe par Saintshaka - (19/11/2006)

    Difficile d'encaisser ce texte d'anticipation d'une lourdeur caractérisée, mal mené et plutôt maladroit. Des passages jouissifs pour les fans de torture, de manifestations populaires décadentes et d'emphase incontrôlée, mais ça s'embourbe souvent dans de la poésie en prose dégueulasse et peu compréhensible. Dommage, cette dictature sanglante emmenée par un nouveau Néron à demi-fou est un cadre idéal pour un chef d'oeuvre.

  14. Sale pute par nihil - (21/11/2006)

    Texte écrit en genre dix minutes sans aucun effort de style, c'est surtout un gros lâcher de rage sur un thème que j'aborde occasionnellement, celui de la haine conjugale. Ca pourrait être un genre de prémisse au dossier 'Lettre de rupture' en cours de maturation. C'est brut de décoffrage, sans fioriture et sans intérêt.

  15. Nemesis par Ariankh - (22/11/2006)

    Histoire inachevée d'un homme raffiné durement marqué par le sort, qui ressucite sa fille par un pacte avec le diable. Les détails et développements sont zappés, les tournures maladroites et peu recherchées, ne reste qu'un squelette de texte sans ses muscles. Cette fable gothique avait un potentiel certain, tué dans l'oeuf par des scènes grotesques, une ambiance terne et une réalisation foireuse.

  16. Superlutin et la disparition du Père Noël par Invisible - (24/11/2006)

    A chaque fin d'année, nos trublions de zonards coquinous s'attaquent aux traditionnelles festivités de Noël avec une férocité qui n'a d'égal que leur conformisme. Ci-joint un merveilleux conte de Noël capitaliste et dûment alcoolisé. Tout à fait réjouissant.

  17. Extérieur nuit par Kirunaa, Glaüx-le-Chouette - (27/11/2006)

    Après un départ laborieux et atmosphérique, genre introspection désabusée sur fond nocturne, l'action se lance... Et est trop vite torchée, sans grands coups d'éclat. Le style est correct sans rien transcender et doit à vue de nez plus à Kirunaa qu'à Glaüx, dont on perd un peu la trace dans ce tas de larmoyances femelles. L'idée de fond est intéressante mais pas neuve, et est rarement sauvée par une réalisation plutôt sage.

  18. Comment j'ai enculé l'Amerique (4) par Lemon A - (28/11/2006)

    Nos deux touristes frenchies décidés à découvrir l'Amérique profonde traînassent sur une route pourrie dans un désert pourri et s'arrêtent dans un môtel pourri. Les autres épisodes ont démontré qu'il ne fallait rien attendre de particulier de cette rubrique, qui n'est qu'un guide touristique alternatif pour losers. Mais on s'est fait à cette idée, et on se coule peinardement dans un texte qu'on sait d'avance inutile et agréable.

  19. Gouzi gouzi : chanson pour enfants par MantaalF4ct0re - (29/11/2006)

    Cette comptine débile pour enfants vise clairement le worst-of et Mentalfactor s'assure des appuis solides en paraphrasant en introduction une phrase de Aure la poétesse maléfique. Une ambiance puérile et dégénérée qu'apprécieront les nombreux moniteurs scouts pédophiles qui, j'en suis sûr, fréquentent la Zone. C'est le fin-fond de la déchéance là.